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Douleur chronique : astuces et pistes de solution

La douleur peut se définir comme une sensation physique désagréable. Lorsqu’elle persiste pendant plus de 3 mois, on parle alors de douleur chronique. Qu’elle soit chronique ou non, légère ou vive, la douleur sera ressentie par tous et chacun à un moment ou un autre, et ce, sans exception. La douleur chronique est un phénomène très complexe et cet article saura mettre en lumière ses différentes facettes tout en vous exposant des pistes de solution afin de mieux l’apprivoiser.

La douleur : un phénomène complexe et subjectif

La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable. Elle est subjective, c’est-à-dire qu’elle varie selon les individus. Elle peut être influencée par plusieurs facteurs :

  • Les croyances
  • La culture
  • Les conditions de santé associées
  • L’état émotionnel (ex.: sentiment de peur, d’anxiété)
  • L’environnement

C’est ce concept de “facettes multifactorielles” qui la rend si complexe. Vous n’avez qu’à penser aux femmes qui choisissent et peuvent accoucher de façon physiologique (sans aide médicale) en comparaison à celles qui demandent une médication afin de soulager la douleur. Il s’agit d’un exemple très facile à comprendre. La douleur est modulée et perçue de façon différente pour chaque femme, selon ses expériences, ses besoins et son environnement. Au départ, ses croyances, sa culture et ses expériences l’orienteront vers l’une ou l’autre des 2 options mentionnées précédemment. Au cours de l’accouchement, l’expérience vécue (douleur, émotions, environnement) influencera sa prise de décision.

La douleur : quel chemin emprunte-t-elle?

La perception de la douleur passe nécessairement par le système nerveux. Son chemin est précis, allant de la zone impliquée (exemple : endroit où l’on se blesse) jusqu’à la zone d’intégration au niveau du cerveau qui créera une réponse physique.

Lorsqu’on est en contact avec un stimulus douloureux, le corps réagit : c’est ce que l’on appelle un arc réflexe.

  1. Le corps est en contact avec un stimulus douloureux
  2. Un neurone sensitif au niveau de la peau ressent le stimulus
  3. Ce neurone se rend jusqu’à la moelle épinière
  4. Rendu à la moelle épinière, il entre en contact avec un second neurone qui se dirige vers le cerveau pour intégrer l’information douloureuse
  5. Un autre neurone (neurone moteur) part de la moelle épinière et se rend à un muscle qui fera en sorte que le corps s’éloigne du stimulus

Ce concept est mis à l’avant dans un contexte de stimulus douloureux précis, dans le sens où le corps est exposé à un élément de douleur :

  • Mettre la main sur un rond de poêle chaud
  • Se piquer le doigt sur une aiguille
  • Marcher sur un jouet
  • etc.

Le retrait du membre impliqué se fait instantanément lorsque le cerveau intègre la douleur puisque le corps cherche à se protéger. La douleur a donc un rôle essentiel puisqu’elle permet de fuir un élément potentiellement dangereux.

L’intégration de la douleur au cerveau est complexe. Plusieurs structures cérébrales participent au “décodage” de la douleur. Une fois rendu à la moelle épinière, le chemin pris par la douleur se rend au tronc cérébral. Ensuite, le thalamus entre en ligne de compte. C’est lui qui joue le rôle d’intégration de la douleur. Il reçoit les informations nerveuses, les analyse et les transmet au cortex cérébral.

Douleur aiguë et douleur chronique : quelle est la différence?

La douleur aiguë est une douleur qui est récente. Elle est présente depuis moins de 3 mois. Comme mentionné précédemment, elle est nécessaire afin de permettre au corps de s’ajuster à un stimulus potentiellement nocif. En conséquence, le corps la perçoit et débute un processus de protection (guérison ou autre, selon le cas). Lorsqu’elle dépasse cette période, elle devient chronique. La chronicité de la douleur n’apporte plus l’information nécessaire au corps afin qu’il régule la situation. La douleur chronique devient donc en elle-même une condition à traiter et non une réaction à une problématique externe.

Une douleur chronique peut s’installer de différentes façons :

  • Mauvaise communication dans la chaîne de transmission des informations sensorielles (neurones, tronc cérébral, thalamus, cortex…)
  • Mauvais fonctionnement d’une des structures impliquées dans l’encodage de la douleur (AVC ciblant ces structures, trouble neurologique quelconque)
  • Secondaire à une condition chronique (cancer, arthrite, diabète, etc.)
    Une condition chronique envoie des informations douloureuses en continu dans le système nerveux. En conséquence, il y a une adaptation et la douleur devient chronique.
  • Secondaire à un traumatisme non traité ou chronique (hernie discale, séquelle d’entorse, etc.)
    Les traumatismes peuvent provoquer des modifications dans la transmission de l’information nerveuse. Il peut en résulter des sensations de douleurs malgré l’absence de stimulus douloureux.
  • Secondaire à un syndrome douloureux primaire (migraine chronique, lombalgie, etc.)
  • Le côté environnemental dans lequel on se retrouve
    Certains facteurs environnementaux (côté psycho social, travail, famille, etc.) peuvent avoir un impact sur la chronicité de la douleur.

Des millions de Canadiens sont atteints de douleurs chroniques diverses :

En plus de la douleur qu’ils ressentent, ils sont souvent plus à risque de développer d’autres conditions comme la détresse psychologique et l’insomnie. Ils font également partie de ceux qui s’absentent plus souvent du travail.

Douleur chronique : pistes de solution naturelles

La douleur chronique peut être aidée de différentes façons.

1. La chiropratique

Ayant comme objectif d’optimiser le fonctionnement du système nerveux, la chiropratique pourrait grandement faire partie du plan de match des patients atteints de douleur chronique.

2. Mettre de côté les aliments transformés

En favorisant une alimentation saine, équilibrée et naturelle, le corps humain s’assure de recevoir les nutriments essentiels. De plus, les aliments de bonne qualité ne contribuent pas à l’inflammation, ce qui est bénéfique pour la fonction du système nerveux.

3. Être actif

Bouger fait partie des conseils de base pour bien des conditions, même s’il est question de douleur. L’activité physique permet au corps de se régénérer et à l’esprit de s’aérer. En conséquence, les bienfaits sont majeurs. L’apport en oxygène aide grandement au niveau de la gestion de la douleur.

4. Avoir un esprit reposé

Comme mentionné précédemment, l’environnement dans lequel on se retrouve agit directement sur nos perceptions. Être dans un environnement stressant n’aide en rien à améliorer la condition de santé. En ce sens, favoriser le calme est essentiel. Le yoga, la méditation, certaines techniques de respiration et une hygiène de sommeil sont des moyens efficaces pour cultiver un état de bien-être physique et mental.

En considérant le corps humain dans sa globalité, gageons que vous saurez désormais quoi faire afin d’optimiser votre santé et éloigner la chronicité!

 

Source, telle que consultée le 22 novembre 2023

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-neurologiques/douleur/douleur-chronique#:~:text=Une%20douleur%20chronique%20entra%C3%AEne%20ou,exp%C3%A9rience%20globale%20de%20la%20douleur

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Le squelette humain : pourquoi est-il si important?

Composé de plus de 200 os, le squelette de l’homme est impressionnant. Si le fonctionnement du corps humain repose sur un amalgame de différentes structures, le système squelettique fait sans aucun doute partie de ceux qui jouent un rôle de premier plan. Dans cet article, vous découvrirez les diverses fonctions des os, comment ils se construisent et surtout, vous réaliserez que les squelettes ne servent pas juste à faire peur à l’Halloween!

Les os et le calcium : un duo essentiel à l’homme

Les os sont des structures rigides composées de protéines et de minéraux. L’un de ces minéraux est le calcium (il est le minéral le plus abondant dans le corps) et il est indispensable à différentes fonctions de l’organisme :

  • Formation des os, évidemment!
  • Formation des dents
  • Fonctionnement de plusieurs enzymes
  • Coagulation sanguine
  • Fonction cardiaque normale (rythme cardiaque)
  • Contraction musculaire

Environ 99 % du calcium de l’organisme se retrouve dans les os. En tout temps, le corps contrôle les besoins de calcium sanguin. Le calcium se déplace donc des os vers le sang et du sang vers les organes selon les besoins.

Le contrôle du calcium sanguin est régulé par 2 hormones : la parathormone et la calcitonine.

1. La parathormone

Cette hormone est sécrétée par les glandes parathyroïdes, qui sont situées de chaque côté de la glande thyroïde. Elle joue son rôle de différentes façons :

  • Lorsque le taux de calcium sanguin diminue, les parathyroïdes sécrètent plus de parathormone, ce qui favorise la libération de calcium dans le sang par les os.
  • Lorsque le taux de calcium sanguin augmente, les parathyroïdes sécrètent moins de parathormone, ce qui diminue la quantité de calcium libéré dans le sang.

2. La calcitonine

Cette hormone est produite par la thyroïde et elle a comme fonction d’abaisser le taux de calcium sanguin.

Un apport adéquat de calcium dans l’organisme assure donc une fonction optimale de plusieurs systèmes du corps humain.

  • Chez l’enfant, le calcium permet la croissance osseuse
  • Chez l’adulte, le calcium aide au maintien du capital osseux
  • Chez la personne du bel âge, le calcium aide à la prévention de l’ostéoporose

Concernant la densité osseuse, il est facile de comprendre que si le calcium assure une bonne structure au niveau de l’os, un manque de ce minéral affaiblit sa matrice. Au lieu d’avoir un os dense, on pourra se l’imaginer comme un fromage suisse : il sera parsemé de petits trous, ce qui le rendra moins résistant.

Le processus de remodelage osseux est important à comprendre : il s’agit d’un état continuel de dégradation et de reconstruction (production) de la matrice osseuse suite à l’adaptation de l’os à son environnement et aux demandes de l’organisme. Ce remodelage a un impact sur la forme et la densité de l’os. Pendant la croissance, la production osseuse surpasse la dégradation, ce qui permet la croissance. Plus on avance en âge, moins cette production est importante. Vers l’âge de 30 ans, la densité osseuse est à son état maximal et par la suite, le processus de dégradation osseuse est plus important que sa production, ce qui entraîne une diminution de la densité.

Comme une image vaut mille mots, nous nous permettons de reprendre un schéma que nous vous avons partagé dernièrement dans un article sur l’entraînement fonctionnel et qui concerne la densité osseuse et l’âge :

Un squelette en santé : comment y parvenir

Partant du principe que la santé de l’os passe nécessairement par un taux de calcium adéquat dans le sang, il est facile de comprendre que le maintien de ce taux est essentiel. Comment faire en sorte qu’il soit optimal? En passant par une alimentation qui en contient sous forme assimilable!

Depuis très longtemps, on associe le calcium aux produits laitiers. Cependant, plusieurs autres aliments contiennent du calcium :

  • Les légumes verts
    Chou, brocoli, chou frisé (kale), roquette
  • Les poissons
    Le saumon en conserve avec arêtes, les sardines, les palourdes
  • Les légumineuses
  • Le tofu

La vitamine D, elle? Quel est son rôle?

Quel est le lien avec la vitamine D, les os et le calcium? Il est fort simple puisque la vitamine D permet au calcium d’être absorbé par l’organisme. Lorsque consommé, le calcium doit être absorbé afin qu’il puisse jouer ses différents rôles au sein de l’organisme.

La vitamine D peut être obtenue de différentes façons :

  • Par l’exposition aux rayons UVB (soyez prudents!)
  • Par l’alimentation (œufs, poissons gras comme le saumon)
  • Par la prise de suppléments

Les 3 rôles majeurs du système squelettique

Le squelette est essentiel à la survie. Maintenant que vous savez comment le préserver, voici les bienfaits qui sont à votre portée lorsque vous prenez soin de le préserver :

1. Le squelette donne la forme au corps

Bien au-delà de l’esthétisme, le squelette permet au corps d’avoir la forme qu’on lui connaît.

2. Le squelette protège les organes

  • Le cerveau est protégé par le crâne
  • Le cœur et les poumons sont protégés par la cage thoracique
  • La moelle épinière est protégée par la colonne vertébrale

3. La moelle osseuse, qui aide à la fabrication des cellules sanguines, est contenue dans les os longs et plats (ex.: sternum et hanches) du squelette

La moelle osseuse fabrique les cellules sanguines :

  • Les globules rouges, qui transportent entre autres l’oxygène partout dans l’organisme
  • Les globules blancs, qui jouent un rôle dans la défense immunitaire
  • Les plaquettes, qui préviennent les saignements et aident à la coagulation (formation de caillot pour arrêter le saignement)

Une fois les cellules sanguines bien construites, la circulation sanguine leur permet de se rendre partout dans l’organisme. Les organes sont oxygénés, ce qui permet leur fonctionnement optimal. Les caillots se forment aux endroits nécessaires. Le système immunitaire remplit son rôle de défense.

Ces 3 fonctions ne vous laissent sans doute pas indifférent, n’est-ce pas? Gageons qu’à partir de maintenant, vous ne verrez plus les déguisements de squelette de la même façon! ☺

 

Sources, telles que consultées le 25 octobre 2023 :

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-hormonaux-et-m%C3%A9taboliques/%C3%A9quilibre-%C3%A9lectrolytique/pr%C3%A9sentation-du-r%C3%B4le-du-calcium-dans-l-organisme

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Manque de sommeil et fatigue : conditions sous-jacentes et pistes de solutions

Selon les statistiques, 33 % des adultes canadiens ne dorment pas assez. Fortes sont les raisons de croire que ce soit la même chose à la grandeur de la planète. Quelles sont les raisons qui justifient cette proportion? Comment pourrions-nous améliorer notre sort et ainsi améliorer notre santé globale en tant que société? Cet article mettra en lumière les différentes causes associées au trouble du sommeil et vous proposera des pistes de solution simples et efficaces pour y remédier.

Trouble du sommeil : les faits

Le trouble du sommeil peut se traduire de différentes façons. En effet, il ne se limite pas au simple fait d’avoir de la difficulté à s’endormir. Puisqu’il peut être causé par différentes conditions, le trouble du sommeil peut devenir complexe à contrôler.

Statistiquement parlant, voici ce que les Canadiens rapportent quant à la qualité de leur sommeil :

  • 50 % des Canadiens ont de la difficulté à s’endormir ou à rester endormi
  • 20 % des Canadiens trouvent que leur sommeil n’est pas suffisamment réparateur
  • 33 % des Canadiens avouent avoir de la difficulté à rester éveillés pendant les heures de travail

Des statistiques sont également disponibles quant à la quantité de sommeil insuffisante qui devrait varier entre 7 et 9 heures par nuit pour un adulte :

  • 25 % des adultes canadiens de 18 à 34 ans disent ne pas avoir une quantité de sommeil suffisante
  • Ce pourcentage est de 33 % pour les 35 à 64 ans
  • Il est de 25 % pour les 65 à 79 ans

Sachant que le sommeil est essentiel pour l’atteinte et/ou la poursuite d’une santé optimale, mettre en lumière ce qui cause un trouble du sommeil et déterminer la marche à suivre pour remédier à la situation est primordial.

Le sommeil et ses phases

Avant de parler des différents troubles associés au sommeil, apprenons-en davantage sur le sommeil lui-même.

Le sommeil est directement lié au cycle circadien. Ce dernier se qualifie comme notre horloge biologique. Ce cycle dure 24 heures et il contrôle entre autres la production de mélatonine, l’hormone qui informe le corps humain sur la présence ou non de lumière et sur l’alternance entre le jour et la nuit. Concrètement, le cycle circadien influence le sommeil et ses phases.

Une nuit de sommeil est généralement composée d’une succession de périodes de sommeil lent (3 phases) et de sommeil paradoxal (1 phase). Ces 4 phases forment un cycle et une nuit comporte généralement entre 4 à 6 cycles.

Les 3 phases du sommeil lent sont celles-ci :

1. N1 – sommeil léger

Pendant cette phase, le dormeur se détend et il devient insensible aux stimulations corporelles et oculaires. Son rythme cardiaque ralentit et sa respiration devient plus calme et régulière. Il n’est pas totalement insensible aux stimulations extérieures et peut être réveillé par un bruit ou des changements de température. Il s’agit d’une phase de transition.

2. N2 – sommeil lent

Même si le sommeil est léger, cette phase est celle où le dormeur est bien endormi.

3. N3 – sommeil lent profond

Pendant cette phase, le corps ne bouge plus, l’activité cérébrale est ralentie et il est difficile de se réveiller.

Ces phases sont détectables, entre autres, en fonction de l’activité et de la fréquence des ondes cérébrales.

Le sommeil paradoxal est quant à lui caractérisé par une activité cérébrale qui ressemble à celle de l’état d’éveil. Pendant cette phase, le dormeur présente des mouvements oculaires rapides (rapid eye movement – REM) et c’est pendant cette dernière que les rêves sont les plus intenses.

Quoiqu’elles puissent varier en termes de durée, ces phases se succèdent toujours, et ce, chez chaque individu.

Trouble du sommeil : comment le définir

Comme mentionné d’entrée de jeu, le trouble du sommeil peut prendre différentes directions. C’est ce qui peut parfois le rendre complexe. Le résultat reste le même :

  • Fatigue
  • Irritabilité
  • Impatience
  • etc.

En gros, le trouble du sommeil est un état qui affecte l’endormissement (passage de l’état de veille au sommeil), le sommeil ou la vigilance (capacité de réaction de l’organisme). Voici quelles sont les causes les plus communes de troubles liés au sommeil.

1. Trouble lié au cycle circadien

Lorsque le cycle circadien est déréglé, les différentes phases du sommeil sont impactées. Ce dernier peut être affecté par ces situations :

  • Décalage horaire
  • Travailler à un poste dont l’horaire est irrégulier
  • Endormissement et réveil à des heures irrégulières (non constant)
  • Être alité longtemps
  • Cécité ou non-exposition à la lumière du soleil sur de longues périodes
  • Prise de certains médicaments
  • Maladie (ex.: cancer)
  • Génétique
  • Trouble anxieux

Les troubles du sommeil liés au cycle circadien auront comme impact de devancer ou retarder le moment où la fatigue et le désir de se coucher se présentent.

2. Apnée du sommeil

L’apnée du sommeil se définit comme le ralentissement ou l’arrêt suivi de la reprise de la respiration pendant le sommeil. Le plus souvent, elle est causée par une obstruction des voies respiratoires quand les tissus mous du fond de la gorge se relâchent, parce que les voies respiratoires sont étroites, que la langue est épaisse ou qu’il y a un surplus de tissus adipeux dans la gorge.

3. Insomnie

L’insomnie se traduit par une difficulté d’endormissement ou à la capacité de maintenir le sommeil pendant la nuit. Très fréquente, elle peut être causée par plusieurs facteurs et est souvent la conséquence de quelque chose d’autre :

  • État de stress quelconque
  • Mauvaise hygiène de sommeil en général
  • Trouble du sommeil comme l’apnée du sommeil et les troubles du cycle circadien
  • Environnement de sommeil inadéquat (bruit, lumière)
  • Utilisation des écrans
  • etc.

4. Douleurs limitant le sommeil

Il est fréquent de voir des gens rapporter des douleurs les empêchant de dormir. Le résultat reste le même : on peut avoir de la difficulté à s’endormir, on peut se réveiller fréquemment et on souffre de fatigue le jour. Ce n’est pas à négliger et il pourrait alors être très intéressant de consulter votre chiropraticien afin qu’il puisse évaluer votre santé neurovertébrale.

Trouble du sommeil : pistes intéressantes

Une fois les conditions ciblées, il peut être intéressant de trouver des solutions afin d’améliorer le sommeil. Les saines habitudes de vie liées au sommeil comme celles-ci sont primordiales :

  • Éviter l’alcool, la caféine et la nicotine avant le coucher
  • Avoir un horaire de sommeil régulier
  • Utiliser des techniques de détente comme la pleine conscience et la méditation
  • Avoir un environnement de sommeil calme
  • Éviter les écrans une heure avant le coucher
  • Avoir un matelas et un oreiller adéquats
  • Ne pas faire de siestes de plus de 30 minutes
  • Pratiquer l’activité physique régulièrement

La méthode du contrôle du stimulus peut aussi être utilisée afin de maximiser le lien entre le lit et le sommeil. Elle se compose comme ceci :

  1. Aller au lit seulement lorsque la fatigue se fait sentir, peu importe l’heure
  2. Avoir une routine de préparation au sommeil une heure avant le coucher (laver les dents, mettre son pyjama)
  3. Garder le lit seulement pour dormir
  4. Sortir du lit et changer de pièce si l’endormissement n’est pas arrivé après 10 ou 20 minutes (en profiter pour relaxer ou méditer)
  5. Se lever toujours à la même heure
  6. Ne pas faire de sieste le jour (maximum 30 minutes)

Avec tous ces conseils, gageons que vous n’aurez plus la tête dans les nuages après vos nuits de sommeil!

Sources, telles que consultées le 22 août 2023

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/adultes-canadiens-dorment-suffisamment-infographique.html

https://www.nationalgeographic.fr/sciences/les-secrets-des-quatre-phases-du-sommeil#:~:text=PHASE%201%20%3A%20ENDORMISSEMENT%20ET%20D%C3%89CONNEXION&text=Nos%20r%C3%A9cepteurs%20sensoriels%20se%20d%C3%A9connectent,langage%20et%20de%20la%20conscience

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/troubles-du-sommeil/troubles-du-rythme-circadien#:~:text=Les%20troubles%20du%20rythme%20circadien,de%20sommeil%20et%20de%20veille

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Été 2023 : des vacances santé inoubliables

Vivement les vacances! Sachant que le travailleur moyen a 4 semaines de vacances par année, pourquoi ne pas en profiter pour les rendre extraordinaires et santé à la fois? Puisque notre rôle est d’optimiser votre santé, nous avons pensé vous conseiller sur comment faire de vos vacances 2023 les plus merveilleuses qui soient. Cet article mettra en lumière des astuces et conseils santé qui vous permettront de passer du bon temps en famille cet été.

Penser léger en partant, c’est gagnant!

C’est bien le temps des vacances, non? Commencez d’abord par mettre à l’avant-plan la définition même de ce terme, qui se veut être un temps d’arrêt. Ne quittez pas le travail en vous disant que vos vacances devront être réglées au quart de tour afin de profiter de chaque instant! Ne tombez pas dans le piège de retourner au travail pour vous reposer de vos vacances! Trop de gens ont tendance à se mettre de la pression quant aux activités à faire. Allez-y plutôt avec l’intention de les rendre agréables et saines à la fois. La légèreté a toujours sa place, ne l’oubliez pas. En conséquence, votre esprit sera tout aussi reposé que votre corps. Pour commencer, voici comment vous pourriez rendre votre période de vacances plus légère. Par la suite vous pourrez les optimiser en prenant en considération nos astuces santé.

La légèreté, c’est la capacité à modifier une habitude sans se soucier du résultat. C’est prendre le temps de prendre le temps, de voir les choses différemment pendant cette période différente de l’année.

Vacances santé : comment y parvenir

Maintenant que vous comprenez que les habitudes peuvent être modifiées, ajoutez des astuces santé qui vous permettront d’optimiser vos vacances.

1. Planifiez pour vous amuser

Oui, nous venons de vous dire que la légèreté a sa place pendant la période des vacances. Détrompez-vous : la planification n’ajoutera pas nécessairement de la lourdeur à vos vacances. Au contraire, elle contribuera en quelque sorte à les alléger.

  • Planifier les repas
    À moins que vous partiez une semaine complète dans un tout-inclus, vous aurez sans doute besoin de planifier certains repas. Profitez de l’occasion pour leur ajouter une touche de fraîcheur. Pas de changement, pas d’agrément!
  • Planifier quelques activités sans en faire une maladie
    Comme mentionné d’entrée de jeu, les vacances reposent sur le principe d’un temps d’arrêt. Bien que nous vous disions de ne pas surcharger ce temps, planifier quelques sorties ou activités permet de réaliser des choses – petites ou grandes – qu’on attend depuis longtemps. C’est génial quand on y pense! Pour le reste, se laisser aller au gré du temps peut être une excellente façon d’agrémenter ce temps d’arrêt.

2. De l’eau, encore et toujours

L’hydratation est essentielle pour le corps humain, encore plus lors des journées chaudes et humides comme on les connaît depuis quelques étés. Le corps humain est composé en majorité d’eau et puisque la chaleur nous en fait perdre une bonne quantité, il est important de boire. En conséquence, on évite la déshydratation.

Prenez l’habitude de partir avec une gourde par personne afin de les remplir aux endroits prévus à cet effet. De plus, le fait de traîner sa bouteille d’eau permet de conserver cette bonne habitude plutôt que de vous laisser tenter par des boissons moins optimales et qui amputent votre budget vacances. Entendons-nous : la coupe de vin ou la bière ne sont pas interdites, loin de là! L’eau permet de vous supporter tout au long de votre journée, surtout lorsque l’alcool fait partie des plans!

3. Le soleil avec parcimonie

Les rayons UVB du soleil permettent à votre corps de synthétiser de 80 % à 90 % de votre apport en vitamine D. Ils sont importants puisque la vitamine D est essentielle à la santé de vos os et de votre système immunitaire. D’un autre côté, l’impact néfaste des rayons de soleil sur votre état de santé est réel lorsque l’exposition n’est pas bien planifiée. Il n’est pas question de ne pas profiter des rayons, soyez sans crainte! Néanmoins, une exposition prolongée sans être protégé adéquatement n’est pas recommandée. Pensez à mettre ces conseils en pratique :

  • Exposez-vous en moyenne de 10 à 15 minutes (maximum 30 min. selon les types de peau)
  • Profitez des rayons au minimum 3 fois par semaine (idéalement tous les jours)
  • Sachez que le meilleur moment pour l’absorption des rayons UV se situe entre 11 h et 14 h
  • Exposez minimalement les mains, les avant-bras et le visage
  • Utilisez un écran solaire

4. Bouger au quotidien

Que vous soyez à l’hôtel, à la maison ou en visite, pensez à bouger chaque jour. Les installations des hôtels offrent généralement des salles d’entraînement. Si ce n’est pas le cas, la marche demeure toujours l’exercice par excellence. Voici comment bouger chaque jour pendant vos vacances :

  • La marche en sentier, à la campagne et même en ville
  • Le paddlebord sur le lac près du chalet de votre amie
  • Une balade à vélo
  • Une séance de yoga sur la plage
  • Un jogging au lever du soleil
  • Un entraînement en salle à l’hôtel

5. Un moment sans réseau

Oui oui! Vous avez bien lu! Pas de réseau internet pendant un certain temps! On pense d’abord aux enfants qui pourraient rouspéter, mais nous sommes convaincus que ce n’est pas plus facile pour les parents, n’est-ce pas? Troquez le temps d’écran par une partie de cartes, un feu de soirée ou une activité nouvelle! Limitez-vous à la prise de vos courriels et la visite de vos réseaux sociaux une seule fois par jour.

6. Se gâter et éviter les excès

C’est possible, le saviez-vous? Le gros bon sens a toujours sa place, ne l’oubliez pas! Une bouteille de vin, ça se referme avec un bouchon hermétique… et le sac de chips aussi! En vacances, l’alcool, la nourriture et le soleil sont souvent “consommés” en même temps. L’un influence l’autre et vice versa, donc pensez à garder en tête le conseil sur l’hydratation : alterner entre le vin et l’eau vous permettra de profiter pleinement de votre journée plus longtemps!

Bonnes vacances!

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Alliez neuroplasticité et légèreté pour optimiser votre été!

Faites-vous partie de ceux et celles pour qui l’été est aussi la saison des “il faudrait que”? Il faudrait que je me remette à faire du sport. Il faudrait que je sois plus en forme. Il faudrait que je bouge plus. Il faudrait que je joue plus dehors avec les enfants.

Vous savez que l’une de nos missions en tant que chiropraticiens est de vous éduquer sur la santé optimale, n’est-ce pas? Avec le texte qui suit, vous comprendrez qu’il est possible de passer un été à s’amuser sans nécessairement se mettre une pression de performance sur les épaules. Vous serez plus légers, croyez-nous!

Santé globale et plaisirs de l’été : quel est le lien?

D’entrée de jeu, nous vous avons dit que l’une de nos missions était de vous guider vers la santé optimale. Pour nous, la santé représente beaucoup plus que l’absence de maladie. Elle se veut être un tout qui n’englobe pas seulement le physique. De par notre vision, nous souhaitons amener nos patients à avoir un système nerveux qui fonctionne optimalement tout en prônant les saines habitudes de vie :

Ces habitudes représentent pour nous des ancrages très importants pour l’obtention d’une santé optimale. Pour nos patients, il est facile de les comprendre puisqu’ils sont associés à des concepts concrets.

En parallèle avec ces concepts, il y a également le bien-être émotionnel et mental qui est essentiel à un état de santé optimal. Il est plus abstrait, mais tout aussi important. C’est d’ailleurs sur lui que nous nous baserons pour mettre de l’avant les informations contenues dans cet article.

Pourquoi? Parce que nous croyons fermement que le fait d’être bien avec soi-même nous pousse à être en accord avec nos actions, ce qui contribue sans contredit au fait d’être aligné tout en éliminant les émotions superflues et non essentielles. Évidemment, c’est encore plus facile à réaliser lorsque la santé physique est optimale, d’où l’importance de comprendre que la santé, c’est un tout!

En étant en accord avec nos actions, les “il faudrait que” disparaissent. Ils deviennent superflus et n’ont plus leur place. En conséquence, le temps passé à se questionner inutilement se transforme automatiquement en possibilités infinies liées au plaisir, au bien-être et à l’intégrité envers soi-même.

Quel est le lien scientifique entre mes pensées et mon été de rêve?

La neuroplasticité, vous connaissez? Ce concept est complexe et simple à la fois. À des fins de compréhension, voici comment vous pouvez vous l’imaginer.

Prenons premièrement l’exemple d’une douleur physique :

  1. Chaque stimulus (physique ou mental) envoie une information au cerveau, ce qui crée des connexions entre les neurones afin que le corps s’y adapte et maintienne un état ressemblant le plus possible au bien-être.
  2. En présence d’une douleur au dos, par exemple, le corps cherche à se protéger afin de limiter la sensation de douleur. Plus les signaux persistent, plus il envoie des signaux nerveux qui permettent aux muscles de se contracter, à l’inflammation de s’installer et à la sensation de douleur d’être moins présente. En d’autres mots, le corps s’adapte à son environnement.
  3. Plus il y a persistance, plus l’adaptation devient un état constant. Comme si c’était une nouvelle réalité dans laquelle les muscles sont continuellement en réaction pour limiter la douleur. Vous comprendrez que c’est “bon” pour limiter la douleur, mais “moins bon” pour une santé optimale, car les muscles sont toujours en réaction.
  4. Éventuellement, la douleur finit tout de même par s’installer puisque le corps ne peut plus compenser. Généralement, c’est à ce moment que les gens consultent afin d’améliorer leur condition. Comme le corps compense depuis un certain temps, les résultats peuvent être difficiles à obtenir, puisqu’il faut l’aider en créant de nouvelles connexions visant à rétablir l’équilibre.
  5. Sans suivi, on entre dans un cercle vicieux impliquant des tensions musculaires, des compensations et de la douleur.

Si elle joue un rôle dans l’adaptation du corps à la douleur, la neuroplasticité donne aussi tout son sens à la pensée positive et au fait de poser des actions pour lesquelles on est en accord. Le principe est le même : plus on est stimulé d’une façon, plus cette façon devient notre réalité. Pourquoi donc se priver de poser des gestes qui nous rejoignent, n’est-ce pas?

En lien avec les “il faut que” de l’été, le fait de prendre action et assumer nos choix vient donc créer un mouvement positif autour de cette saison. À partir de maintenant, prenez la décision de faire les choses pour vous et non pour les mauvaises raisons!

  1. Jouez dehors le temps qu’il faut avec vos enfants
  2. Faites de nouveaux sports simplement pour le plaisir
  3. Ne vous limitez pas et osez faire quelque chose de nouveau
  4. Si vous ne voulez pas un horaire précis, ne vous l’infligez pas
  5. Pensez à joindre des moments de gratitude à vos activités

Suite à cette prise de conscience, vous verrez automatiquement la pression de performance tomber et sans que vous le sachiez, vous trouverez légèreté et liberté dans toutes vos activités.

Une fois cette énergie bien installée, c’est à ce moment que vous trouverez le moyen de vous dépasser, si c’est ce que vous souhaitez!

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Les 4 meilleurs trucs afin d’optimiser votre suivi chiropratique (et votre santé globale)

La vision globale de la santé est au cœur de la philosophie chiropratique. Pour cette raison, votre chiropraticien se fait un devoir de vous donner, jour après jour, des conseils pour optimiser votre santé et par le fait même amener plusieurs bénéfices à votre suivi chiropratique. Cet article vous donnera une foule de conseils à mettre en pratique afin de bonifier vos rencontres chez votre chiropraticien tout en rendant votre quotidien encore plus équilibré.

La santé globale : à la base du bien-être

Rares sont ceux qui seraient prêts à dire non à un état de bien-être général, n’est-ce pas? Avec un suivi en chiropratique, la santé globale est une priorité et en conséquence, chaque action posée par votre chiropraticien sera orientée dans cette direction.

À tort, on pense que la santé se définit par l’absence de maladie. Nous pensons plutôt qu’elle devrait se définir par l’optimisation de tous les systèmes du corps humain, comme par exemple :

  • Système neuromusculosquelettique
  • Système cardiovasculaire
  • Système pulmonaire
  • Système endocrinien
  • Système sanguin
  • Système visuel
  • Système digestif
  • La peau
  • Système urinaire
  • Système reproducteur
  • Les dimensions affectives et psychologiques
  • etc.

Saviez-vous que tous ces systèmes sont contrôlés par le système nerveux? Sans lui, les connexions essentielles au fonctionnement des autres systèmes sont impossibles, ce qui peut avoir un impact important sur la santé. Un système nerveux qui ne fonctionne pas optimalement peut nuire au fonctionnement des autres systèmes. Le maximiser serait donc un atout indéniable afin de vous permettre d’avoir une santé globale à toute épreuve. Voici donc des conseils à mettre en pratique si vous souhaitez que votre système nerveux crée les meilleures connexions possibles, principalement entre vos ajustements chiropratiques.

1. Suivez les recommandations de votre chiropraticien

Lorsque débute le suivi chiropratique, votre chiropraticien vous propose une fréquence de traitement directement en lien avec votre condition. Cette recommandation est basée sur les résultats d’examens physiques effectués, son diagnostic chiropratique et son jugement clinique. Pour maximiser le fonctionnement du système nerveux et optimiser la condition de santé pour laquelle vous consultez, il est important de prendre en considération les recommandations concernant la fréquence des traitements. En prenant la décision d’investir dans votre santé, vous devez penser à long terme et suivre les conseils qui vous sont donnés. Votre santé vous remerciera!

2. Soyez actifs

Nous vous le répétons et les preuves sont faites; l’activité physique quotidienne est essentielle. Prenez en considération tout ce qui peut être obtenu lorsque vous bougez quotidiennement :

  • Augmentation de l’énergie, donc plus d’entrain et d’endurance.
  • Meilleur sommeil, donc meilleure récupération et amélioration du bien-être général.
  • Maintien de la mobilité articulaire, ce qui permet au système nerveux d’acheminer les bonnes informations aux structures impliquées.
  • Maintien des fonctions cardiovasculaires, ce qui favorise un bon apport sanguin partout dans le corps, y compris aux structures neurologiques. N’oubliez pas! Un système nerveux qui fonctionne bien, c’est la clé!
  • Stimule le système musculaire, donc aide à supporter le corps tout au long de la journée tout en apportant la force nécessaire aux différentes régions qui en ont besoin.
  • Aide à la motricité globale, ce qui encore une fois, permet au corps de maintenir son état de santé optimal et récupérer plus facilement de certaines conditions.
  • Procure un état de bien-être, car les endorphines sécrétées pendant l’activité physique sont les hormones qui sont directement liées à un état de joie et de bonheur.
  • Suite à un ajustement chiropratique, il est possible que certaines courbatures apparaissent. En pratiquant une activité physique régulièrement, votre corps est stimulé de façon continue, ce qui peut aider à éviter les courbatures.

Votre chiropraticien vous recommande d’être actif, mais vous avez peine à bouger? Pensez à votre enfant qui pousse derrière et qui aura besoin de vous longtemps, ça devrait suffire à vous convaincre!

3. Buvez, encore et toujours!

Tout comme l’activité physique, la recommandation de s’hydrater quotidiennement n’a plus de preuve à faire. En étant hydraté, vous allez chercher des bénéfices importants pour votre santé globale, tout en favorisant une bonne récupération suite à votre traitement chiropratique :

  • Les disques intervertébraux sont constitués en majorité d’eau. Il est donc important qu’ils soient hydratés, comme le reste des autres structures du corps humain. Pensez-y : en ayant un impact sur vos articulations intervertébrales, l’eau vous aide à avoir un meilleur mouvement et une meilleure posture!
  • En buvant une quantité adéquate d’eau, vous évitez l’apparition de différents effets liés à la déshydratation :

4. Favorisez une bonne posture

Bien que de plus en plus de familles consultent en chiropratique afin d’optimiser leur santé, les conditions de douleur constituent encore une bonne proportion des visites en clinique.

Partant du fait que plusieurs conditions de santé sont dues à des troubles posturaux, votre chiropraticien abordera sans doute le sujet avec vous. Optimiser un suivi chiropratique passe inévitablement par la mise en place de postures plus équilibrées, puisque si ces dernières sont en cause dans la condition qui est traitée, un changement doit être fait afin d’éviter la persistance et maximiser les chances de guérison. La santé globale, c’est une combinaison de facteurs qui, additionnés les uns aux autres, créent des résultats exceptionnels.

Chaque situation peut être améliorée et/ou adaptée afin de permettre au corps d’exprimer son plein potentiel. Comme vous avez pu le constater, il en va de même pour le suivi chiropratique et les conseils de base demeurent toujours sensiblement les mêmes.

La plupart du temps il ne s’agit que du gros bon sens, alors nous vous mettons au défi de les intégrer d’ici votre prochain ajustement!

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Les antioxydants : ces molécules aux super pouvoirs!

Véritables gardiens de votre intégrité cellulaire, les antioxydants ont de super pouvoirs. Le but de cet article est de vous en apprendre davantage quant à leurs fonctions, vous éduquer sur leur importance et vous inviter à concocter des recettes automnales qui en contiennent à la tonne. Bonne lecture!

La définition la plus simple qui soit

Les mots scientifiques sont souvent associés à tort à quelque chose d’intangible ou d’incompréhensible. Pourtant, on peut trouver leur définition seulement en les prononçant, et c’est le cas des antioxydants! Voyons voir comment vulgariser ce terme aux allures plutôt ambiguës.

Commençons par décortiquer le mot :

  1. Anti = qui atténue, empêche, inhibe ou bloque quelque chose
  2. Oxydant = ce qui oxyde
    Antioxydant = qui empêche l’oxydation

Simple, non?

Du point de vue science et alimentation, les antioxydants empêchent l’oxydation des cellules par les radicaux libres qui sont créés naturellement par notre organisme.

Les radi-quoi?

L’organisme est ainsi fait : chaque cellule se renouvelle et en se renouvelant, des radicaux libres sont formés. De façon imagée, on peut voir le radical libre comme un déchet naturel produit par le corps. Ces déchets sont hautement instables, tentent de se fusionner à d’autres cellules afin de leur transmettre leurs propriétés et ainsi créer le phénomène d’oxydation (stress oxydatif).

Le résultat de ce stress oxydatif :

  • Endommagement de l’ADN des cellules
  • Vieillissement cellulaire

Nul besoin de vous dire, toujours de façon imagée, qu’on ne souhaite pas qu’un déchet nous transmette de telles propriétés, n’est-ce pas? Puisque le corps a généralement la capacité de s’autoréguler, il crée l’équilibre nécessaire afin que le taux de radicaux libres soit adéquat dans la circulation.

Outre le renouvellement cellulaire, certains facteurs contribuent à l’apparition de radicaux libres dans le corps humain :

En revenant à la définition de l’antioxydant, on comprend donc qu’il vient contrer l’effet des radicaux libres en empêchant leur fonction de stress oxydatif.

Et ensuite?

La molécule antioxydante sert donc de barrière naturelle aux radicaux libres en les neutralisant et les empêchant d’atteindre les autres cellules. Les radicaux libres ne peuvent donc pas transmettre leurs propriétés de déchets aux cellules, comme mentionné plus haut.

Pour comprendre comment l’antioxydant neutralise la fonction des radicaux libres, il faut aller plus en profondeur dans les notions scientifiques. Voici, de façon vulgarisée, le principe de base des antioxydants :

  1. Les radicaux libres sont des molécules instables, car il leur manque un électron.
  2. Cette instabilité rend les radicaux libres très réactifs aux cellules environnantes, ce qui peut mener à l’oxydation proprement dite.
  3. Les antioxydants neutralisent les radicaux libres en leur cédant un de leurs électrons, ce qui empêche l’oxydation.

Les antioxydants et l’alimentation

Les antioxydants se retrouvent facilement dans l’alimentation. Certains aliments en contiennent plus que d’autres en raison de certaines molécules qui les composent :

  • Vitamine A
  • Vitamine E
  • Vitamine C
  • Sélénium
  • Zinc
  • Flavonoïdes
  • Caroténoïdes

Vitamine A

La vitamine A se retrouve dans divers aliments comme ceux-ci :

  • Les produits laitiers
  • Les œufs
  • Le poisson et les fruits de mer
  • Les légumes verts feuillus (chou vert, le chou frisé, les épinards et la bette à carde)
  • Le foie
  • Les fruits orangés (abricots et le cantaloup)
  • Les légumes orangés (carottes, citrouille, courge, patates douces)

Vitamine E

Les sources de vitamine E sont celles-ci :

  • Huile de germe de blé
  • Amandes, graines de tournesol, noisettes, noix de pin, arachides, noix mélangées
  • Avocat
  • Huile de tournesol
  • Asperges
  • Épinards

Vitamine C

Une foule de légumes contiennent de la vitamine C et sont une excellente source d’antioxydants :

  • Brocoli
  • Pois mange-tout
  • Chou rouge
  • Poivron
  • Chou de Bruxelles
  • Légumes-feuilles (chou frisé, roquette, chou-rave)

Les fruits contenant de la vitamine C sont ceux-ci :

  • Kiwi
  • Mangue
  • Papaye
  • Pêche
  • Fraise
  • Agrumes (orange, pamplemousse)

Le sélénium est, quant à lui, présent dans ces aliments :

  • Noix
  • Poissons et fruits de mer
  • Produits céréaliers
  • Les abats et les viandes (foie, cœur)

Ces aliments contenant du zinc pourront vous fournir une excellente source d’antioxydants :

  • Huîtres
  • Foie
  • Bœuf, veau, agneau, poulet
  • Crabe, langoustes, palourdes
  • Légumineuses
  • Graines de citrouille et de courge

Les flavonoïdes et les caroténoïdes suivants vous aideront à obtenir d’excellentes sources d’antioxydants :

  • Thé
  • Huile d’olive
  • Fruits rouges
  • Ail
  • Pomme
  • Chocolat noir
  • Raisins
  • Épinards
  • Brocoli
  • Oignon
  • Melon, abricot, mangue, pêche, carotte, pamplemousse
  • Brocolis, épinards, potiron, poivron

En automne, faisons le plein d’antioxydants!

Le cocooning et l’automne sont souvent associés à des repas savoureux. N’hésitez pas à cuisiner en famille et intégrer les antioxydants dans vos repas!

Les ragoûts, les potages, les bouillis, les boissons chaudes et réconfortantes et les collations santé sauront combler vos papilles et vos besoins en antioxydants!

 

Source, telle que consultée le 30 septembre 2022 :
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/nutriments

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Changement de saison 2022 : un automne 100 % zen

La rentrée est passée. Les journées raccourcissent. Les vêtements d’automne sont arrivés en boutique et les décorations d’Halloween aussi. La routine semble pointer le bout de son nez et nous guider tranquillement vers le prochain changement de saison. Déjà? Soyez sans crainte, il vous reste encore plusieurs belles journées estivales avant de troquer vos sandales pour vous souliers fermés. En attendant, lisez cet article afin de vous préparer efficacement au prochain changement de saison!

Prévenir pour garder le sourire

Mieux vaut prévenir que guérir, non? Bien que septembre ne fasse que commencer, pourquoi ne pas planifier les prochains mois plutôt que de repousser certaines tâches qui alourdissent le quotidien?

1. Pensez aux corvées d’automne

L’automne, avec ses couleurs magnifiques, nous permet d’apprécier le paysage québécois. Évidemment, après les couleurs viennent les terrains remplis de feuilles! Plutôt que d’attendre que la chute soit complètement terminée, raclez un peu chaque semaine afin de diminuer la charge le moment venu. Vous verrez certains bénéfices à racler plus fréquemment :

  • Diminution de la charge de travail
  • Pratique d’une activité physique plus régulière
  • Moments passés à l’extérieur
  • Diminution des courbatures en raison de la fréquence accrue de l’activité
  • Passer d’excellents moments en famille

Vous aimez jardiner mais mettre un terme à la saison vous pèse sur les épaules? Il n’y a pas de mal à couper les plants qui commencent déjà à être moins productifs. Couper des plantes qui fleurissent moins et qui changent de couleur chaque semaine vous permettra de voir la charge diminuer à coup sûr!

Qui a dit que tout le bois de chauffage devait être cordé la même journée? Dans la même ligne de pensée, un travail étalé sur plusieurs journées n’a jamais tué personne!

2. Planifiez les journées de mise en conserve

Betteraves, tomates, carottes, haricots! Que de bons légumes à mettre en conserve, n’est-ce pas? Préparez-vous à l’avance afin de rendre la tâche plus légère :

  • Réservez vos légumes chez le maraîcher
  • Lavez vos pots à l’avance
  • Achetez vos ingrédients en fonction de la bonne quantité de bouillon

Vos papilles vous remercieront!

Faites un pied de nez à la routine “post activités d’été”

Faites-vous partie de ceux pour qui la routine est signe de liberté? Trouvez-vous qu’elle vous permet de vous accomplir davantage en vous encadrant plus facilement? Il n’y a aucun doute qu’elle est bénéfique à plusieurs niveaux. Soyez toutefois avertis : elle ne devrait pas vous servir d’excuse!

Vous avez été actifs tout l’été. Vous avez profité des soirées avec les enfants pour jouer au tennis ou faire du vélo. Évidemment, avec la rentrée scolaire et la noirceur qui arrive plus tôt, certaines habitudes estivales doivent être modifiées. Mettons ici l’emphase sur la modification plutôt que l’interruption. Il serait facile de rester à l’intérieur pour faire de nos soirées des moments plus casaniers, mais n’oubliez pas que le corps a besoin de bouger chaque jour et qu’il ne fait pas de différence entre le mois de septembre ou celui de juin!

À ce compte, voici un rappel concernant vos besoins en activité physique :

  • Entre 5 17 ans
    Au moins 60 minutes d’activité d’intensité moyenne à élevée chaque jour
    Au moins 3 fois des activités d’intensité soutenue chaque semaine
  • 18 ans et plus
    Au moins 150 minutes d’activité d’intensité moyenne ou 75 minutes à intensité élevée chaque semaine
    Au moins 2 fois des exercices de musculation d’intensité modérée

Avez-vous pensé à jouer dehors avant le souper? Certes, le souper sera plus tard, mais la collation peut être plus grande, non?

Un pique-nique au terrain de jeux de la municipalité peut être une excellente façon de casser la routine et agrémenter les soirées de semaine. De belles joues rouges pour la fin de la journée, ça n’a pas de prix! Une boîte à lunch le soir, pourquoi pas?

Les municipalités et les villes offrent une variété infinie de cours ou d’ateliers pendant l’automne et l’hiver. Sortez et amusez-vous! Vos émissions vous attendront! N’oubliez pas : la planification est la meilleure façon de contrer l’inaction!

Optimisez votre quotidien

Changement de saison ou non, vous méritez de vivre optimalement. Votre quotidien est le reflet de vos habitudes de vie et ces dernières devraient vous permettre d’exprimer votre plein potentiel.

1. Ayez un sommeil optimal

Pour certains, l’automne peut affecter l’humeur. Lorsque cette dernière est affectée, le sommeil peut quant à lui en payer le prix. Voici quelques conseils pratiques afin d’optimiser votre sommeil :

  • Prenez l’habitude d’avoir un horaire de sommeil régulier
  • Limitez le temps d’écran au moins 1 heure avant le coucher
  • Rendez l’atmosphère de la chambre à coucher propice au sommeil : lumières tamisées, ambiance épurée, pas de télévision dans la pièce

Même si l’automne n’affecte en rien votre humeur, adoptez cette habitude puisqu’elle fait partie de la base d’une santé optimale.

2. Pensez optimalement

Nous ne vous apprendrons rien en vous disant que la pensée et l’attitude jouent un rôle primordial dans la santé optimale. Parfois, la grisaille de l’automne nous affecte plus que nous le croyons et pour cette raison, intégrez certaines pratiques intéressantes :

  • Méditation
  • Relaxation
  • Visualisation
  • Respiration abdominale
  • Cohérence cardiaque

Elles vous permettront d’optimiser votre pensée et si le stress de l’automne vous pourchasse, elles sauront vous aider à l’apaiser.

3. Mangez optimalement

L’automne est la saison des récoltes. Profitez-en pour vous concocter des recettes alléchantes, d’autant plus que vous avez accès directement à des produits frais remplis de bons nutriments. Les aliments frais et non transformés vous permettent d’aller chercher un maximum de bénéfices et de saveurs, donc ne négligez pas ce conseil! N’oubliez pas les conserves maison!

4. Bougez optimalement

Revenons à ce qui a été mentionné plus haut dans l’article : l’activité physique est un besoin et non une option. L’activité physique n’a plus de preuves à faire concernant son impact positif sur la santé mentale (libération des hormones du bien-être). Il ne devrait donc plus y avoir de doute à l’intégrer à votre quotidien! En plus des effets psychologiques, elle procure bien d’autres bienfaits :

  • aide au maintien d’un poids santé
  • favorise le sommeil
  • soutient les capacités cardiovasculaires
  • aide à la santé des os
  • favorise le maintien de la masse musculaire

5. Ayez un système nerveux optimal

Dernier conseil mais non le moindre : misez sur la santé de votre système nerveux. Puisqu’il contrôle tous les systèmes du corps humain, sa bonne fonction est essentielle à votre bien-être. La chiropratique , par sa vision globale de la santé, mise justement sur l’optimisation de la fonction de votre système nerveux.

Printemps, été, automne ou hiver, votre chiropraticien se fera un honneur de vous guider vers l’atteinte de votre plein potentiel de vie!

 

Sources, telles que consultées le 29 août 2022
https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/statistiques-donnees-sante-bien-etre/flash-surveillance/activite-physique-en-quelques-chiffres/

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2022 : Nos trucs pour une rentrée scolaire dans la simplicité et la légèreté

Ça y est! Le mois d’août est bien arrivé. Vos enfants profitent de leurs dernières journées de vacances alors que de votre côté, vous commencez sans doute à planifier leur retour à l’école. Le sac à dos est-il adéquat? Quelles collations seront permises cette année? Les chaussures de sport seront-elles adaptées à votre enfant? Aurez-vous droit à un retour des restrictions sanitaires? Dans cet article, vous découvrirez comment créer une rentrée scolaire sous le signe de la légèreté avec des conseils simples et efficaces.

Rentrée scolaire : finie, la mauvaise presse!

C’est un fait : le retour en classe peut parfois être un casse-tête pour les parents. Il faut savoir bien s’informer, certes, mais la clé demeure tout de même une préparation simple et efficace. Puisqu’aucune famille avec des enfants d’âge scolaire n’y échappe, mieux vaut assumer ce qui se dessine afin de rendre le tout agréable pour tous. N’oubliez pas : ce qui est amené positivement à vos enfants les aidera sans doute à voir la rentrée d’un autre œil eux aussi. La légèreté reste la clé!

Planifiez en toute légèreté

Comme dans bien des sphères, le temps [ou manque de temps] est souvent le nerf de la guerre lorsque vient le temps de planifier. L’être humain a cette capacité innée de repousser à la dernière minute les tâches qui ne lui semblent pas toujours intéressantes. Résultat : le sentiment de presse nous donne une raison de plus de stresser et ne pas apprécier la tâche en question. Voici 3 trucs à mettre en pratique, avant la mi-août, bien évidemment!

1. La plupart des écoles fournissent la liste d’effets scolaires pour la prochaine rentrée à la fin de l’année en cours. Tirez-en avantage dès juin :

  • Dès la fin de l’année scolaire, faites le tri de ce qui est encore bon et réutilisable dans le sac de votre enfant. Ne tombez pas dans le piège de tout mettre à la garde-robe pour y revenir en août!
  • Affichez la liste à la vue : vous serez sensibilisé à ce qu’il y a dessus et pourrez l’avoir en tête lorsque vous irez faire des commissions. L’option d’acheter un peu à la fois peut aussi être intéressante pour le portefeuille, n’est-ce pas?

2. Vos enfants grandissent à vue d’œil et vous anticipez le magasinage à venir? Avant de vous rendre en boutique et profiter des soldes de fin de saison, faites une liste de la quantité qui sera nécessaire pour chaque item :

  • Pantalons et shorts
  • Chandails à manches courtes ou longues
  • Manteau de mi-saison pour les matins frais
  • Bottes d’eau ou de mi-saison
  • Tuques, mitaines/gants et cache-cou/foulard
  • Bas
  • Chaussures d’intérieur et d’extérieur

En étant bien préparé, le magasinage sera facilité et vous pourrez profiter des rabais en étant plus efficaces. Autre avantage à cette planification : en sachant à l’avance ce qui doit être acheté, le risque de dépense inutile chute considérablement!

3. Le rituel de la boîte à lunch vous donne du fil à retordre? Pensez à impliquer vos enfants dans cette routine en leur demandant de mettre par écrit ce qu’ils aiment manger en collation et au repas, tout en respectant les exigences de l’école. De cette façon, vous les responsabilisez à faire des choix pour eux, ce qui vous enlève une charge lors de la préparation. Un gain de temps insoupçonné, vous verrez!

Le sac à dos : un essentiel à considérer

Nous avons mentionné d’entrée de jeu que le fait d’être informé pouvait jouer un rôle important dans la préparation de la rentrée scolaire. Pour nous, la préparation rend le processus bien plus léger!

D’un point de vue chiropratique, la légèreté ne devrait cependant pas juste se trouver dans la planification, mais aussi dans ce qu’il y a dans le sac à dos de votre enfant! Trop souvent, nous voyons des jeunes porter un sac à dos qui est trop lourd pour eux.

Pour vous conscientiser sur le sujet, voici des informations à tenir en compte concernant le poids d’un sac à dos rempli :

  • Le sac devrait peser environ 10 % du poids de votre enfant lorsqu’il est au niveau primaire
  • Le sac devrait peser environ 15 % du poids de votre enfant lorsqu’il est au niveau secondaire

Maintenant que ce “dossier” est réglé, vous comprendrez qu’il n’y a pas que le poids du sac qui importe. Le choix du sac en soi est tout aussi essentiel. Afin de vous faciliter la tâche, voici un résumé des critères de sélection pour un bon sac à dos :

  1. Il devrait être proportionnel à la grandeur de votre enfant : ne pas descendre plus bas que les fesses ni remonter plus haut que les épaules.
  2. Il devrait avoir 2 bretelles d’une largeur minimale de 5 cm (on oublie les sacs à bandoulière!)
  3. Il devrait posséder des sangles ajustables pour l’attacher à 2 endroits : au niveau de la poitrine et au niveau des hanches.
  4. Être confectionné dans un tissu léger afin de diminuer au maximum son poids.

À prendre en considération :

  • Un sac avec des poches extérieures peut favoriser la répartition des objets et diminuer la charge sur la colonne vertébrale de votre enfant.
  • Un sac avec un fond doublé rend le sac plus résistant, ce qui pourrait vous éviter de le voir se briser plus rapidement.

Une boîte à lunch à l’épreuve des contretemps

Les fins de journées vont vite lors du retour à la routine scolaire. Rappelons-nous : personne n’y échappe!

Toujours dans le but de promouvoir la légèreté, voici des conseils essentiels à mettre en pratique à la maison, tout au long de l’année :

  • Comme mentionné plus haut : demandez à vos enfants de faire eux-mêmes la liste des collations et repas qu’ils aiment. De cette façon, vous ne prenez pas toute la responsabilité sur vos épaules et vous les conscientisez à faire des choix qui leur appartiennent. Bien sûr, vous superviserez le tout au départ et cela pourra vous demander un peu plus de temps, mais ce sera un gain substantiel après quelques semaines pour la gestion des boîtes à lunch!
  • Vos enfants ont fait leur liste! Super! Maintenant, prenez un moment dans la semaine où vous pourrez planifier les prochaines journées et demandez-leur de participer :
    • Coupez les légumes favoris
    • Préparez des portions de fruits
    • Mettez les yogourts déjà prêts sur une tablette réservée aux collations
    • Faites une recette de biscuits en bonne quantité

Plus on inculque à nos enfants de saines habitudes rapidement, meilleures sont les chances de les voir les maintenir dans le long terme.

Un horaire de sommeil gagnant pour tous

L’été, c’est fait pour jouer! C’est aussi fait pour se reposer et parfois laisser de côté la routine “imposée” pendant l’année scolaire.

Les activités se présentent et on les prend. On fait un feu à la noirceur, on accompagne un membre de la famille à sa partie de baseball et on reste un peu plus tard pour profiter des installations de la municipalité. On décide à la dernière minute d’aller visiter la famille éloignée.

Ces souvenirs sont essentiels, mais créent parfois un manque de sommeil chez les enfants, surtout à la venue du retour en classe. Sans vous limiter dans vos activités, nous vous laissons ici un résumé des recommandations concernant les heures de sommeil des enfants :

  1. 3 à 5 ans
    Une moyenne de 12 heures de sommeil par nuit
  2. 5 à 6 ans
    Une moyenne de 11 heures de sommeil par nuit
  3. 7 à 12 ans
    Une moyenne de 10 à 11 heures de sommeil par nuit

N’oubliez pas ceci : il n’y a pas que le nombre d’heures qui favorisent un bon sommeil. L’environnement y joue pour beaucoup! La morale : soyez informé et tentez de reconnaître les besoins de votre enfant, ceux-ci ne mentent pas!

Parce que la légèreté à l’année, c’est un concept gagnant!

Bonne rentrée!

Source, telle que consultée le 24 juillet 2022 :
https://sommeilenfant.reseau-morphee.fr/enfant/sommeil-de-lenfant/

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Santé optimale : 6 moyens naturels pour créer la meilleure version de vous-même

La santé optimale est un concept tellement vaste qu’il est facile de s’y perdre. Cette quête semble souvent être une route difficile à emprunter : par où commencer lorsqu’on a le désir de mettre notre mode de vie en priorité? Qu’à cela ne tienne, la santé optimale n’aura plus de secrets pour vous lorsque vous découvrirez notre TOP 6 des meilleurs conseils à mettre en place pour y parvenir.

Dans cet article, vous découvrirez comment l’alimentation, le mouvement, le repos, la pensée, l’environnement et la connexion peuvent être priorisés en même temps sans terminer l’expérience en vous arrachant les cheveux de la tête! Faites de votre santé votre allié en vous permettant de l’optimiser naturellement!

1) Êtes-vous bien connecté?

Détrompez-vous : la connexion dont il est question ici n’a aucun lien avec le wi-fi. Il s’agit plutôt de la connexion interne, celle qui permet à votre système nerveux de fonctionner optimalement.

D’un point de vue chiropratique, une connexion neurologique optimale joue un rôle primordial dans la santé optimale. Puisque le système nerveux influence tous les autres systèmes du corps humain, il est facile de comprendre qu’il a un impact majeur et global dans la santé.

De par son expertise en santé neuro-vertébrale, votre chiropraticien pourra vous aider à cheminer sur la route de la santé optimale en évaluant, diagnostiquant et traitant les subluxations vertébrales et conditions associées. Il veillera donc à optimiser la santé de votre système nerveux.

La subluxation vertébrale se crée lorsque le corps humain est soumis à un stress :

  • Stress physique (ex.: traumatisme, blessure, accouchement)
  • Stress chimique (ex.: métaux lourds, drogue, alcool, pollution)
  • Stress émotionnel (ex.: sentiment d’angoisse, stress financier, stress au travail, stress familial, conciliation travail-famille)

Prendre en considération chacun de ces éléments est essentiel dans l’atteinte d’une santé optimale. En ce sens, le suivi offert par votre chiropraticien saura évaluer de façon globale votre situation afin d’avoir un impact positif sur votre santé.

Votre système nerveux vous remerciera, puisque concrètement, une fonction nerveuse optimale obtenue par les ajustements chiropratiques pourra avoir une multitude de bénéfices :

  • Optimisation de la santé neuro-vertébrale
  • Amélioration des amplitudes de mouvement
  • Soutien aux performances sportives
  • Diminution des risques de blessures
  • Diminution des risques de récidives
  • Soulagement des douleurs liées à la grossesse
  • Amélioration des troubles posturaux
  • Soulagement des douleurs associées à l’arthrose
  • Soulagement des douleurs associées aux blessures professionnelles

2) Le sommeil : la clé dans vos objectifs de santé optimale

Lorsqu’il est question de sommeil, la qualité et la quantité sont à prendre en considération. Dans les 2 cas, elles sont essentielles afin de le rendre optimal. Avoir une longue nuit de sommeil sans qu’il soit réparateur n’a pas plus de bénéfices qu’une nuit courte, mais efficace.

Un bon sommeil a un impact indéniable sur la santé optimale :

  • Aide à la sécrétion d’hormones de croissance chez l’enfant
  • Maturation du cerveau
  • Amélioration de l’humeur
  • Aide à la mémorisation et l’apprentissage
  • Stimule les défenses immunitaires
  • Favorise la régénérescence des tissus
  • Aide à la récupération physique et mentale

En contrepartie, un manque de sommeil répété peut avoir des conséquences :

  • Fatigue mentale
  • Diminution de la concentration et de la vigilance (augmentation du risque de blessures, chutes et accidents)
  • Trouble de l’humeur (stress, sentiment d’angoisse, état dépressif)
  • Trouble de l’appétit (possible prise de poids)
  • Diminution des fonctions immunitaires

La posture de sommeil, les habitudes de vie entourant le coucher, les phases liées au sommeil et des habitudes de sommeil régulières doivent être prises en considération afin d’optimiser votre sommeil. À son tour, il fera partie des éléments contribuant à votre santé optimale!

Connaissez-vous les mythes les plus fréquents rencontrés sur le sommeil? Nous vous invitons à les consulter en cliquant sur ce lien.

3) Évoluez dans un environnement optimal

Il peut y avoir différents types d’environnement :

  • Les lieux
  • Les personnes
  • L’état interne (état d’esprit, mode de pensée, mindset)

Selon l’état de chaque type, ils peuvent contribuer ou nuire à la santé optimale.

Pour rendre les lieux dans lesquels vous évoluez favorables à une santé optimale, suivez ces conseils :

Les personnes et relations qui vous entourent jouent un rôle capital dans votre santé optimale. Qui n’a jamais vécu une relation toxique? Veillez à être à l’écoute de vos émotions lorsque vous êtes en relation. Elles sauront vous guider vers ce qui est bon pour vous.

L’état interne (vos pensées, votre attitude, votre état d’esprit) représente l’environnement dans lequel vous vivez 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il mérite donc toute votre attention! Rendez-le optimal et lisez ce qui suit, puisqu’il représente à lui seul l’un de nos secrets de santé optimale!

4) Ayez une pensée optimale

Chaque stimulus qui vous entoure a un impact sur votre pensée. C’est comme la nourriture de l’âme. Autant vous assurer qu’il soit bénéfique!

Afin de rendre chaque pensée la plus positive possible, veillez à mettre en pratique ces 4 habitudes :

1. Nourrissez votre cerveau optimalement. En offrant un environnement sain et des informations positives à votre esprit et à vos sens, vos pensées se transforment peu à peu.

  • Lecture de développement personnel
  • Musique apaisante
  • Relations saines

2. Implantez de nouvelles pensées. Lorsque vous désirez éloigner les pensées négatives, vous devez inévitablement les remplacer par de nouvelles pensées. Plutôt que de laisser le hasard faire les choses, pourquoi ne pas choisir nous-mêmes les nouvelles pensées?

Prenez l’habitude d’écrire ce qui vous anime positivement et relisez ces phrases régulièrement. Les lire à voix haute est un avantage puissant :

  • J’ai tout ce qu’il faut pour réussir
  • Je suis comblé(e)
  • Je suis bien entouré(e)
  • Je suis une bonne personne

3. Reconnaissez les émotions attachées aux pensées. Une émotion négative n’est probablement pas liée à une pensée qui vous est réellement bénéfique. Soyez-en conscients et référez-vous aux phrases qui vous animent.

4. Lorsque les pensées négatives sont coriaces à changer, pensez à mettre en pratique des techniques qui pourraient vous aider à les chasser :

  • Yoga
  • Méditation
  • Cohérence cardiaque
  • Relaxation

L’être humain (et le cerveau) apprend par répétition. Les pensées se moduleront au fur et à mesure que les stimuli positifs s’additionneront. Gageons que vous ne pourrez plus vous en passer!

5) Développez des habitudes alimentaires optimales

Si l’âme doit être nourrie adéquatement, il en est de même pour le corps, n’est-ce pas? En offrant des aliments riches en nutriments à votre corps, vous contribuez à ce qu’il s’exprime à son plein potentiel.


L’alimentation optimale ne se base pas sur la restriction. Elle est davantage axée sur la diversité et l’acceptation. Évidemment, avoir en tête certains éléments de base aide à la santé optimale :

  • Éviter les sucres raffinés
  • Éviter les aliments transformés
  • Favoriser les légumes, pousses et germinations
  • Favoriser les produits frais
  • Choisir des aliments riches en protéines et en fibres
  • Ne pas mettre de côté les bonnes sources de glucides

En intégrant ces principes, il peut être plus facile de rendre l’alimentation optimale. Toutefois, il serait utopique de penser que la majorité des individus puissent maintenir une ligne directrice comme celle-ci 100% du temps. Mieux vaut être réaliste, assumer et s’amuser, non? Privilégiez donc une alimentation constructrice.

L’important au bout du compte, c’est de se sentir bien dans les choix qui sont faits. Il est essentiel d’adopter une alimentation variée qui apporte vitalité et santé plutôt que de suivre un régime restrictif qui entraîne frustration, culpabilité et excès. Ce dernier contribuerait d’ailleurs à vous faire évoluer dans un environnement non optimal, comme décrit précédemment dans l’article.

6) Bougez optimalement

Devez-vous bouger chaque jour? Voulez-vous prioriser une activité plus qu’une autre? Quel sport est le plus adapté à vos besoins? Voyons comment éclaircir ce sujet.

Dans l’optique d’une santé optimale, le mouvement est essentiel. Il y contribue de façon non équivoque. Afin de le démystifier et vous aider à faire les bons choix d’activités, divisons-le en 3 types d’habiletés à développer :

  • Habiletés cardio-vasculaires
    Stimulation des capacités cardio-vasculaires
  • Habiletés musculaires
    Stimulation musculaire
  • Habiletés motrices globales
    Stimulation de l’équilibre, de la posture et de la mobilité générale

En choisissant des exercices qui vous permettent de développer ces habiletés, vous optimisez votre santé. Ayez donc une pensée pour ces critères lorsque vous faites un choix parmi la multitude des activités physiques qui s’offrent à vous :

  • Marche
  • Méditation
  • Yoga
  • Course à pied
  • Vélo
  • Raquette
  • Tennis
  • Entraînement en salle ou à la maison
  • Natation
  • Ski de fond
  • Pilates
  • Arts martiaux
  • etc…

Bien que les habiletés à considérer puissent vous orienter globalement, ne négligez toutefois pas vos intérêts personnels à leur détriment. Vous voulez prendre une marche plutôt lente? Faites-le! Vous préférez courir moins longtemps? Pas de problème! L’équilibre, c’est aussi de doser et s’amuser.

L’important n’est pas de savoir combien de fois vous serez tombé, mais plutôt de reconnaître le nombre de fois où vous aurez pu vous relever!

Avez-vous eu le réflexe de penser que tout ça était plus facile à dire qu’à faire? Vous savez, c’est normal! La santé optimale, c’est un processus et non une destination.

Mettez en pratique 1 ou 2 conseils à la fois. Fixez-vous des objectifs réalistes qui vous procurent une satisfaction. Ne tombez pas dans l’obligation ou la comparaison et permettez-vous de prendre le temps nécessaire pour atteindre VOTRE santé optimale.

Bonne santé!

________________

Sources telles que consultées le 12 avril 2022
https://www.sommeil.org

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