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Vacances des fêtes : éliminez le stress et priorisez vos besoins!

Passer les vacances des fêtes en priorisant nos besoins et ceux de notre famille, est-ce réellement possible? Si vous avez vécu les dernières semaines en redoutant l’arrivée de cette période de l’année, force est d’admettre qu’une mise à jour s’impose dans la gestion de vos priorités! La vie va vite et le temps est précieux, alors pourquoi ajouter un stress en s’imposant des vacances parfaites, des tenues parfaites et des menus parfaits? Dans cet article, vous apprendrez comment vivre des vacances à votre image et comprendrez pourquoi le stress des fêtes est néfaste pour votre santé (et celle de vos enfants).

La date butoir du 25 décembre est finalement arrivée : les cadeaux sont emballés, les tenues sont agencées, les menus sont planifiés et les soirées peuvent commencer. Faites-vous partie de ceux pour qui la simple idée de penser aux vacances des fêtes enlève la supposée magie les entourant? Comme nous vous le rappelons souvent, tout est une question de choix et de priorités. Plus on s’impose des choix qui ne nous conviennent pas, plus la lourdeur s’installe et plus le stress occupe une place dans notre esprit. Ceux entourant l’organisation de la période des fêtes ne font pas exception. Évidemment, comme dans n’importe quelle prise de décision, un minimum d’organisation et de planification est nécessaire. Il serait utopique de penser qu’une absence complète de stress soit possible, mais n’en demeure pas moins qu’il peut être limité.

Raison #1 de limiter le stress pendant les fêtes

Le stress agit directement sur le métabolisme. Son rôle est essentiel, car en situation d’urgence, c’est lui qui nous permet de passer en mode solution : action rapide, mode de défense, fuite des menaces… Le système nerveux sympathique se met en action et permet au corps de se sortir de cet état de stress. Les fonctions essentielles à la réaction sont mises de l’avant alors que les autres sont diminuées :

  • Contractions musculaires
  • Augmentation de la fréquence cardiaque
  • Diminution de l’activité intestinale
  • Dilatation des pupilles

Pour obtenir ces réactions, des hormones et des molécules doivent interagir partout dans le corps.

Ces réactions sont essentielles, rappelons-le, dans une situation de réel danger. Rappelez-vous l’évolution de l’homme, lorsqu’il devait chasser pour survivre. Il est évident que ses réactions à l’environnement devaient être rapides afin de fuir en cas de danger et de stress. C’est l’essence même de la réaction du corps à une situation urgente.

Le stress peut prendre différentes formes et être plus ou moins important selon les situations. Un état de stress permanent plonge inévitablement le corps dans des réactions permanentes. Puisque le système nerveux s’adapte à l’environnement en tout temps, s’il perçoit un élément stressant, il réagira automatiquement.

Avec l’évolution, les éléments stressants ont bien changé : nous n’avons plus à chasser et être aux aguets en tout temps pour survivre. Néanmoins, le stress fait partie de notre vie. Les causes sont différentes, mais les réactions demeurent les mêmes.

Lorsque présent pendant une période plus longue (stress chronique), le stress plonge le corps dans un état d’alerte constant. La sécrétion continue d’hormones et de molécules liées au stress impacte le fonctionnement de plusieurs systèmes :

  • Système cardiorespiratoire
  • Système digestif
  • Système hormonal
  • Système musculaire

De plus, elles sont en lien avec la création d’inflammation dans le corps et contribuent à une forme d’épuisement physique et éventuellement, mental. L’état chronique lié au stress et l’inflammation qui en découle seraient en lien avec plusieurs troubles de santé :

  • Diabète de type 2
  • Maladies cardiovasculaires
  • État dépressif
  • Troubles digestifs
  • etc.

Pensez-y… est-ce que le stress qu’on peut s’imposer dans les semaines précédant les fêtes en vaut vraiment le coup? Pesez le pour et le contre, et faites les choix en conséquence! Laissez votre système nerveux s’ajuster aux réelles sources de stress et laissez le superflu de côté!

Astuces pour des vacances des fêtes sous le signe de la sérénité (fini, le stress!)

1. Prioriser ses besoins et ceux de notre famille

Se prioriser ne veut pas nécessairement dire que les autres ne sont pas considérés.Trop souvent, la peur de décevoir ou de dire non prend le dessus sur nos réels besoins. S’écouter et se prioriser est un apprentissage et les fêtes de fin d’année pourraient être un excellent moyen de débuter cette pratique.

Avez-vous déjà vécu l’épisode du “Allez, vous jouerez plus tard avec vos nouveaux cadeaux. On doit se laver, se préparer pour le réveillon chez grand-maman et on a 2 heures de route à faire”? Est-ce suffisant pour repenser votre planning? Quels sont les réels besoins de votre famille? Quels sont vos besoins à vous? Il serait pratiquement irréaliste de croire que faire les 4 coins du Québec en 3 jours puisse combler un besoin précis.

Consultez vos enfants lorsqu’ils sont d’âge pour contribuer aux discussions familiales. Ils pourraient vous surprendre avec leurs réflexions et leurs suggestions. Ensemble, vous pourriez repenser une nouvelle formule, non? Il n’est pas trop tard pour le faire, les vacances ne font que commencer!

2. Planifier et organiser en fonction des choix qui sont faits

Une fois les besoins établis, vous aurez une vision d’ensemble plus réaliste des prochains jours. Vos enfants tiennent à aller à une fête plus qu’à une autre? Planifier votre déplacement en conséquence, quitte à annuler votre présence à d’autres invitations. Les gens qui vous estiment comprendront la situation et ne devraient pas vous en tenir rigueur. Au contraire, ils vous respecteront et voudront peut-être prendre exemple sur vous! Quel bel exemple à donner, n’est-ce pas?

3. S’ajuster et être conciliant

Vous souhaitez revoir vos besoins et être respectés dans vos décisions? Il en va probablement de même pour les gens qui vous entourent. Si vous proposez des alternatives aux gens qui vous entourent afin d’adapter la situation à vos besoins, il est possible qu’on vous propose autre chose en retour afin que tous soient gagnants. Prenez le temps de considérer ce qui vous est suggéré et qui sait, votre terrain d’entente donnera peut-être lieu à de nouvelles traditions plus adaptées!

4. Prendre du temps pour soi (dormir, relaxer, jouer dehors)

Prendre du temps pour soi devrait faire partie du quotidien. En considérant que la majorité des travailleurs attendent avec impatience la pause des fêtes, cette pratique devrait d’autant plus être intégrée pendant cette période.

  • La méditation est un excellent exemple d’activité à faire pour reconnecter avec ses besoins et ainsi être cohérents avec nos choix.
  • Les nuits de sommeil complètes sont très réparatrices et les siestes d’après-midi également.
  • La pratique d’activité physique (avons-nous besoin de le répéter?) est un élément clé dans un mode de vie épanoui et équilibré.
  • Écouter une série, pourquoi pas? Popcorn, doudou et pantoufles en prime! Prendre le temps de prendre le temps sans se casser la tête, ça permet aussi de faire le vide.. et le plein en même temps!

5. Respecter le budget

Bien qu’à cette date, les achats soient probablement complétés, n’oubliez pas que demain, c’est le boxing day. Les items à rabais sont-ils vraiment nécessaires à votre survie? Le stress financier n’échappe pas à la frénésie des fêtes, alors revoyez également vos besoins en termes de dépenses. Vous vous en porterez mieux, et votre porte-monnaie également.

En conclusion, nous vous souhaitons de très Joyeuses Fêtes, mais surtout, d’être zen envers vous-mêmes pour les prochaines journées. Tout part de vous et de l’importance que vous vous accordez, ne l’oubliez pas!

Sources, telles que consultées le 17 décembre 2023:
https://draxe.com/health/inflammation-at-the-root-of-most-diseases/

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3 raisons qui pourraient expliquer l’augmentation spectaculaire des demandes de consultation en chiropratique

L’engouement phénoménal qu’a connu la chiropratique dans la dernière année en a pris plusieurs par surprise. L’achalandage a toujours été en croissance, mais la pandémie a créé un boom sans précédent de demandes de consultations en chiropratique.

Mais qu’est-ce qui explique cette explosion soudaine de popularité? Voici 3 raisons qui, sous toutes réserves, pourraient bien éclaircir ce mystère.

1. Le télétravail et la sédentarité

Le nombre de travailleurs qui ont dû aménager un bureau de fortune à la maison depuis mars 2020 est considérable. Mais ce n’est pas tout le monde qui avait l’espace, les ressources, ni les connaissances pour s’installer de façon ergonomique. D’autant plus que la plupart d’entre eux s’attendaient à ce que ce soit temporaire.

Quelques semaines sont passées, puis les malaises physiques se sont mis à pointer le bout de leur nez : tensions au cou, douleurs dans le bas du dos, maux de tête, engourdissement des mains, raideurs entre les omoplates, douleurs aux poignets, coudes et épaules, fragilité du nerf sciatique, etc.

Une douleur qui apparait chaque jour au travail, c’est handicapant. Il s’agit d’ailleurs d’un incitatif majeur pour consulter un professionnel de la santé qui saura régler le problème.

Quand l’ergonomie du bureau de travail est à l’origine de la douleur, il est important de remédier à la situation en adaptant son environnement à sa morphologie. Pour en savoir plus sur l’aménagement d’un bureau de travail à la maison, consultez cet article.

Alors qu’il n’a jamais été aussi sage d’être en pleine santé, la pandémie a paradoxalement mené la population québécoise vers encore plus de sédentarité. Les accès aux salles de sports et aux différentes activités physiques collectives en présentiel étant presque nul, la plupart d’entre nous avons adopté un mode de vie moins actif.

Netflix, vous connaissez? Qui dit Netflix, dit positions prolongées dans le sofa.


Sachant que l’activité physique est reconnue pour réduire les douleurs physiques et que les mauvaises postures sont la cause de bien des maux, il n’est pas étonnant de constater que le cocktail de sédentarité occasionné par la pandémie ait considérablement augmenté le nombre de personnes souffrant de malaises physiques tels que des maux de dos, des douleurs, des maux de tête, aux épaules ou des torticolis.

Pour lutter contre la sédentarité à la maison, consultez cet article.

2. Le stress et la détresse émotionnelle

L’humain a une extraordinaire capacité d’adaptation, particulièrement lorsqu’il est à son plein potentiel de santé. Mais il a aussi ses limites. La vitesse à laquelle nous avons dû faire face aux changements ces derniers mois a largement dépassé la capacité d’adaptation de plusieurs.

Tous les plans de nos vies ont changé : notre quotidien, nos habitudes, nos relations, notre rapport à la sécurité, notre liberté. La pandémie laisse d’énormes cicatrices, même que certaines plaies sont encore bien ouvertes.


Le stress n’est pas néfaste en soi, il le devient lorsque son intensité ou sa fréquence dépasse la capacité d’adaptation de l’organisme. C’est à ce moment-là que le cerveau perçoit les agents stresseurs comme des dangers potentiels et déclenche des cascades neurologiques et biochimiques qui serviront à le protéger.

Malheureusement, ces processus archaïques (qui ont bien servi nos ancêtres Cro-Magnon, avouons-le) ne sont pas encore adaptés à notre mode de vie moderne, dans lequel un danger n’est plus associé à la présence temporaire d’un lion, mais plutôt à une menace chronique plus ou moins réelle, comme le manque d’argent ou la pression de performance au travail.

Lorsqu’elles sont chroniques comme c’est souvent le cas de nos jours, ces cascades biochimiques entraînent un déséquilibre du système nerveux et provoquent une pléiade de symptômes physiques et émotionnels : anxiété, tensions, douleurs, maux de tête, dépression, problèmes digestifs, hypertension et plus encore.

L’insécurité financière, la solitude, l’instabilité, la peur du virus et de ses conséquences et la division de la société sont autant de sources de stress qui peuvent être à l’origine de douleurs au dos, tensions au cou et aux épaules, de maux de tête et autres symptômes qui sont des motifs de consultation fréquents en chiropratique.

Pour en connaitre davantage sur le stress et les façons de mieux le gérer, consultez cet article.

3. Budget et disponibilité

La pandémie a amené son lot de restrictions en tout genre : voyage, activités, déplacements, rencontres, restaurants, gym, etc.

Ce sont toutes des dépenses qui occupaient jadis une bonne portion du budget et du calendrier.

Ce qui a, au final, laissé pour plusieurs, plus d’argent et plus de temps pour prendre soin de soi. Les professionnels de la santé sont unanimes : les listes d’attente n’ont jamais été aussi longues, et ce, même dans le secteur privé (chiro, masso, physio, psycho, naturo…).

Quand on y pense, c’est bien logique. Ça aura au moins eu cet effet positif : prendre plus de temps pour soi, vivre plus lentement, se soigner et profiter du moment présent.

Voilà donc 3 raisons pour lesquelles les demandes de consultations ont drastiquement augmenté dans les cliniques chiropratiques au cours des derniers mois.

Seul l’avenir saura nous dire comment la situation évoluera.

D’ici là, prenez l’habitude de réserver vos rendez-vous chez votre chiropraticien d’avance afin de vous assurer une place dans le créneau horaire qui vous convient.

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Stressé? Un chiro pourrait peut-être vous aider

Dans cet article, vous comprendrez comment le stress peut avoir un impact sur la santé et comment la chiropratique peut vous aider à mieux vous adapter.

Êtes-vous stressé, fatigué, voire épuisé? On entend tellement parler de stress qu’on ne sait même plus ce que ça veut vraiment dire. Il est vrai que le stress nous assaille tous chaque jour : boulot exigeant, relation amoureuse à la dérive, vie familiale trop chargée, parents malades, trafic monstre, agenda débordant… Il est aussi vrai d’affirmer qu’il est impossible de l’éviter totalement. On peut même affirmer que le stress est indispensable à la vie et à l’évolution.

Que se passe-t-il vraiment dans notre corps lorsqu’on subit trop de stress? Est-il possible de perdre le contrôle? Comment pouvons-nous contrer le stress chronique et retrouver notre vitalité? Et qu’est-ce que la chiropratique peut bien avoir à faire là-dedans?!

Fuir ou combattre pour sa survie

Le stress se présente sous trois formes : physique (traumatismes, mauvaises postures, faux mouvements, etc.), chimique (toxines environnementales, poisons, malbouffe, agents de conservation, parfums, drogues, colorants artificiels…) et émotionnel (situations qui entraînent peur, colère, angoisse, tristesse, etc.).

Un stress est un élément qui crée un déséquilibre dans le corps et qui oblige celui-ci à s’adapter pour retrouver son équilibre initial (ou homéostasie). La capacité du corps à s’adapter aux différents stress reflète l’état de santé globale.

Le corps humain s’adapte donc aux stress grâce au système nerveux. C’est lui qui contrôle toute la machine!

Le système nerveux sympathique se met en branle lorsque notre cerveau perçoit un danger (stress aigu). Mais le cerveau a une faille. Il ne fait pas la différence entre un danger réel ou imaginaire. Pensez à l’état dans lequel vous vous réveillez lorsque vous faites un cauchemar. Une pensée stressante (imaginer que son enfant est victime d’un accident tragique par exemple) suffit donc à déclencher tout le processus de stress.

Si vous faites une balade en forêt et que vous tombez nez à nez avec un ours, votre système nerveux enclenche un protocole de survie. S’ensuit une cascade chimique qui vous permettra de « fuir ou combattre » (en anglais : fight or flight).

Fuir ou combattre?

Votre cerveau en alerte envoie un message (via la moelle épinière) à vos glandes surrénales (situées au-dessus des reins) pour qu’elles sécrètent de l’adrénaline et du cortisol dans le sang.

  • Votre rythme cardiaque augmente, ce qui apporte davantage de sang et d’oxygène dans tout votre corps pour mieux fuir ou combattre.
  • Vos pupilles se dilatent pour mieux voir ce qui vous entoure.
  • Votre taux de glucose dans le sang augmente pour qu’une plus grande quantité d’énergie soit disponible rapidement.
  • Le rythme respiratoire augmente pour favoriser l’apport en oxygène.
  • L’activité de vos autres systèmes ralentit (immunitaire, digestif) pour permettre à votre corps de se concentrer sur l’essentiel.

Ce protocole de survie permet alors au corps de porter toute son attention sur une seule tâche : se soustraire au danger immédiat (dans l’exemple ici : l’ours!).

Un danger bien pire nous guette

Lorsque le danger sera parti, votre corps reviendra à la normale grâce au système nerveux parasympathique (le parasympathique est l’opposé du sympathique. C’est lui qui nous permet de relaxer, de nous calmer, de dormir, de récupérer, de guérir, etc.).

Mais que se passe-t-il quand le stress ne s’en va jamais? Quand le cerveau perçoit un danger constant, réel ou imaginaire (un patron trop exigeant ou un collègue harcelant, par exemple)? Le système sympathique devient dominant et le corps épuise ses ressources.

Quels sont vos stress quotidiens?

On parle alors de stress chronique. Ce type de stress est celui dont on doit se méfier, celui qui peut nous tuer à petit feu. C’est logique, le sympathique augmente de façon prolongée les rythmes cardiaque et respiratoire, le taux de sucre dans le sang et ralentit les systèmes digestifs et immunitaire.

Sachant cela, on comprend mieux pourquoi le stress chronique facilite l’apparition de maladies cardiaques, de troubles digestifs, d’infections et de diabète.

Votre système nerveux est-il à la dérive?

Les systèmes nerveux sympathique et parasympathique forment un tout. Ils se complètent et sont interdépendants. Lorsque le sympathique s’active, le parasympathique se met en veille et vice versa. L’équilibre des deux systèmes est essentiel à notre santé et à notre survie.

Dans notre société moderne, la plupart des gens ont une dominance sympathique. Qu’est-ce que ça veut dire exactement? En résumé, leur corps est toujours en état d’alerte. Le système sympathique étant toujours actif, les taux de cortisol dans le corps sont trop élevés.

Le cortisol n’est pas mauvais en soi; au contraire, lorsqu’il est balancé, il régule le taux de glucose dans le sang (avec l’insuline) et la pression artérielle en plus d’intervenir dans la santé du système immunitaire. Mais lorsqu’il se retrouve en trop grande quantité dans le sang de façon prolongée, il devient dangereux pour l’organisme.8

Le stress chronique (débalancement des taux de cortisol) occasionne un ou plusieurs des symptômes suivants, qui apparaissent généralement de façon graduelle3-7-8 :

  • Fatigue
  • Trouble de mémoire (souvent le premier signe)
  • Insomnie
  • Maux de tête
  • Tensions musculaires
  • Difficulté à démarrer la journée
  • Gain de poids (surtout abdominal)
  • Modification de l’appétit (rages de sucre)
  • Infections plus fréquentes (rhumes, grippes, sinusites…)
  • Troubles digestifs
  • Intolérances
  • Troubles sexuels
  • Perte de motivation et d’enthousiasme
  • Anxiété
  • Irritabilité
  • Troubles de concentration
  • Dépression

Le stress chronique est aussi impliqué dans le développement de certaines maladies comme l’ostéoporose, le cancer, les maladies cardiaques et le diabète.

Il facilite aussi le processus d’oxydation des cellules (création de radicaux libres), accélérant ainsi le vieillissement. Il a aussi été prouvé que le stress chronique cause une diminution de la taille du cerveau et réduit la production de nouvelles cellules cérébrales.8 « Les mécanismes d’autoréparation et d’autoguérison ne fonctionnent pas [adéquatement] si vous êtes stressés! »2

De nombreux spécialistes en santé holistique (chiropraticiens, ostéopathes, naturopathes, etc.) parlent de fatigue surrénale (ou burnout surrénal) lorsque le corps épuise ses ressources après une période prolongée de stress chronique. Toutefois, il ne s’agit pas d’un diagnostic médical officiel.

Le terme fatigue surrénale serait de toute façon inadéquat. La pléiade de symptômes associés à ce « syndrome » ne serait pas causée par un épuisement de la glande surrénale comme son nom l’indique, mais plutôt par un problème de communication entre le cerveau et la glande elle-même.10 C’est entre autres pour cette raison que la chiropratique peut jouer un rôle clé dans la récupération.

La chiropratique à la rescousse!

Les soins chiropratiques peuvent d’abord vous aider en réduisant directement certains stress (douleurs, inconforts, stress physiques dus à une mauvaise posture, etc.).

Mais la chiropratique peut jouer un rôle là où on ne s’y attendrait pas : directement sur le système nerveux. Il a été prouvé que l’ajustement chiropratique réduit la dominance sympathique d’un organisme en déclenchant le système parasympathique (souvenez-vous, quand l’activité de l’un augmente, celle de l’autre diminue). Les soins chiropratiques équilibrent donc l’activité du système nerveux et aide le corps à se sortir de son état d’alarme constant.14

La moelle épinière est le seul lien entre l’hypothalamus (glande du cerveau) et les glandes surrénales. Une colonne vertébrale (qui renferme et protège la moelle épinière) désalignée affecte donc directement (et négativement) les hormones du stress. En corrigeant les désalignements (subluxations vertébrales), le chiropraticien fait passer le corps d’un état d’alarme et de défense à un état de croissance et réparation.14

Aussi, il a été prouvé que l’ajustement chiropratique restructure et rebranche le cerveau, ce qui a pour effet d’arrêter le relâchement des hormones de stress et de déclencher le relâchement d’autres hormones bénéfiques comme la sérotonine et la dopamine. Ces hormones du bien-être éteignent la réponse au stress et permettent à la santé et à la guérison de prendre place.12

Les effets de l'ajustement chiropratique sur le cerveau

Les recherches de la Dre Heidi Haavick, chiropraticienne, démontrent que la subluxation perturbe la communication entre le corps et le cerveau. « Un cerveau qui reçoit des informations distorsionnées ne peut répondre adéquatement au monde qui l’entoure. C’est là que les chiropraticiens ont la possibilité d’intervenir : dans la façon que le cerveau reçoit, s’adapte et interprète le stress. »12

Le docteur David Fletcher, chiropraticien, illustre bien l’impact du stress sur la colonne vertébrale et l’ensemble du corps12 :

« La colonne vertébrale a trois couches : les muscles, les articulations et le système nerveux. Lorsque les divers stress ne sont pas gérés adéquatement (ou sont trop importants), nous ressentons d’abord des tensions musculaires, puis viendront les douleurs au dos (couche articulaire). En troisième lieu, le stress affectera le système nerveux et divers troubles de santé pourraient apparaître (parce que le système nerveux connecte le cerveau et le corps). »

« En chiropratique, oui on veut traiter les problèmes de dos et les tensions musculaires, mais nous sommes particulièrement préoccupés par l’atteinte du système nerveux. L’atteinte de la 3e couche par le stress entraîne divers problèmes de santé et empêche le corps de se guérir seul. En tant que chiropraticien, on peut d’abord aider le corps à mieux s’adapter grâce aux ajustements chiropratiques, mais aussi aider le patient à réduire le stress en lui prodiguant divers conseils sur les saines habitudes de vie pour qu’il puisse cheminer vers une santé optimale. »

Se calmer les nerfs!

Pour retrouver l’équilibre de notre système nerveux, nous pouvons donc jouer sur deux fronts.

  1. Reconnaître, réduire et gérer les stress (agents stresseurs) → environnement sain, techniques de gestion de stress, introspection…
  2. Renforcer la capacité de notre corps à s’adapter aux divers stress qui nous assaillent → chiropratique, activité physique, alimentation saine et variée, sommeil…

En s’alimentant, en bougeant et en se reposant de façon optimale, on réduit les agents stresseurs et on donne les outils nécessaires à notre corps pour mieux affronter ceux qui restent.

Bouger pour réduire le stress

La méditation, le yoga, le Pilates, l’exercice physique, les bains de forêt5, la marche, la technique de libération émotionnelle6, la lecture, la visualisation et les techniques de respiration sont autant de bonnes façons d’apprendre à mieux gérer le stress et à décrocher. Il en existe des dizaines, choisissez celle qui vous convient.

Une alimentation riche en bons gras (saumon, avocat, graines de chia, lin, chanvre) contribue à la santé du système nerveux et peut aider le corps à mieux s’adapter aux différents stress. Les aliments à forte teneur en antioxydants (baies, raisins, légumes verts, chocolat noir, etc.) neutralisent les radicaux libres causés par le stress.

Des suppléments de magnésium (les réserves de magnésium baissent rapidement dans les cas de stress chronique), de vitamines (A, C et E particulièrement) et d’ashwaganda (plante adaptogène qui réduit l’anxiété) peuvent aussi être bénéfiques8 chez certaines personnes. Consultez un professionnel de la santé pour connaître ceux qui vous conviennent.

N’oubliez pas que la gestion du stress se fait au quotidien, ce n’est pas juste une affaire du dimanche.

 

Références
1. Centre d’études sur le stress humain : www.stresshumain.ca/le-stress/comprendre-son-stress/source-du-stress.html
2. « Le stress peut-il vous tuer? » http://french.mercola.com/sites/articles/archive/2017/03/16/effets-du-stress.aspx
3. Clinique Mayo : “Stress symptoms, effects on your body and behavior”. http://www.mayoclinic.org/healthy-lifestyle/stress-management/in-depth/stress-symptoms/art-20050987?pg=1
4. Clinique Mayo : “Stress relief”. http://www.mayoclinic.org/healthy-lifestyle/stress-management/basics/stress-relief/hlv-20049495
5. « Prendre un bain de forêt. » http://plus.lapresse.ca/screens/d4ee21dd-71b0-4b90-9afe-7cff28068425%7CTO9eZ-tEA9a4.html
6. La technique de libération émotionnelle : http://eft.mercola.com/
7. http://www.foodmatters.com/article/emotional-stress-how-chronic-emotional-stress-can-ruin-your-health
8. Spinal Research : “Chronic Stress – The Effects On Your Brain”. https://spinalresearch.com.au/chronic-stress-effects-brain/
9. http://www.dynamicchiropractic.com/mpacms/dc/article.php?id=31977
10. https://www.mindbodygreen.com/0-21980/constantly-stressed-exhausted-8-ways-to-heal-from-adrenal-fatigue.html
11. https://www.mindbodygreen.com/articles/the-best-foods-for-adrenal-support
12. “Stress – The Brain-Body Connection”. https://spinalresearch.com.au/stress-brain-body-connection/
13. “Stress, Distress and the Human Spirit”. https://spinalresearch.com.au/stress-distress-human-spirit/
14. http://chiropracticadvocate.com/blog/
15. https://spinalresearch.com.au/the-stress-series-part-1-stress-physiology-a-central-theme-in-chiropractic/
16. https://spinalresearch.com.au/the-stress-series-part-2-the-chiropractors-role-in-stress-management/

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