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Les 3 types de muscles qui composent votre corps (et à quoi ils servent)

Le système neuromusculosquelettique permet au corps humain de fonctionner au quotidien. La synergie des systèmes neurologique, musculaire et squelettique est essentielle pour que l’être humain se réalise de façon optimale. Les muscles, les tendons, les ligaments et les bourses jouent un rôle important dans cette synergie et c’est ce qui sera mis de l’avant dans cet article. Grâce à ce dernier, vous découvrirez la fonction et l’importance des différents tissus mous du corps humain.

Le système neuromusculosquelettique : pour assurer des fonctions physiologiques optimales

Les différents systèmes du corps humain fonctionnent en synergie, et ce, à chaque instant. Lorsqu’ils fonctionnent optimalement, ils lui permettent d’exprimer son plein potentiel au quotidien. Le système nerveux orchestre le tout et par la suite, les autres systèmes peuvent jouer le rôle qui leur est attribué :

  • Système cardiovasculaire : fonctions cardiaques et circulatoires
  • Système pulmonaire : fonctions respiratoires
  • Système digestif : fonctions digestives
  • Système endocrinien : fonction des différentes glandes et sécrétion de différentes hormones (ex.: thyroïde, ovaires, hypophyse, pancréas, etc.)
  • Système urinaire : filtration du sang et élimination des déchets par l’urine
  • Système reproducteur : fonctions associées à la reproduction et la grossesse
  • Système lymphatique : fonctions de défense du corps humain (fonction immunitaire)
  • Système musculosquelettique : fonctions associées au mouvement volontaire des articulations et au mouvement involontaire de certains muscles comme les muscles intestinaux

De façon générale, les muscles sont associés au mouvement volontaire :

Les muscles qui permettent ce type de mouvement sont les muscles striés squelettiques.

Saviez-vous que le corps humain est constitué d’autres types de muscles? En effet, ces derniers créent des mouvements, mais ils ne sont pas volontaires. Ils permettent, par exemple, aux intestins de remplir une partie de leur fonction en favorisant le mouvement des aliments et l’absorption de leurs nutriments dans le tube digestif. Ces muscles sont appelés les muscles lisses.

Il existe une 3e catégorie de muscle et il s’agit du muscle strié cardiaque. Il a sensiblement la même composition que le muscle strié squelettique, mais ne se contracte pas de façon volontaire. En effet, il n’a jamais été question que vous demandiez à votre cœur de pomper le sang, n’est-ce pas? Cette contraction se fait sans aide et est orchestrée par le système nerveux autonome.

Le muscle : différentes catégories, différentes fonctions, différentes compositions

Comme mentionné précédemment, il existe différentes catégories de muscles :

  1. Muscle strié squelettique
  2. Muscle strié cardiaque
  3. Muscle lisse

1. Muscle strié squelettique

Le muscle strié squelettique est celui auquel on pense d’emblée : il permet le mouvement des articulations et donc le déplacement des différents membres du corps humain.

Ses fibres se fixent à un os par l’intermédiaire d’un tendon (qui se veut être l’extension d’un muscle). Dépendamment de l’orientation des fibres du muscle, le mouvement de l’articulation et du membre se fera dans une direction précise.

Puisque le muscle strié squelettique entre en contraction de façon volontaire (action décidée volontairement), il reçoit son innervation de neurones moteurs (cellules nerveuses). Lorsque la contraction doit se faire, l’influx nerveux part d’une région précise du cerveau, se dirige vers la moelle épinière et se rend directement à la fibre musculaire afin de créer une contraction et ainsi engendrer le mouvement désiré.

Fait important à noter : pour qu’un muscle réalise le mouvement qui lui est attribué, ses fibres doivent se contracter, donc se raccourcir. L’influx nerveux entraîne une cascade d’évènements chimiques qui auront comme résultat de raccourcir momentanément la longueur de la fibre afin de créer le mouvement.

2. Muscle strié cardiaque

Le muscle cardiaque a sensiblement la même composition que le muscle strié squelettique, c’est-à-dire que visuellement, ils se ressemblent beaucoup. La majeure différence est que le muscle cardiaque n’entre pas en action de façon volontaire. Sa contraction vient des commandes du système nerveux autonome. Le chemin emprunté par l’influx nerveux pour se rendre aux cellules musculaires cardiaques n’est pas le même qu’avec le muscle squelettique.

En passant par le système nerveux autonome, la contraction du muscle cardiaque s’ajuste en fonction des besoins du corps humain. Puisque la contraction cardiaque impacte directement le flot sanguin dans le corps en entier, elle sera plus ou moins rapide selon ce qui est nécessaire pour que le corps fonctionne optimalement :

  • En période de repos, la contraction cardiaque n’est pas aussi rapide qu’en période d’effort. C’est tout à fait normal, puisque le corps n’a pas besoin que le flot sanguin soit augmenté pour apporter l’oxygène aux tissus.
  • En période d’action et/ou de réaction à une situation de fuite, la contraction cardiaque augmente par rapport à la normale puisque les tissus doivent recevoir un apport en oxygène plus élevé afin de permettre au corps de fonctionner adéquatement face à la situation dans laquelle il se retrouve. En conséquence, la fréquence des contractions cardiaques augmente pour que cette pompe qu’est le cœur puisse pousser plus efficacement le sang dans tout le corps.

3. Muscle lisse

Les muscles lisses sont présents dans la paroi de différents organes.

Dans les intestins par exemple, ils permettent entre autres le péristaltisme, c’est-à-dire les contractions qui font bouger les aliments dans le tractus digestif. En parcourant les différentes zones du système digestif, les aliments se dégradent, ce qui permet l’absorption des nutriments. Sans ce mouvement, le système digestif ne peut pas remplir ses fonctions de motilité et d’absorption de façon optimale. Tout comme le muscle strié cardiaque, le muscle lisse entre en action de façon involontaire, c’est-à-dire qu’il est régulé par le système nerveux autonome.

Le muscle lisse se retrouve également dans la paroi des vaisseaux sanguins. Lorsque le sang quitte le cœur, il parcourt le corps pour se rendre aux organes via les vaisseaux sanguins. Ceux-ci contribuent également au transport du sang et au maintien de la pression sanguine en se contractant à l’aide des muscles lisses. Personne n’a la capacité de contracter les muscles qui tapissent la paroi de leurs vaisseaux sanguins, n’est-ce pas?

La synergie est cruciale entre les différents systèmes du corps humain. Le système nerveux est à la base de cette synergie puisque le fonctionnement des autres systèmes dépend directement de sa fonction à lui. Que le muscle se contracte de façon volontaire (comme le muscle strié squelettique) ou non (comme le muscle strié cardiaque et le muscle lisse), l’entrée en action est directement reliée à la capacité du système nerveux à acheminer les bonnes informations aux bons endroits.

Raison de plus de prendre sa santé en main afin qu’elle soit optimale et vous permette d’exprimer votre plein potentiel!

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Système nerveux : des capacités insoupçonnées

Transmission de l’information entre les différents systèmes du corps humain. Contraction musculaire. Réaction à la douleur. Gestion des fonctions cardiaques et digestives. Contrôle du mécanisme de défense face à une menace. Si le corps est en mesure de faire toutes ces actions, c’est grâce au système nerveux. Sans lui, le cœur ne bat pas, la digestion ne se fait pas et les articulations ne peuvent pas bouger. Quel système phénoménal, n’est-ce pas? Dans cet article, nous mettrons encore une fois l’emphase sur le système nerveux et sur l’importance de son fonctionnement optimal. Vous lui découvrirez certains rôles, qui, gageons-le, vous étaient jusqu’à présent inconnus. Bonne lecture!

Le système nerveux, encore et toujours!

Vous connaissez notre mission? Celle de faire exprimer le plein potentiel de votre corps. Chaque article minutieusement rédigé par notre équipe met en lumière la force innée qui existe en vous afin d’élever votre santé globale à un niveau supérieur. Qu’il s’agisse de conseils santé ou d’explications sur le rôle du corps humain, nous mettons toujours l’emphase sur le fonctionnement optimal du système nerveux afin de vous permettre de mieux vivre au quotidien.

Cette fois-ci, nous avons choisi de vous démontrer à quel point le système nerveux joue un rôle crucial dans votre vie en mettant en lumière différentes fonctions qu’il occupe et dans lesquelles vous n’auriez peut-être jamais pensé le voir impliqué. Certaines vous seront évidentes, certes, mais nous sommes certains que d’autres vous laisseront sans mots!

Votre système nerveux a une fonction végétative, le saviez-vous?

Le rôle végétatif du système nerveux lui permet de fonctionner de façon autonome. En gros, il peut s’autoréguler et s’autogérer lui-même. Il a ses propres mécanismes de contrôle afin de permettre au corps humain de fonctionner optimalement, et ce, sans qu’on ait à intervenir consciemment. C’est essentiel afin que les différents systèmes de votre corps puissent fonctionner adéquatement :

  • Réguler la pression artérielle
  • Réguler la fréquence cardiaque
  • Réguler la température corporelle
  • Contrôler la sudation
  • Contrôler l’équilibre hydrique (quantité d’eau absorbée versus quantité d’eau éliminée, selon les besoins)
  • Contrôler l’équilibre électrolytique (quantité d’électrolytes absorbés versus quantité d’électrolytes éliminés)
  • Contrôler la miction (quantité d’urine éliminée)
  • Réguler la défécation

Pour qu’il puisse exercer son autonomie de façon optimale, le système nerveux se divise, entre autres, en 2 catégories :

– Le système nerveux sympathique (SNS)

Le système nerveux sympathique est activé en situation de fuite ou de combat. Il permet au corps de s’adapter à un environnement où l’action doit être rapide, comme dans un mode de survie. En conséquence, toute l’énergie utilisée servira à maximiser les fonctions permettant différentes actions :

  • Meilleure vision (dilatation de la pupille)
  • Apport sanguin maximal (augmentation de la fréquence cardiaque)
  • Réponse physiologique pour une capacité physique augmentée (sécrétion d’adrénaline)
  • Utilisation intelligente de l’énergie disponible pour entrer en action (diminution des fonctions non essentielles à la fuite, comme la digestion et la miction)
  • etc.

– Le système nerveux parasympathique (SNP)

Le système nerveux parasympathique conserve et restaure les fonctions de base de l’organisme. Contrairement au système nerveux sympathique, il préserve l’énergie :

  • Vision normale (contraction de la pupille)
  • Rythme cardiaque et respiratoire normaux (diminution de la fréquence cardiaque)
  • Fonctions urinaires normales (contraction de la vessie pour permettre la miction)
  • etc.

Les systèmes nerveux sympathique et parasympathique ont des fonctions dites réciproques, c’est-à-dire qu’ils influencent les autres systèmes de façon contraire.

Exemple : si le système nerveux sympathique diminue la motilité intestinale (diminution de la fonction intestinale), le système nerveux parasympathique l’augmente (augmentation de la fonction intestinale). C’est de cette façon que l’autonomie du système nerveux se crée et il est important de comprendre que ce n’est pas toujours noir ou blanc, c’est-à-dire qu’il ne faut pas nécessairement être en mode survie pour que le système nerveux sympathique fonctionne.

En effet, le corps s’adapte continuellement et les besoins changent, ce qui fait que les systèmes sympathique et parasympathique unissent leurs forces pour réguler les autres fonctions corporelles et permettre un équilibre général. C’est ce que l’on appelle un travail de synergie.

3 fonctions insoupçonnées du système nerveux

1. La digestion

La digestion permet la transformation des aliments en nutriments afin de fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement des cellules du corps humain. Cette fonction est primordiale pour la survie. Outre les fonctions liées aux systèmes nerveux sympathique et parasympathique, la digestion suit un rythme en fonction des besoins du corps.

La digestion se fait sans que vous ayez à décider à quel moment il est temps de sécréter les différentes enzymes pour favoriser la transformation des aliments. Il ne vous est jamais passé par la tête de demander à vos intestins d’augmenter ou diminuer la vitesse de votre transit afin de le rendre plus efficace, n’est-ce pas?

2. La vision

Sans que vous le sachiez, votre pupille se contracte et se dilate plusieurs fois par jour. Encore une fois, ce phénomène n’est pas sous notre contrôle “volontaire”. La contraction et la dilatation se créent en fonction des besoins.

La grosseur de la pupille est directement liée à la quantité de lumière qui entre dans l’œil. Plus elle est petite (contractée), moins la lumière pénètre dans l’œil. Au contraire, plus elle est grande (dilatée), plus la lumière passe dans l’œil. Elle sera contractée pour ne pas être éblouie comme lorsqu’on est face au soleil ou elle sera dilatée lorsqu’on sera dans une pièce sombre afin de maximiser la vision dans le noir.

En période de stress ou dans une situation de danger, les pupilles se dilatent automatiquement afin de permettre une meilleure vision, et ce, malgré une forte lumière. En effet, dans un moment où la fuite pourrait être envisagée, la vision doit être optimale et couvrir un large spectre. Quelle belle synergie entre les fonctions sympathique et parasympathique, n’est-ce pas?

3. La fonction immunitaire

Le système immunitaire est chargé de défendre l’organisme contre des éléments extérieurs nommés “agresseurs” afin de protéger l’intégrité des cellules du corps humain.

Lorsqu’un agresseur (ex.: se blesser avec un couteau de cuisine) est détecté, le système nerveux orchestre une cascade d’événements afin de protéger le corps d’une éventuelle contamination tout en assurant la guérison de la plaie.

La première défense contre l’agresseur est la peau, mais lors d’une coupure, cette défense n’est plus efficace. Le corps travaille donc avec la défense de deuxième ligne, c’est-à-dire les cellules immunitaires (phagocytes, cytokines) qui sont déployées directement au site de la blessure afin d’éviter une contamination. C’est le système nerveux qui est le chef d’orchestre de cette cascade. Il sait ce qu’il doit faire pour limiter les dégâts.

Puisque l’immunité est un concept très vaste, nous n’entrerons pas dans les détails les plus complexes, mais nous trouvons très intéressant de vous laisser savoir que le système nerveux peut avoir un rôle très important à jouer lors d’une blessure. Imaginez tout ce qu’il peut mettre en œuvre lorsque le corps est en présence d’un agresseur aussi imposant qu’une cellule cancéreuse. C’est tout simplement exceptionnel!

Il n’y a plus de doute, le système nerveux est vraiment le système maître du corps humain!

 

Sources, telles que consultées le 3 janvier 2024 :

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-neurologiques/syst%C3%A8me-nerveux-v%C3%A9g%C3%A9tatif/neuropathies-v%C3%A9g%C3%A9tatives

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-hormonaux-et-m%C3%A9taboliques/%C3%A9quilibre-hydrique/%C3%A0-propos-de-l%E2%80%99eau-corporelle

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Nerfs crâniens : particularités, fonctions et troubles communs

Les nerfs crâniens occupent une place importante dans le fonctionnement du corps humain. À eux seuls, ils contribuent entre autres à la vision, l’odorat, l’ouïe, le goûter et la parole. Formés de 12 paires distinctes, ils peuvent avoir des fonctions motrices et sensorielles à la fois. Dans cet article, vous découvrirez les bases du système nerveux et comprendrez les différents rôles des nerfs crâniens.

Le système nerveux, ce n’est pas juste le cerveau et la moelle épinière!

Le système nerveux est sans aucun doute le système le plus important du corps humain. Sans lui, les fonctions de base ne sont pas possibles. Il se divise en 2 parties principales :

  • Le système nerveux central (SNC), composé du cerveau et de la moelle épinière
  • Le système nerveux périphérique (SNP), composé de nerfs qui émergent du cerveau et de la moelle épinière ainsi que de ganglions nerveux

Le cerveau est l’endroit où se fait l’encodage des stimulations de tout le corps humain : organes, peau, yeux, nez, bouche. Selon la stimulation, il provoque une réaction adaptée pour permettre au corps de conserver son équilibre, tant au niveau du fonctionnement physique que des émotions, de l’humeur et du niveau de conscience. C’est une machine très impressionnante!

La moelle épinière est très longue. Elle débute au niveau du tronc cérébral et se termine au bas du dos. Elle transporte les messages qui proviennent de la périphérie vers le cerveau et ensuite les retourne vers la périphérie afin que la réponse adéquate soit créée.

L’acteur principal du système nerveux est le neurone. On compte plus de 100 milliards de neurones dans le corps humain. Leur fonction est de transmettre l’influx nerveux à la suite d’une stimulation ou d’une demande quelconque (stimulus nerveux) à une autre cellule nerveuse. Il s’agit essentiellement d’une transmission électrique et elle va de l’axone d’un neurone vers les dendrites de l’autre. Cette zone de transmission entre les 2 neurones s’appelle la synapse et c’est là que se créent les échanges de différentes molécules afin que le système nerveux puisse faire son travail et ainsi créer la réaction à la stimulation ou à la demande initiale.

Les molécules qui assurent la transmission de l’information nerveuse se nomment les neurotransmetteurs. L’axone du premier neurone sécrète des neurotransmetteurs qui stimulent les récepteurs des dendrites du neurone suivant, ce qui produit un courant électrique et transmet l’information. Dans certains cas, selon le besoin, le courant aura une fonction de stimulation du neurone alors que dans certains autres, la fonction sera inhibitrice.

Les nerfs crâniens et leurs particularités

Les nerfs crâniens font le pont entre le cerveau, le tronc cérébral et les organes comme les yeux, les oreilles, le nez, la gorge et certaines structures du cou et du tronc. Ils participent donc aux fonctions de l’ouïe, la vue, l’odorat, le toucher et le goûter. On compte 12 paires de nerfs crâniens et comme mentionné précédemment, elles n’émergent pas au niveau de la moelle épinière, mais bien au niveau du cerveau et du tronc cérébral.

Afin de se rendre à l’organe qu’ils innervent, ils traversent le crâne par ce que l’on appelle des foramen. Le crâne possède donc, entre autres, 24 orifices qui permettent le passage des 12 nerfs crâniens de gauche et de droite. Dépendamment d’où ils sortent au niveau du crâne, on leur attribue un numéro. Ils portent un nom qui est en lien avec leur fonction, mais ils sont également associés à un numéro.

Certains nerfs crâniens ont des fonctions motrices, d’autres ont des fonctions sensorielles, et d’autres ont les 2 en même temps :

  1. Nerf olfactif
    Fonction sensitive liée à l’odorat
  2. Nerf optique
    Fonction associée à la vision
  3. Nerf oculomoteur
    Fonction associée au mouvement de l’œil
  4. Nerf trochléaire
    Fonction associée au mouvement de l’œil
  5. Nerf trijumeau
    Fonction sensitive au niveau du visage
    Fonction associée au serrement des dents
  6.  Nerf abducens
    Fonction associée au mouvement de l’œil
  7. Nerf facial
    Fonction associée à l’expression faciale
    Fonction associée au goût pour le ⅔ antérieur de la langue
  8. Nerf vestibulocochléaire
    Fonction dans l’équilibre et l’ouïe
  9. Nerf glossopharyngien
    Fonction associée au goût pour le ⅓ postérieur de la langue
    Fonction associée à la déglutition
  10. Nerf vague
    Joue un rôle dans la phonation et la contraction des muscles du pharynx et du larynx
    Régule les fonctions de plusieurs organes
  11. Nerf accessoire
    Permet le mouvement des muscles du cou et du haut du tronc (sternocléidomastoïdien et trapèze)
  12. Nerf hypoglosse
    Contrôle les mouvements de la langue

Les nerfs crâniens influencent le fonctionnement de plusieurs organes. Puisqu’ils prennent origine au niveau du tronc cérébral, une anomalie dans leur fonction peut être révélatrice d’une atteinte à différents niveaux :

  • Atteinte du tronc cérébral lui-même
  • Atteinte d’une portion du nerf entre sa sortie du tronc cérébral et son arrivée à l’organe qu’il innerve
  • Atteinte des zones du cerveau qui contrôlent les nerfs crâniens

Dans chaque cas, la fonction associée au nerf est altérée. En clinique, une routine bien précise sert à évaluer la fonction des nerfs crâniens et, le cas échéant, cibler la cause pour aider le patient.

Ayant un rôle à jouer au niveau de la santé neurovertébrale, le chiropraticien est outillé afin de dépister les anomalies de fonctionnement du système nerveux, incluant celles touchant les nerfs crâniens. De par sa formation doctorale, il peut très bien faire partie des professionnels de la santé qui aident au dépistage et au suivi approprié de certaines conditions :

  • Paralysie de Bell (atteinte du nerf facial VII), caractérisée par une paralysie ou une faiblesse des muscles du visage
  • Trouble de la vision, de façon partielle ou non (atteinte du nerf optique II)
  • Perte du goût (atteinte du nerf facial VII glossopharyngien IX)
  • Perte de sensation au visage (atteinte du nerf facial VII)
  • Perte soudaine de l’ouïe (atteinte du nerf vestibulocochléaire XIII)
  • etc.

Dès de la première visite et tout au long du suivi lors des rencontres subséquentes, le chiropraticien procède toujours à une période de questionnement sur l’état de santé de son patient. Cette période de questionnement porte sur la condition principale de consultation, mais elle vise également l’état de santé général. En conséquence, il est en mesure de faire un raisonnement clinique sur l’état général du système nerveux de son patient. S’il juge que des examens supplémentaires devraient être faits, il pourra évaluer, entre autres, la fonction des nerfs crâniens et référer au professionnel de la santé indiqué selon le résultat obtenu.

Nerfs crâniens et AVC : quel est le lien?

L’AVC (accident vasculaire cérébral) est causé par une perte d’apport sanguin au niveau du cerveau (AVC ischémique) ou une rupture de vaisseaux sanguins au niveau cérébral (AVC hémorragique). Dans les 2 cas, il en résulte une atteinte de certaines fonctions cérébrales et ces dernières peuvent être associées aux nerfs crâniens. L’apport sanguin est nécessaire pour toutes les fonctions du corps humain, y compris les fonctions nerveuses. Sans apport sanguin, le tissu nerveux meurt.

Comme suggéré dans les capsules informatives qui circulent un peu partout concernant l’AVC, il faut agir vite lorsqu’on suspecte une atteinte de ce genre. Sachant que l’AVC peut toucher un bon nombre de personnes, gardez ces signes en tête pour vous, mais aussi pour les gens qui vous entourent :

Visage : est-il affaissé (nerf crânien VII)
Incapacité : est-ce encore possible de soulever les bras en même temps?
Trouble de la parole : est-ce que la prononciation est normale et possible?
Extrême urgence : contacter les services d’urgence pour une prise en charge

Maintenant que vous connaissez les fonctions des nerfs crâniens et leur importance dans la santé optimale, gageons que le fonctionnement de votre système nerveux deviendra votre priorité!

 

Sources, telles que consultées le 6 décembre 2023

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/biologie-du-syst%C3%A8me-nerveux/nerfs

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/maladies-des-nerfs-cr%C3%A2niens/pr%C3%A9sentation-des-nerfs-cr%C3%A2niens

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/accidents-vasculaires-cerebraux-canada.html

 

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Douleur chronique : astuces et pistes de solution

La douleur peut se définir comme une sensation physique désagréable. Lorsqu’elle persiste pendant plus de 3 mois, on parle alors de douleur chronique. Qu’elle soit chronique ou non, légère ou vive, la douleur sera ressentie par tous et chacun à un moment ou un autre, et ce, sans exception. La douleur chronique est un phénomène très complexe et cet article saura mettre en lumière ses différentes facettes tout en vous exposant des pistes de solution afin de mieux l’apprivoiser.

La douleur : un phénomène complexe et subjectif

La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable. Elle est subjective, c’est-à-dire qu’elle varie selon les individus. Elle peut être influencée par plusieurs facteurs :

  • Les croyances
  • La culture
  • Les conditions de santé associées
  • L’état émotionnel (ex.: sentiment de peur, d’anxiété)
  • L’environnement

C’est ce concept de “facettes multifactorielles” qui la rend si complexe. Vous n’avez qu’à penser aux femmes qui choisissent et peuvent accoucher de façon physiologique (sans aide médicale) en comparaison à celles qui demandent une médication afin de soulager la douleur. Il s’agit d’un exemple très facile à comprendre. La douleur est modulée et perçue de façon différente pour chaque femme, selon ses expériences, ses besoins et son environnement. Au départ, ses croyances, sa culture et ses expériences l’orienteront vers l’une ou l’autre des 2 options mentionnées précédemment. Au cours de l’accouchement, l’expérience vécue (douleur, émotions, environnement) influencera sa prise de décision.

La douleur : quel chemin emprunte-t-elle?

La perception de la douleur passe nécessairement par le système nerveux. Son chemin est précis, allant de la zone impliquée (exemple : endroit où l’on se blesse) jusqu’à la zone d’intégration au niveau du cerveau qui créera une réponse physique.

Lorsqu’on est en contact avec un stimulus douloureux, le corps réagit : c’est ce que l’on appelle un arc réflexe.

  1. Le corps est en contact avec un stimulus douloureux
  2. Un neurone sensitif au niveau de la peau ressent le stimulus
  3. Ce neurone se rend jusqu’à la moelle épinière
  4. Rendu à la moelle épinière, il entre en contact avec un second neurone qui se dirige vers le cerveau pour intégrer l’information douloureuse
  5. Un autre neurone (neurone moteur) part de la moelle épinière et se rend à un muscle qui fera en sorte que le corps s’éloigne du stimulus

Ce concept est mis à l’avant dans un contexte de stimulus douloureux précis, dans le sens où le corps est exposé à un élément de douleur :

  • Mettre la main sur un rond de poêle chaud
  • Se piquer le doigt sur une aiguille
  • Marcher sur un jouet
  • etc.

Le retrait du membre impliqué se fait instantanément lorsque le cerveau intègre la douleur puisque le corps cherche à se protéger. La douleur a donc un rôle essentiel puisqu’elle permet de fuir un élément potentiellement dangereux.

L’intégration de la douleur au cerveau est complexe. Plusieurs structures cérébrales participent au “décodage” de la douleur. Une fois rendu à la moelle épinière, le chemin pris par la douleur se rend au tronc cérébral. Ensuite, le thalamus entre en ligne de compte. C’est lui qui joue le rôle d’intégration de la douleur. Il reçoit les informations nerveuses, les analyse et les transmet au cortex cérébral.

Douleur aiguë et douleur chronique : quelle est la différence?

La douleur aiguë est une douleur qui est récente. Elle est présente depuis moins de 3 mois. Comme mentionné précédemment, elle est nécessaire afin de permettre au corps de s’ajuster à un stimulus potentiellement nocif. En conséquence, le corps la perçoit et débute un processus de protection (guérison ou autre, selon le cas). Lorsqu’elle dépasse cette période, elle devient chronique. La chronicité de la douleur n’apporte plus l’information nécessaire au corps afin qu’il régule la situation. La douleur chronique devient donc en elle-même une condition à traiter et non une réaction à une problématique externe.

Une douleur chronique peut s’installer de différentes façons :

  • Mauvaise communication dans la chaîne de transmission des informations sensorielles (neurones, tronc cérébral, thalamus, cortex…)
  • Mauvais fonctionnement d’une des structures impliquées dans l’encodage de la douleur (AVC ciblant ces structures, trouble neurologique quelconque)
  • Secondaire à une condition chronique (cancer, arthrite, diabète, etc.)
    Une condition chronique envoie des informations douloureuses en continu dans le système nerveux. En conséquence, il y a une adaptation et la douleur devient chronique.
  • Secondaire à un traumatisme non traité ou chronique (hernie discale, séquelle d’entorse, etc.)
    Les traumatismes peuvent provoquer des modifications dans la transmission de l’information nerveuse. Il peut en résulter des sensations de douleurs malgré l’absence de stimulus douloureux.
  • Secondaire à un syndrome douloureux primaire (migraine chronique, lombalgie, etc.)
  • Le côté environnemental dans lequel on se retrouve
    Certains facteurs environnementaux (côté psycho social, travail, famille, etc.) peuvent avoir un impact sur la chronicité de la douleur.

Des millions de Canadiens sont atteints de douleurs chroniques diverses :

En plus de la douleur qu’ils ressentent, ils sont souvent plus à risque de développer d’autres conditions comme la détresse psychologique et l’insomnie. Ils font également partie de ceux qui s’absentent plus souvent du travail.

Douleur chronique : pistes de solution naturelles

La douleur chronique peut être aidée de différentes façons.

1. La chiropratique

Ayant comme objectif d’optimiser le fonctionnement du système nerveux, la chiropratique pourrait grandement faire partie du plan de match des patients atteints de douleur chronique.

2. Mettre de côté les aliments transformés

En favorisant une alimentation saine, équilibrée et naturelle, le corps humain s’assure de recevoir les nutriments essentiels. De plus, les aliments de bonne qualité ne contribuent pas à l’inflammation, ce qui est bénéfique pour la fonction du système nerveux.

3. Être actif

Bouger fait partie des conseils de base pour bien des conditions, même s’il est question de douleur. L’activité physique permet au corps de se régénérer et à l’esprit de s’aérer. En conséquence, les bienfaits sont majeurs. L’apport en oxygène aide grandement au niveau de la gestion de la douleur.

4. Avoir un esprit reposé

Comme mentionné précédemment, l’environnement dans lequel on se retrouve agit directement sur nos perceptions. Être dans un environnement stressant n’aide en rien à améliorer la condition de santé. En ce sens, favoriser le calme est essentiel. Le yoga, la méditation, certaines techniques de respiration et une hygiène de sommeil sont des moyens efficaces pour cultiver un état de bien-être physique et mental.

En considérant le corps humain dans sa globalité, gageons que vous saurez désormais quoi faire afin d’optimiser votre santé et éloigner la chronicité!

 

Source, telle que consultée le 22 novembre 2023

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-neurologiques/douleur/douleur-chronique#:~:text=Une%20douleur%20chronique%20entra%C3%AEne%20ou,exp%C3%A9rience%20globale%20de%20la%20douleur

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Comment optimiser le développement moteur lors de la première année de vie de votre enfant

En tant que parent, il va de soi que nous souhaitons le meilleur pour nos enfants. Leur développement nous tient à cœur. Qu’il soit question de langage, de développement cognitif, de motricité fine ou globale, ou même de développement social, nous souhaitons que chaque sphère puisse se développer à son plein potentiel. Cet article met l’emphase sur le développement moteur de la première année de vie de votre enfant. Il vous permettra de comprendre son importance tout en vous donnant des conseils afin de l’optimiser.

La première année de vie : étape par étape

Ça y est! Votre bébé est enfin arrivé! Quelle joie et quelle fierté cela procure, n’est-ce pas? Ses premiers sons, ses premiers regards et son premier sourire nous font craquer. Au-delà de ces moments magiques, plusieurs questions nous viennent en tête :

  • Est-ce qu’il est “normal”?
  • Est-ce que sa posture est bonne?
  • Son tonus est-il adéquat pour son âge?
  • Devrait-il déjà supporter sa tête?
  • etc.

Avec le désir d’apprendre des nouveaux parents et les informations qui fusent de toute part, il peut être normal de se questionner quant au bon développement de notre enfant. Puisque la première année de vie est celle qui amène le plus grand nombre de changements et demande le plus d’adaptation à l’enfant, découvrez étape par étape comment la motricité se développe, de la posture couchée du nourrisson jusqu’aux premiers pas de votre petit de un an. Laissons place au fantastique rôle du système nerveux!

Le bébé naissant

À la naissance, le nouveau-né doit avoir un certain tonus. Il ne doit pas être trop “raide” (hypertonique) ni trop “mou” (flasque, hypotonique). Dès la naissance, il est évalué afin de déterminer son état général, et l’état du système moteur fait partie de l’équation. Cette évaluation globale se fait en 5 points, et c’est ce que l’on appelle le test d’Apgar :

  1. Fréquence cardiaque
  2. Respiration
  3. Tonus musculaire
  4. Réaction aux stimuli
  5. Coloration de la peau

Selon le résultat obtenu, le professionnel de la santé qui effectue l’évaluation est en mesure de déterminer si l’état de santé global du nouveau-né est adéquat au moment où le test est effectué, c’est-à-dire à la naissance. Il ne peut toutefois pas prédire comment se déroulera le développement par la suite.

Le tonus musculaire peut être évalué comme ceci :

  • 0/2 : aucun tonus (bébé flasque, mou)
  • 1/2 : quelques mouvements de flexion des membres
  • 2/2 : mouvements très présents

Le premier mois de vie

Tant de choses se passent dans le premier mois de vie! À ce stade du développement moteur, on peut observer ceci :

  • La main sera généralement fermée en point (ou partiellement fermée).
  • Des objets placés dans la main peuvent être tenus en place, mais seront relâchés de manière involontaire.
  • Beaucoup de mouvements involontaires et saccadés sont faits (ex.: porter le poing à la bouche).
  • La tête ne se contrôle pas volontairement en position verticale : si elle n’est pas soutenue, elle part dans un sens où dans l’autre.
  • Sur le dos, la tête se tournera d’un côté à l’autre.

La meilleure façon de contribuer au développement d’un enfant de cet âge est de lui donner toute l’affection possible et répondre à ses besoins primaires. Côté stimulation motrice, 2 conseils peuvent être donnés :

  1. Des objets peuvent être placés dans la main afin de favoriser un contact et créer le mouvement de préhension.
  2. Mettre l’enfant sur le ventre à raison de quelques minutes à la fois afin de lui faire bouger la tête et reproduire la posture à adopter lorsqu’il voudra débuter la marche à 4 pattes .

Le deuxième mois de vie

À cet âge, certaines aptitudes commencent à être perceptibles.

  • Les mouvements de la tête sont de plus en plus faciles, même si leur contrôle n’est pas encore présent.
  • Puisque la vision se développe elle aussi, la tête suivra les objets.
  • Les poings sont encore fermés, mais de plus en plus ouverts.
  • Des objets peuvent être tenus dans les mains, sans que ce soit toujours volontaire.
  • Lorsqu’il est couché sur le dos, l’enfant peut vouloir tendre les bras lorsqu’on tente de le soulever, afin de contribuer au mouvement.
  • Sur le côté, l’enfant peut se tourner de façon non volontaire sur le dos.

Comment participer au développement moteur d’un enfant de 2 mois? C’est fort simple! La position ventrale a toujours sa place, et la stimulation visuelle par des objets favorise quant à elle leur poursuite avec la tête.

Déjà 3 mois : les mouvements volontaires arriveront bientôt!

C’est à cet âge que l’enfant commence à faire des mouvements qui ressemblent à ceux auxquels on s’attend. Ils sont toutefois davantage involontaires que volontaires :

  • Il porte ses mains à sa bouche fréquemment.
  • Il peut manipuler des objets ou les relâcher, mais plus de façon involontaire.
  • Il donne des coups avec ses mains et ses pieds pour s’amuser lorsqu’il est couché sur le dos.
  • Sur le ventre, il soulève la tête et le cou et peut s’appuyer légèrement sur ses avant-bras.

Trucs simples : placez des objets dans son champ de vision et il sera porté à vouloir tendre les bras pour les attraper. C’est excellent pour la mobilité globale des bras.

Le 4 à 6 mois : développement à vitesse grand V

Le corps humain est exceptionnel. Entre 4 et 6 mois, la différence est notable dans le développement moteur de l’enfant :

  • Finis, les poings fermés. La main reste ouverte.
  • Un objet peut facilement être saisi entre les 2 mains.
  • La posture sur le côté ne se termine plus sur le dos : elle est maintenue.
  • Une cible peut être atteinte avec le mouvement de la main.
  • Le gobelet est porté à la bouche.
  • Les pieds se retrouvent dans la bouche à l’aide des mains.
  • En position sur le dos, l’enfant peut se retourner sur le ventre.
  • La tête est contrôlée dans tous les mouvements.
  • La posture assise seule peut être maintenue quelques instants. Quel signe de progression motrice!

Lorsque l’enfant est sur le ventre, il peut être intéressant de placer un objet près de lui pour favoriser un mouvement des bras. De cette façon, tout le haut du corps est stimulé.

Présenter des objets de différentes textures aide à développer la motricité fine. Cette approche devrait même être faite dès les premiers mois de naissance.

7 à 9 mois : à l’approche de la marche à 4 pattes!

Comme mentionné précédemment, l’enfant de cet âge a la capacité de se tenir assis, ce qui laisse entrevoir l’étape suivante, c’est-à-dire le déplacement! À partir de 7 mois, tous les efforts sont mis en ce sens :

  • L’enfant se place sur ses mains et ses pieds en oscillant d’avant à l’arrière.
  • Il peut s’agripper à un objet et se lever en y restant appuyé.
  • Il rampe.
  • Quand il est tenu avec les mains en posture debout, il tente de faire quelques pas.
  • L’enfant ramasse facilement les objets sans les échapper.
  • Tous les doigts de la main sont utilisés lors de la préhension d’un objet. Cet objet peut être assez petit.

Jouez avec votre enfant :

  • Placez des objets à l’extérieur d’une boîte et demandez-lui de les replacer à l’intérieur.
  • Initiez-le à la lecture : faites-lui tenir un livre et demandez-lui de tourner les pages.
  • Incitez-le à jouer en posture assise ou sur le ventre.

Ça y est, les 12 premiers mois sont passés

D’un nouveau-né incapable de maintenir la tête à un enfant se tenant debout, le chemin parcouru est sans aucun doute le plus exigeant auquel l’être humain devra faire face dans son développement.

  • L’enfant pointe des objets.
  • Il peut faire des “dessins” sur une feuille.
  • En position assise, il peut bouger facilement et même tourner.
  • En position debout, il est capable de s’accroupir.
  • Le moyen de déplacement principal est la marche à 4 pattes.
  • La marche se fait avec de l’aide, et certains enfants peuvent déjà marcher seuls.

Sous surveillance, stimuler l’enfant à monter quelques marches à 4 pattes est une excellente façon de favoriser le développement moteur à cet âge. Y avez-vous pensé?

Le succès de l’aide donnée à l’enfant réside souvent dans le jeu. De cette façon, il n’y a pas que le développement moteur qui est favorisé puisque le fait de solliciter l’interaction aide le côté social, émotionnel et langagier en même temps. L’imagination a toujours sa place!

Qui est le chef d’orchestre de l’évolution motrice de l’enfant?

Le système nerveux, bien évidemment. Grâce à ses nombreuses connexions, il permet au corps humain de se développer à son plein potentiel. N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, il pourrait faire partie des professionnels participant de manière active au bien-être de tous les membres de votre famille!

N.B. Chaque enfant se développe à son rythme. Cet article suit les grandes lignes générales du développement moteur. Si un enfant se développe davantage dans une sphère pendant quelques semaines, il est possible que les autres évoluent moins vite puisque l’énergie est mise ailleurs momentanément. Entourez-vous de bons professionnels, ils seront là pour vous conseiller!

 

 

Sources, telles que consultées le 18 janvier 2023 :
https://naitreetgrandir.com/en/step/0-12-months/development/newborn/

Categories Pensez mieux

La méditation: un outil formidable à mettre en pratique

La réputation de la méditation n’est plus à faire. Ses bienfaits sont reconnus partout et ses adeptes sont de plus en plus nombreux à travers le monde. Avec les changements de luminosité de l’automne, les dommages collatéraux laissés par la pandémie et la frénésie de Noël qui nous éloigne parfois de la nature elle-même de cette fête, la méditation pourrait très bien vous servir d’ancrage afin de rester connecté. Cet article met en lumière les bienfaits liés à la méditation. Lisez jusqu’à la fin… d’autres trucs vous seront donnés!

Une pratique ancienne aux multiples bienfaits

Être dans le moment présent. Éloigner les pensées négatives. Prendre du temps pour soi. Peu importe les raisons pour lesquelles on pratique la méditation, il n’y a que des bienfaits qui en ressortent. Avez-vous déjà entendu quelqu’un dire que la méditation lui avait fait avoir des effets négatifs? Pas vraiment. Pour certains, elle peut sembler inefficace, mais elle ne crée certainement pas de “dommages”. Les effets positifs de cette pratique sont décrits ici :

1. Prendre du recul

En pratiquant la méditation, on se focalise sur le moment présent. Le silence, le calme et la sérénité dans laquelle on se plonge permettent une prise de conscience sur les évènements qui nous entoure. Par la suite, notre esprit est plus à l’écoute de notre environnement. Puisqu’on vit dans un monde où tout va vite, la méditation aide à prendre le recul nécessaire pour voir les choses autrement.

2. Être positif

Pour certains, le trouble d’humeur saisonnière et les séquelles de la pandémie n’aident pas à mettre du positif dans le quotidien. La méditation aide à promouvoir le positivisme en prenant conscience des choses bénéfiques qui nous entourent. L’hippocampe et le lobe frontal, des zones cérébrales impliquées dans les émotions, augmenteraient en volume avec la pratique de la méditation. Finie, la grisaille de novembre. On regarde en avant!

3. Apprécier ce qu’on a

La vie va vite. On en veut parfois plus sans que ce soit nécessaire. La méditation agit positivement sur la gestion du stress et puisqu’on devient moins stressé, nos choix sont plus éclairés et conscients. Avec le recul, l’impulsivité prend le large. Quoi de mieux que d’apprécier ce qu’on a, spécialement à l’arrivée des Fêtes?

4. Améliorer sa confiance en soi

La pratique de la méditation aide à l’introspection. Si les derniers mois ont été plus difficiles (perte d’emploi, séparation, difficultés financières, solitude), laisser aller ses émotions réelles lors d’une séance de méditation pourrait faciliter l’accès à votre vraie nature. En conséquence, vos agissements seront les bons pour vous, vous exprimerez vos réelles émotions et vous gagnerez en confiance.

5. Stimuler le système nerveux positivement

L’appétit vient en mangeant! Puisque le système nerveux est modulable et adaptable, le fait de se trouver dans un état d’esprit positif le mène à créer des connexions neuronales “positives” elles aussi. C’est une façon imagée et simpliste de vous faire comprendre que lorsque vous vous trouvez dans un état d’esprit qui vous fait du bien, vous avez tout à gagner en tentant de le reproduire le plus souvent. En découleront un automatisme et un bien-être quotidien. C’est aussi ça, la méditation!

À l’action!

La méditation est nouvelle pour vous et vous ne savez pas comment l’introduire dans votre quotidien? Si votre désir de l’intégrer à votre quotidien est en partie motivé par la recherche du calme, ne commencez surtout pas à vous stresser avec ça! Ce serait donc la première leçon : laissez aller votre intuition!

Il y a la méditation telle qu’on la connaît, c’est-à-dire celle où l’on se voit assis en position du tailleur avec les mains sur les genoux, avec de la musique ou des paroles qu’on écoute. Ceci étant dit, vous pouvez laisser aller votre intuition et vous asseoir confortablement dans une chaise pour débuter. Vous permettre de le faire est déjà un excellent pas, n’est-ce pas?

Étape 1

Trouvez le bon moment

Le matin? En fin de journée? Avant le coucher? Il n’y a que vous qui savez ce qui est bon pour vous. Essayez et vous verrez ce qui vous convient le mieux. Cette étape est essentielle afin de rendre l’exercice agréable.

Étape 2

Créez un environnement propice

Rendre la pratique de la médiation optimale passe nécessairement par un environnement optimal. L’endroit doit être paisible. Votre chambre à coucher, le salon, le bord de l’eau ou l’arrière de la cour. Peu importe, assurez-vous qu’il vous convienne. Vous voulez mettre une ambiance? Tamisez les lumières et allumez des chandelles! Le silence devra être de la partie!

Étape 3

Préparez votre mental

Vous arrivez du travail, la marmaille débarque de l’autobus et le tourbillon de la routine vous encombre l’esprit avant votre séance de méditation prévue au bord de l’eau? Ce n’est peut-être pas le moment idéal, mais seulement vous, pouvez le découvrir. Prenez quelques minutes avant de débuter. Pourquoi ne pas relaxer un peu avant de débuter? Voyez cet exercice comme une “pré-méditation”. Accordez-vous le droit de débuter de la bonne façon.

Étape 4

Installez-vous confortablement

Comme mentionné plus haut, la posture habituelle de la méditation est celle où l’on se retrouve assis en position du tailleur. Nous vous proposons encore une fois d’écouter vos besoins. La séance ne sera pas moins bénéfique si vous n’êtes pas dans cette position. L’important est que vous puissiez entrer en contact avec votre propre intérieur, alors focalisez sur ce qui est bon pour vous. Même si la posture est le premier pilier de la méditation, rien n’empêche de procéder par étapes.

Étape 5

Entrez en connexion

Vous pouvez avoir les yeux mi-clos avec un regard vers le sol, mais s’il est toujours détourné, fermez-les complètement. Gardez votre attention sur votre respiration, de façon à ce qu’elle soit légère et douce, comme la brise du vent au bord de la mer. Acceptez les pensées qui arrivent dans votre esprit sans les chasser ou les refuser. Si elles y sont, c’est qu’elles ont une raison d’être. Graduellement, vous serez en mesure de les comprendre et de leur trouver un sens. Les bienfaits notés plus haut ressortiront.

Un autre truc pour vous aider

Outre la médiation, la respiration par cohérence cardiaque a des effets positifs sur le stress et la santé en général. Nous ne pouvons la passer sous silence afin de vous aider à optimiser votre santé.

Le principe de la cohérence cardiaque est comme un balancier qui régule le rythme cardiaque pour l’amener à une fréquence bénéfique pour le corps humain en se synchronisant avec la respiration. Le nombre à retenir est le 365.

  • 3 fois par jour, l’exercice sera fait.
  • 6 respirations seront faites chaque minute (5 secondes d’inspiration et 5 secondes d’expiration)
  • 5 minutes seront accordées à l’exercice

Allez! Bâtissez-vous votre propre routine!

 

Sources, telles que consultées le 28 octobre 2022
https://monchiro.ca/blogue/10preuvesmeditation/

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Changement de saison 2022 : un automne 100 % zen

La rentrée est passée. Les journées raccourcissent. Les vêtements d’automne sont arrivés en boutique et les décorations d’Halloween aussi. La routine semble pointer le bout de son nez et nous guider tranquillement vers le prochain changement de saison. Déjà? Soyez sans crainte, il vous reste encore plusieurs belles journées estivales avant de troquer vos sandales pour vous souliers fermés. En attendant, lisez cet article afin de vous préparer efficacement au prochain changement de saison!

Prévenir pour garder le sourire

Mieux vaut prévenir que guérir, non? Bien que septembre ne fasse que commencer, pourquoi ne pas planifier les prochains mois plutôt que de repousser certaines tâches qui alourdissent le quotidien?

1. Pensez aux corvées d’automne

L’automne, avec ses couleurs magnifiques, nous permet d’apprécier le paysage québécois. Évidemment, après les couleurs viennent les terrains remplis de feuilles! Plutôt que d’attendre que la chute soit complètement terminée, raclez un peu chaque semaine afin de diminuer la charge le moment venu. Vous verrez certains bénéfices à racler plus fréquemment :

  • Diminution de la charge de travail
  • Pratique d’une activité physique plus régulière
  • Moments passés à l’extérieur
  • Diminution des courbatures en raison de la fréquence accrue de l’activité
  • Passer d’excellents moments en famille

Vous aimez jardiner mais mettre un terme à la saison vous pèse sur les épaules? Il n’y a pas de mal à couper les plants qui commencent déjà à être moins productifs. Couper des plantes qui fleurissent moins et qui changent de couleur chaque semaine vous permettra de voir la charge diminuer à coup sûr!

Qui a dit que tout le bois de chauffage devait être cordé la même journée? Dans la même ligne de pensée, un travail étalé sur plusieurs journées n’a jamais tué personne!

2. Planifiez les journées de mise en conserve

Betteraves, tomates, carottes, haricots! Que de bons légumes à mettre en conserve, n’est-ce pas? Préparez-vous à l’avance afin de rendre la tâche plus légère :

  • Réservez vos légumes chez le maraîcher
  • Lavez vos pots à l’avance
  • Achetez vos ingrédients en fonction de la bonne quantité de bouillon

Vos papilles vous remercieront!

Faites un pied de nez à la routine “post activités d’été”

Faites-vous partie de ceux pour qui la routine est signe de liberté? Trouvez-vous qu’elle vous permet de vous accomplir davantage en vous encadrant plus facilement? Il n’y a aucun doute qu’elle est bénéfique à plusieurs niveaux. Soyez toutefois avertis : elle ne devrait pas vous servir d’excuse!

Vous avez été actifs tout l’été. Vous avez profité des soirées avec les enfants pour jouer au tennis ou faire du vélo. Évidemment, avec la rentrée scolaire et la noirceur qui arrive plus tôt, certaines habitudes estivales doivent être modifiées. Mettons ici l’emphase sur la modification plutôt que l’interruption. Il serait facile de rester à l’intérieur pour faire de nos soirées des moments plus casaniers, mais n’oubliez pas que le corps a besoin de bouger chaque jour et qu’il ne fait pas de différence entre le mois de septembre ou celui de juin!

À ce compte, voici un rappel concernant vos besoins en activité physique :

  • Entre 5 17 ans
    Au moins 60 minutes d’activité d’intensité moyenne à élevée chaque jour
    Au moins 3 fois des activités d’intensité soutenue chaque semaine
  • 18 ans et plus
    Au moins 150 minutes d’activité d’intensité moyenne ou 75 minutes à intensité élevée chaque semaine
    Au moins 2 fois des exercices de musculation d’intensité modérée

Avez-vous pensé à jouer dehors avant le souper? Certes, le souper sera plus tard, mais la collation peut être plus grande, non?

Un pique-nique au terrain de jeux de la municipalité peut être une excellente façon de casser la routine et agrémenter les soirées de semaine. De belles joues rouges pour la fin de la journée, ça n’a pas de prix! Une boîte à lunch le soir, pourquoi pas?

Les municipalités et les villes offrent une variété infinie de cours ou d’ateliers pendant l’automne et l’hiver. Sortez et amusez-vous! Vos émissions vous attendront! N’oubliez pas : la planification est la meilleure façon de contrer l’inaction!

Optimisez votre quotidien

Changement de saison ou non, vous méritez de vivre optimalement. Votre quotidien est le reflet de vos habitudes de vie et ces dernières devraient vous permettre d’exprimer votre plein potentiel.

1. Ayez un sommeil optimal

Pour certains, l’automne peut affecter l’humeur. Lorsque cette dernière est affectée, le sommeil peut quant à lui en payer le prix. Voici quelques conseils pratiques afin d’optimiser votre sommeil :

  • Prenez l’habitude d’avoir un horaire de sommeil régulier
  • Limitez le temps d’écran au moins 1 heure avant le coucher
  • Rendez l’atmosphère de la chambre à coucher propice au sommeil : lumières tamisées, ambiance épurée, pas de télévision dans la pièce

Même si l’automne n’affecte en rien votre humeur, adoptez cette habitude puisqu’elle fait partie de la base d’une santé optimale.

2. Pensez optimalement

Nous ne vous apprendrons rien en vous disant que la pensée et l’attitude jouent un rôle primordial dans la santé optimale. Parfois, la grisaille de l’automne nous affecte plus que nous le croyons et pour cette raison, intégrez certaines pratiques intéressantes :

  • Méditation
  • Relaxation
  • Visualisation
  • Respiration abdominale
  • Cohérence cardiaque

Elles vous permettront d’optimiser votre pensée et si le stress de l’automne vous pourchasse, elles sauront vous aider à l’apaiser.

3. Mangez optimalement

L’automne est la saison des récoltes. Profitez-en pour vous concocter des recettes alléchantes, d’autant plus que vous avez accès directement à des produits frais remplis de bons nutriments. Les aliments frais et non transformés vous permettent d’aller chercher un maximum de bénéfices et de saveurs, donc ne négligez pas ce conseil! N’oubliez pas les conserves maison!

4. Bougez optimalement

Revenons à ce qui a été mentionné plus haut dans l’article : l’activité physique est un besoin et non une option. L’activité physique n’a plus de preuves à faire concernant son impact positif sur la santé mentale (libération des hormones du bien-être). Il ne devrait donc plus y avoir de doute à l’intégrer à votre quotidien! En plus des effets psychologiques, elle procure bien d’autres bienfaits :

  • aide au maintien d’un poids santé
  • favorise le sommeil
  • soutient les capacités cardiovasculaires
  • aide à la santé des os
  • favorise le maintien de la masse musculaire

5. Ayez un système nerveux optimal

Dernier conseil mais non le moindre : misez sur la santé de votre système nerveux. Puisqu’il contrôle tous les systèmes du corps humain, sa bonne fonction est essentielle à votre bien-être. La chiropratique , par sa vision globale de la santé, mise justement sur l’optimisation de la fonction de votre système nerveux.

Printemps, été, automne ou hiver, votre chiropraticien se fera un honneur de vous guider vers l’atteinte de votre plein potentiel de vie!

 

Sources, telles que consultées le 29 août 2022
https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/statistiques-donnees-sante-bien-etre/flash-surveillance/activite-physique-en-quelques-chiffres/

Categories Fonctionnez mieux

Engourdissements : Les causes et les pistes de solutions

Ça picote, ça élance ou c’est engourdi. C’est intermittent ou c’est constant. Ça vient seul ou se présente avec d’autres symptômes. Ça peut être persistant ou de courte durée. Les engourdissements surviennent sous différentes formes et pour plusieurs raisons, mais quoi qu’il en soit, rares sont les gens qui n’en souffriront pas au cours de leur vie.

Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur le concept d’engourdissement et pourrez comprendre qu’il n’est pas seulement associé à un nerf “coincé”. Après l’avoir décortiqué en 3 étapes faciles, la notion d’engourdissement n’aura plus aucun secret pour vous! Bonne lecture!

1. La voie de la sensation : essentielle à la compréhension de l’engourdissement

Un engourdissement est par définition une perte de sensation complète ou partielle qui peut s’accompagner de sensations anormales, qu’on appelle les paresthésies (comme le picotement). Parfois, d’autres signes et symptômes peuvent être associés à l’engourdissement :

  • Douleur
  • Faiblesse
  • Démangeaison
  • Sensation de brûlure
  • Extrémité froide
  • Maux de tête

Toute sensation, normale ou anormale, passe nécessairement par le système nerveux. C’est ce qu’on appelle la voie de la sensation. L’engourdissement n’y échappe pas, puisqu’il réfère à la perception d’une sensation.

Voici, de façon résumée, comment une sensation normale est perçue :

  1. Stimulus extérieur (toucher, chaleur, douleur, vibration, etc.)
  2. Détection de ce stimulus par des récepteurs sensoriels (fibres nerveuses sensorielles situées dans la peau)
  3. Transport de l’information par les nerfs sensoriels (qui partent de la peau et se dirigent vers la moelle épinière)
  4. Avant leur arrivée à la moelle épinière, les nerfs sensoriels changent de nom pour devenir des nerfs rachidiens (nerfs spinaux) et ensuite des racines nerveuses rachidiennes (racines nerveuses spinales).
  5. Ces racines deviendront des neurones qui chemineront dans la moelle épinière en se dirigeant vers le tronc cérébral.
  6. De là, le neurone se dirige à la zone du cerveau responsable de la perception et l’interprétation de la sensation.

En fonction du résultat de l’intégration, la réaction à adopter sera conséquente. Tout se fait sans qu’aucune décision ne soit prise de façon consciente :

  • Retrait en cas de stimulus douloureux ou de température inappropriée
  • Constat de ce qui est perçu sans pour autant devoir réagir vivement (vibration, toucher)

Cette voie de la sensation est primordiale. Elle permet à l’être humain d’interagir avec son environnement de façon optimale.

Sans elle, vous pourriez mettre la main sur un rond de poêle brûlant sans percevoir la douleur. Imaginez-vous le résultat après quelques instants? Vous comprenez mieux son importance maintenant, n’est-ce pas?

2. Comment comprendre l’apparition de l’engourdissement

La voie de la sensation est longue. Des récepteurs sensoriels jusqu’au cerveau, une dysfonction de n’importe quelle de ces structures peut mener à une perturbation de la sensation. De là peut résulter un engourdissement, provoqué par de multiples causes, divisées en 3 catégories distinctes :

1. Pression ou irritation des structures de la voie

De façon imagée, pensez à ce qui se produit lorsqu’on place un pied sur un boyau d’arrosage. La conséquence est de diminuer le débit de l’eau qui y circule, ce qui rend l’approvisionnement moins optimal.

L’engourdissement causé par la compression d’un nerf est assez fréquent. Les causes sont très variables :

  • Maintien d’une posture sur une longue période
    Un engourdissement dans les jambes lorsqu’on s’assoit en croisant les jambes est très fréquent. La compression sur le nerf est à l’origine de cet engourdissement.
  • Mouvement répétitif
    Les mouvements répétitifs peuvent occasionner une hypertrophie musculaire et de l’inflammation, ce qui comprime le nerf et crée un engourdissement comme dans le syndrome du canal carpien.
  • Syndrome du piriforme
    Cette condition neuromusculosquelettique est associée à une hypertonicité du muscle piriforme, ce qui comprime le nerf sciatique et peut causer un engourdissement sur une partie ou l’entièreté du trajet du nerf.
  • Hernie discale (compression d’une racine nerveuse, créant un engourdissement sur le trajet du nerf impliqué)
  • Arthrose vertébrale (rétrécissement de l’espace nécessaire aux racines nerveuses et aux nerfs dans la région vertébrale, ce qui peut causer un engourdissement)
  • Rétrécissement du canal vertébral, causant une compression sur la moelle épinière et engendrant un engourdissement (sténose spinale, tumeur)
  • Subluxation vertébrale

L’engourdissement peut être le résultat d’une subluxation vertébrale. Puisque la moelle épinière se retrouve à l’intérieur du canal vertébral et que les racines nerveuses émergent de chaque côté des vertèbres, l’inflammation pouvant être associée à la subluxation crée à son tour une irritation des structures nerveuses. L’engourdissement peut être la conséquence de cette irritation.

2. Diminution ou blocage de l’apport en sang vers le nerf ou les structures nerveuses de la voie

Certaines conditions ou postures peuvent causer un engourdissement puisqu’elles limitent l’apport en sang vers le nerf. S’il ne reçoit pas suffisamment de sang, sa fonction n’est pas optimale et l’engourdissement peut survenir.

  • Engourdissement dans les bras et les mains lorsqu’on dort le bras sous l’oreiller (dans cette posture, le muscle pectoral crée une pression sur les vaisseaux sanguins de la région, ce qui entraîne un engourdissement)
  • Syndrome du défilé thoracique
    Cette condition naît de la compression d’un nerf ou d’un vaisseau sanguin qui se situe entre le cou et le thorax (compression faite par un muscle, la clavicule ou une côte surnuméraire). L’engourdissement découle de cette compression et se situe à des endroits variables au niveau du membre supérieur. D’autres signes et symptômes peuvent être associés à cette condition neuromusculosquelettique.
  • Maintien d’une posture sur une longue période
    Un engourdissement dans les jambes lorsqu’on s’assoit en croisant les jambes est très fréquent. Comme mentionné précédemment, cette posture peut comprimer un nerf, mais aussi un vaisseau sanguin et provoquer un engourdissement.
  • Accident vasculaire cérébral (AVC)
    Cette condition est liée à une obstruction ou à la rupture d’une artère cérébrale, ce qui entraîne la mort de tissus cérébraux par manque d’apport sanguin. Selon la zone touchée, une des conséquences peut être un engourdissement ou un fourmillement au niveau du visage, dans le bras ou la jambe.

3. Conditions de santé particulières

Certaines conditions de santé peuvent causer un engourdissement. Elles peuvent être de différentes origines :

  • Troubles héréditaires (ex.: ataxie de Friedreich)
  • Troubles infectieux (ex.: VIH, lèpre, maladie de Lyme)
  • Troubles métaboliques (ex.: diabète, insuffisance rénale, carence en vitamine B12)
  • Conditions liées aux toxines ou aux médicaments (ex.: métaux lourds, certains médicaments de chimiothérapie)
  • Troubles de la myéline, cette matière qui recouvre certains neurones: (ex.: sclérose en plaques)

3. Chiropratique et soulagement de l’engourdissement : une combinaison parfaite!

Puisque le chiropraticien évalue, diagnostique et traite les conditions neuromusculosquelettiques, il est le professionnel de choix dans le suivi de l’engourdissement lorsque la cause est dans son champ de compétence.

En fonction des résultats obtenus à l’anamnèse et l’examen physique, il pourra déterminer quel est le suivi approprié afin d’optimiser la santé de son patient.

S’il conclut à une cause d’origine neuromusculosquelettique, il pourra établir son propre plan de traitement :

  • Ajustements chiropratiques
  • Manipulations des articulations périphériques (ex.: épaule, genou, poignet)
  • Travail musculaire
  • Thérapies complémentaires (ex.: ultrasons, stimulation électrique transcutanée)
  • Conseils posturaux
  • Changements de certaines habitudes de vie
  • Exercices d’étirement ou de renforcement

S’il le juge nécessaire, il dirigera son patient vers le professionnel de la santé qui pourra le prendre en charge et selon le cas, il pourra proposer une cogestion.

De par son rôle de premier contact (ne nécessite pas de référence médicale), il saura vous recevoir dans un délai raisonnable et vous guidera rapidement.

N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, son expertise en santé neurovertébrale pourrait vous être grandement bénéfique!

 

Sources telles que consultées le 25 avril 2022
Engourdissement – Troubles du cerveau, de la moelle épinière et des nerfs – Manuels MSD pour le grand public (merckmanuals.com)
Signes et symptômes de l’accident vasculaire cérébral (AVC) – Canada.ca

Categories Fonctionnez mieux

5 indices d’une colonne vertébrale désalignée

Maux de tête fréquents, douleurs articulaires, raideurs musculaires, fatigue… Ça vous dit quelque chose? Ce sont tous des symptômes possibles d’une colonne vertébrale désalignée.

La colonne vertébrale, c’est l’armure du système nerveux, qui lui, est le Maitre de tous les systèmes. On pourrait le comparer à une autoroute qui relaie les informations entre le cerveau et le reste du corps (organes, muscles, articulations…).

Imaginez si les panneaux de l’autoroute annonçaient les mauvaises sorties. Ce serait la pagaille n’est-ce pas? C’est un peu ce qui se passe lorsque la colonne vertébrale n’a pas un alignement ni un fonctionnement optimal.

La fluidité circulatoire de l’information est moindre, les données échangées entre le cerveau et le corps sont erronées. Ce qui entraîne des problèmes de communication et des défaillances fonctionnelles. Consultez cet article pour en apprendre plus sur le lien entre une colonne vertébrale dysfonctionnelle et les fonctions organiques.

Et vous, vous êtes-vous déjà demandé si colonne vertébrale était bien droite?

Voici 5 signes qui pourraient indiquer une colonne vertébrale désalignée.

1. Des pieds désalignés

Les pieds sont la fondation de la charpente du corps, sur laquelle repose la colonne vertébrale. Il se pourrait que votre colonne vertébrale soit désalignée si vos pieds présentent une asymétrie à la marche.

Pour savoir si c’est votre cas, observez d’abord vos vieilles chaussures. Oui, oui! Regardez si elles sont usées de façon symétrique (droite et gauche). Un soulier très usé d’un seul côté est un indice important d’une asymétrie de la démarche.

Vous pouvez aussi observer l’angle de votre pied lorsque vous marchez. Si un de vos deux pieds n’est pas droit, c’est-à-dire qu’il présente un angle (vers l’extérieur ou l’intérieur), cela pourrait indiquer un désalignement potentiel de la colonne vertébrale.

2. La répartition de votre poids

Pour faire ce test, vous devrez utiliser 2 balances (pèse-personne). D’abord, assurez-vous qu’elles sont calibrées en vous pesant sur chacune d’elles. Ensuite, placez-les une à côté de l’autre, puis monter un pied sur l’une, puis sur l’autre.

Le poids indiqué sur chacune des balances devrait être le même. Si ce n’est pas le cas, cela indique qu’une de vos 2 jambes soutient davantage de poids, un autre indice que votre colonne vertébrale pourrait être désalignée.

3. Un cou qui ne tourne pas rond

Votre cou devrait tourner à la même amplitude (aussi loin) en rotation gauche ou droite.

Pour vérifier, tournez la tête à gauche puis à droite et voyez si l’un des 2 côtés va moins loin que l’autre ou entraîne un inconfort. Si c’est le cas, il se pourrait qu’une de vos articulations cervicales, plus fréquemment C1 ou C2, soit désalignée ou dysfonctionnelle.

Un problème d’alignement ou de mouvement dans cette région est l’une des raisons les plus fréquentes de consultation en chiropratique. Il est souvent associé à des maux de tête et des raideurs cervicales.

4. La longueur des jambes

Il est fréquent de voir une jambe plus courte que l’autre de quelques millimètres. La plupart du temps, cela indique un problème de positionnement ou de mouvement des os du bassin. D’ailleurs, bon nombre de chiropraticiens utilisent cet indice pour observer la position des os pelviens.

Toutefois, une différence plus marquée et durable dans le temps, indique souvent la présence d’une jambe anatomiquement plus courte. Cette anomalie entraîne fréquemment un désalignement de la colonne vertébrale qui cherchera à compenser le manque de longueur de la jambe.

Le corps voudra toujours garder les yeux alignés et parallèles au sol. En présence d’une jambe courte, cet objectif entraînera une inclinaison du bassin et des épaules. La colonne vertébrale, quant à elle, s’ajustera à cette position en créant des courbes anormales en forme de S.

Pour évaluer la longueur des jambes, allongez-vous sur le ventre sur un lit ou une table de massage, idéalement la tête droite et les pieds dans le vide. Demandez à votre assistant d’amener vos talons côte-à-côte en maintenant fermement les plantes de pied.

Une autre façon de savoir si vous avez une jambe plus longue que l’autre est d’observer vos bas de pantalon. Y a-t-il un côté plus usé que l’autre ou qui semblerait traîner par terre? Cet indice est moins précis, mais très concluant lorsque présent.

5. Se tracer dans le miroir pour voir

Pour faire cette vérification, vous aurez besoin d’assistance. Placez-vous dos à un miroir plain-pied et demandez à votre assistant de tracer le contour de votre corps sur le miroir à l’aide d’un crayon effaçable. Oui, oui, comme à la garderie!

Vous devriez constater que vos épaules, vos hanches, vos genoux et vos chevilles se trouvent à la même hauteur. Si ce n’est pas le cas, vous avez là un indice d’une possible colonne vertébrale désalignée.

Quoi faire si votre colonne vertébrale est désalignée?

Si un ou plusieurs de ces indices sont positifs dans votre cas, il serait sage de faire vérifier votre colonne vertébrale par un chiropraticien, et ce, même si vous ne présentez aucun des symptômes fréquents associés à un désalignement vertébral. Rappelons que ces symptômes vont des douleurs articulaires et musculaires, aux tensions et raideurs en passant par les maux de tête et la fatigue.

Bien souvent, il faudra du temps avant que le corps ne soit plus en mesure de s’adapter à un désalignement vertébral. C’est à ce moment seulement que les symptômes apparaîtront.

Un traitement entrepris plus tôt dans l’évolution du problème sera plus efficace et ce, avec un moindre effort. Comme le dit le bon vieux dicton : « Mieux vaut prévenir, que guérir! ».

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Stressé? Un chiro pourrait peut-être vous aider

Dans cet article, vous comprendrez comment le stress peut avoir un impact sur la santé et comment la chiropratique peut vous aider à mieux vous adapter.

Êtes-vous stressé, fatigué, voire épuisé? On entend tellement parler de stress qu’on ne sait même plus ce que ça veut vraiment dire. Il est vrai que le stress nous assaille tous chaque jour : boulot exigeant, relation amoureuse à la dérive, vie familiale trop chargée, parents malades, trafic monstre, agenda débordant… Il est aussi vrai d’affirmer qu’il est impossible de l’éviter totalement. On peut même affirmer que le stress est indispensable à la vie et à l’évolution.

Que se passe-t-il vraiment dans notre corps lorsqu’on subit trop de stress? Est-il possible de perdre le contrôle? Comment pouvons-nous contrer le stress chronique et retrouver notre vitalité? Et qu’est-ce que la chiropratique peut bien avoir à faire là-dedans?!

Fuir ou combattre pour sa survie

Le stress se présente sous trois formes : physique (traumatismes, mauvaises postures, faux mouvements, etc.), chimique (toxines environnementales, poisons, malbouffe, agents de conservation, parfums, drogues, colorants artificiels…) et émotionnel (situations qui entraînent peur, colère, angoisse, tristesse, etc.).

Un stress est un élément qui crée un déséquilibre dans le corps et qui oblige celui-ci à s’adapter pour retrouver son équilibre initial (ou homéostasie). La capacité du corps à s’adapter aux différents stress reflète l’état de santé globale.

Le corps humain s’adapte donc aux stress grâce au système nerveux. C’est lui qui contrôle toute la machine!

Le système nerveux sympathique se met en branle lorsque notre cerveau perçoit un danger (stress aigu). Mais le cerveau a une faille. Il ne fait pas la différence entre un danger réel ou imaginaire. Pensez à l’état dans lequel vous vous réveillez lorsque vous faites un cauchemar. Une pensée stressante (imaginer que son enfant est victime d’un accident tragique par exemple) suffit donc à déclencher tout le processus de stress.

Si vous faites une balade en forêt et que vous tombez nez à nez avec un ours, votre système nerveux enclenche un protocole de survie. S’ensuit une cascade chimique qui vous permettra de « fuir ou combattre » (en anglais : fight or flight).

Fuir ou combattre?

Votre cerveau en alerte envoie un message (via la moelle épinière) à vos glandes surrénales (situées au-dessus des reins) pour qu’elles sécrètent de l’adrénaline et du cortisol dans le sang.

  • Votre rythme cardiaque augmente, ce qui apporte davantage de sang et d’oxygène dans tout votre corps pour mieux fuir ou combattre.
  • Vos pupilles se dilatent pour mieux voir ce qui vous entoure.
  • Votre taux de glucose dans le sang augmente pour qu’une plus grande quantité d’énergie soit disponible rapidement.
  • Le rythme respiratoire augmente pour favoriser l’apport en oxygène.
  • L’activité de vos autres systèmes ralentit (immunitaire, digestif) pour permettre à votre corps de se concentrer sur l’essentiel.

Ce protocole de survie permet alors au corps de porter toute son attention sur une seule tâche : se soustraire au danger immédiat (dans l’exemple ici : l’ours!).

Un danger bien pire nous guette

Lorsque le danger sera parti, votre corps reviendra à la normale grâce au système nerveux parasympathique (le parasympathique est l’opposé du sympathique. C’est lui qui nous permet de relaxer, de nous calmer, de dormir, de récupérer, de guérir, etc.).

Mais que se passe-t-il quand le stress ne s’en va jamais? Quand le cerveau perçoit un danger constant, réel ou imaginaire (un patron trop exigeant ou un collègue harcelant, par exemple)? Le système sympathique devient dominant et le corps épuise ses ressources.

Quels sont vos stress quotidiens?

On parle alors de stress chronique. Ce type de stress est celui dont on doit se méfier, celui qui peut nous tuer à petit feu. C’est logique, le sympathique augmente de façon prolongée les rythmes cardiaque et respiratoire, le taux de sucre dans le sang et ralentit les systèmes digestifs et immunitaire.

Sachant cela, on comprend mieux pourquoi le stress chronique facilite l’apparition de maladies cardiaques, de troubles digestifs, d’infections et de diabète.

Votre système nerveux est-il à la dérive?

Les systèmes nerveux sympathique et parasympathique forment un tout. Ils se complètent et sont interdépendants. Lorsque le sympathique s’active, le parasympathique se met en veille et vice versa. L’équilibre des deux systèmes est essentiel à notre santé et à notre survie.

Dans notre société moderne, la plupart des gens ont une dominance sympathique. Qu’est-ce que ça veut dire exactement? En résumé, leur corps est toujours en état d’alerte. Le système sympathique étant toujours actif, les taux de cortisol dans le corps sont trop élevés.

Le cortisol n’est pas mauvais en soi; au contraire, lorsqu’il est balancé, il régule le taux de glucose dans le sang (avec l’insuline) et la pression artérielle en plus d’intervenir dans la santé du système immunitaire. Mais lorsqu’il se retrouve en trop grande quantité dans le sang de façon prolongée, il devient dangereux pour l’organisme.8

Le stress chronique (débalancement des taux de cortisol) occasionne un ou plusieurs des symptômes suivants, qui apparaissent généralement de façon graduelle3-7-8 :

  • Fatigue
  • Trouble de mémoire (souvent le premier signe)
  • Insomnie
  • Maux de tête
  • Tensions musculaires
  • Difficulté à démarrer la journée
  • Gain de poids (surtout abdominal)
  • Modification de l’appétit (rages de sucre)
  • Infections plus fréquentes (rhumes, grippes, sinusites…)
  • Troubles digestifs
  • Intolérances
  • Troubles sexuels
  • Perte de motivation et d’enthousiasme
  • Anxiété
  • Irritabilité
  • Troubles de concentration
  • Dépression

Le stress chronique est aussi impliqué dans le développement de certaines maladies comme l’ostéoporose, le cancer, les maladies cardiaques et le diabète.

Il facilite aussi le processus d’oxydation des cellules (création de radicaux libres), accélérant ainsi le vieillissement. Il a aussi été prouvé que le stress chronique cause une diminution de la taille du cerveau et réduit la production de nouvelles cellules cérébrales.8 « Les mécanismes d’autoréparation et d’autoguérison ne fonctionnent pas [adéquatement] si vous êtes stressés! »2

De nombreux spécialistes en santé holistique (chiropraticiens, ostéopathes, naturopathes, etc.) parlent de fatigue surrénale (ou burnout surrénal) lorsque le corps épuise ses ressources après une période prolongée de stress chronique. Toutefois, il ne s’agit pas d’un diagnostic médical officiel.

Le terme fatigue surrénale serait de toute façon inadéquat. La pléiade de symptômes associés à ce « syndrome » ne serait pas causée par un épuisement de la glande surrénale comme son nom l’indique, mais plutôt par un problème de communication entre le cerveau et la glande elle-même.10 C’est entre autres pour cette raison que la chiropratique peut jouer un rôle clé dans la récupération.

La chiropratique à la rescousse!

Les soins chiropratiques peuvent d’abord vous aider en réduisant directement certains stress (douleurs, inconforts, stress physiques dus à une mauvaise posture, etc.).

Mais la chiropratique peut jouer un rôle là où on ne s’y attendrait pas : directement sur le système nerveux. Il a été prouvé que l’ajustement chiropratique réduit la dominance sympathique d’un organisme en déclenchant le système parasympathique (souvenez-vous, quand l’activité de l’un augmente, celle de l’autre diminue). Les soins chiropratiques équilibrent donc l’activité du système nerveux et aide le corps à se sortir de son état d’alarme constant.14

La moelle épinière est le seul lien entre l’hypothalamus (glande du cerveau) et les glandes surrénales. Une colonne vertébrale (qui renferme et protège la moelle épinière) désalignée affecte donc directement (et négativement) les hormones du stress. En corrigeant les désalignements (subluxations vertébrales), le chiropraticien fait passer le corps d’un état d’alarme et de défense à un état de croissance et réparation.14

Aussi, il a été prouvé que l’ajustement chiropratique restructure et rebranche le cerveau, ce qui a pour effet d’arrêter le relâchement des hormones de stress et de déclencher le relâchement d’autres hormones bénéfiques comme la sérotonine et la dopamine. Ces hormones du bien-être éteignent la réponse au stress et permettent à la santé et à la guérison de prendre place.12

Les effets de l'ajustement chiropratique sur le cerveau

Les recherches de la Dre Heidi Haavick, chiropraticienne, démontrent que la subluxation perturbe la communication entre le corps et le cerveau. « Un cerveau qui reçoit des informations distorsionnées ne peut répondre adéquatement au monde qui l’entoure. C’est là que les chiropraticiens ont la possibilité d’intervenir : dans la façon que le cerveau reçoit, s’adapte et interprète le stress. »12

Le docteur David Fletcher, chiropraticien, illustre bien l’impact du stress sur la colonne vertébrale et l’ensemble du corps12 :

« La colonne vertébrale a trois couches : les muscles, les articulations et le système nerveux. Lorsque les divers stress ne sont pas gérés adéquatement (ou sont trop importants), nous ressentons d’abord des tensions musculaires, puis viendront les douleurs au dos (couche articulaire). En troisième lieu, le stress affectera le système nerveux et divers troubles de santé pourraient apparaître (parce que le système nerveux connecte le cerveau et le corps). »

« En chiropratique, oui on veut traiter les problèmes de dos et les tensions musculaires, mais nous sommes particulièrement préoccupés par l’atteinte du système nerveux. L’atteinte de la 3e couche par le stress entraîne divers problèmes de santé et empêche le corps de se guérir seul. En tant que chiropraticien, on peut d’abord aider le corps à mieux s’adapter grâce aux ajustements chiropratiques, mais aussi aider le patient à réduire le stress en lui prodiguant divers conseils sur les saines habitudes de vie pour qu’il puisse cheminer vers une santé optimale. »

Se calmer les nerfs!

Pour retrouver l’équilibre de notre système nerveux, nous pouvons donc jouer sur deux fronts.

  1. Reconnaître, réduire et gérer les stress (agents stresseurs) → environnement sain, techniques de gestion de stress, introspection…
  2. Renforcer la capacité de notre corps à s’adapter aux divers stress qui nous assaillent → chiropratique, activité physique, alimentation saine et variée, sommeil…

En s’alimentant, en bougeant et en se reposant de façon optimale, on réduit les agents stresseurs et on donne les outils nécessaires à notre corps pour mieux affronter ceux qui restent.

Bouger pour réduire le stress

La méditation, le yoga, le Pilates, l’exercice physique, les bains de forêt5, la marche, la technique de libération émotionnelle6, la lecture, la visualisation et les techniques de respiration sont autant de bonnes façons d’apprendre à mieux gérer le stress et à décrocher. Il en existe des dizaines, choisissez celle qui vous convient.

Une alimentation riche en bons gras (saumon, avocat, graines de chia, lin, chanvre) contribue à la santé du système nerveux et peut aider le corps à mieux s’adapter aux différents stress. Les aliments à forte teneur en antioxydants (baies, raisins, légumes verts, chocolat noir, etc.) neutralisent les radicaux libres causés par le stress.

Des suppléments de magnésium (les réserves de magnésium baissent rapidement dans les cas de stress chronique), de vitamines (A, C et E particulièrement) et d’ashwaganda (plante adaptogène qui réduit l’anxiété) peuvent aussi être bénéfiques8 chez certaines personnes. Consultez un professionnel de la santé pour connaître ceux qui vous conviennent.

N’oubliez pas que la gestion du stress se fait au quotidien, ce n’est pas juste une affaire du dimanche.

 

Références
1. Centre d’études sur le stress humain : www.stresshumain.ca/le-stress/comprendre-son-stress/source-du-stress.html
2. « Le stress peut-il vous tuer? » http://french.mercola.com/sites/articles/archive/2017/03/16/effets-du-stress.aspx
3. Clinique Mayo : “Stress symptoms, effects on your body and behavior”. http://www.mayoclinic.org/healthy-lifestyle/stress-management/in-depth/stress-symptoms/art-20050987?pg=1
4. Clinique Mayo : “Stress relief”. http://www.mayoclinic.org/healthy-lifestyle/stress-management/basics/stress-relief/hlv-20049495
5. « Prendre un bain de forêt. » http://plus.lapresse.ca/screens/d4ee21dd-71b0-4b90-9afe-7cff28068425%7CTO9eZ-tEA9a4.html
6. La technique de libération émotionnelle : http://eft.mercola.com/
7. http://www.foodmatters.com/article/emotional-stress-how-chronic-emotional-stress-can-ruin-your-health
8. Spinal Research : “Chronic Stress – The Effects On Your Brain”. https://spinalresearch.com.au/chronic-stress-effects-brain/
9. http://www.dynamicchiropractic.com/mpacms/dc/article.php?id=31977
10. https://www.mindbodygreen.com/0-21980/constantly-stressed-exhausted-8-ways-to-heal-from-adrenal-fatigue.html
11. https://www.mindbodygreen.com/articles/the-best-foods-for-adrenal-support
12. “Stress – The Brain-Body Connection”. https://spinalresearch.com.au/stress-brain-body-connection/
13. “Stress, Distress and the Human Spirit”. https://spinalresearch.com.au/stress-distress-human-spirit/
14. http://chiropracticadvocate.com/blog/
15. https://spinalresearch.com.au/the-stress-series-part-1-stress-physiology-a-central-theme-in-chiropractic/
16. https://spinalresearch.com.au/the-stress-series-part-2-the-chiropractors-role-in-stress-management/

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