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Les 3 types de muscles qui composent votre corps (et à quoi ils servent)

Le système neuromusculosquelettique permet au corps humain de fonctionner au quotidien. La synergie des systèmes neurologique, musculaire et squelettique est essentielle pour que l’être humain se réalise de façon optimale. Les muscles, les tendons, les ligaments et les bourses jouent un rôle important dans cette synergie et c’est ce qui sera mis de l’avant dans cet article. Grâce à ce dernier, vous découvrirez la fonction et l’importance des différents tissus mous du corps humain.

Le système neuromusculosquelettique : pour assurer des fonctions physiologiques optimales

Les différents systèmes du corps humain fonctionnent en synergie, et ce, à chaque instant. Lorsqu’ils fonctionnent optimalement, ils lui permettent d’exprimer son plein potentiel au quotidien. Le système nerveux orchestre le tout et par la suite, les autres systèmes peuvent jouer le rôle qui leur est attribué :

  • Système cardiovasculaire : fonctions cardiaques et circulatoires
  • Système pulmonaire : fonctions respiratoires
  • Système digestif : fonctions digestives
  • Système endocrinien : fonction des différentes glandes et sécrétion de différentes hormones (ex.: thyroïde, ovaires, hypophyse, pancréas, etc.)
  • Système urinaire : filtration du sang et élimination des déchets par l’urine
  • Système reproducteur : fonctions associées à la reproduction et la grossesse
  • Système lymphatique : fonctions de défense du corps humain (fonction immunitaire)
  • Système musculosquelettique : fonctions associées au mouvement volontaire des articulations et au mouvement involontaire de certains muscles comme les muscles intestinaux

De façon générale, les muscles sont associés au mouvement volontaire :

Les muscles qui permettent ce type de mouvement sont les muscles striés squelettiques.

Saviez-vous que le corps humain est constitué d’autres types de muscles? En effet, ces derniers créent des mouvements, mais ils ne sont pas volontaires. Ils permettent, par exemple, aux intestins de remplir une partie de leur fonction en favorisant le mouvement des aliments et l’absorption de leurs nutriments dans le tube digestif. Ces muscles sont appelés les muscles lisses.

Il existe une 3e catégorie de muscle et il s’agit du muscle strié cardiaque. Il a sensiblement la même composition que le muscle strié squelettique, mais ne se contracte pas de façon volontaire. En effet, il n’a jamais été question que vous demandiez à votre cœur de pomper le sang, n’est-ce pas? Cette contraction se fait sans aide et est orchestrée par le système nerveux autonome.

Le muscle : différentes catégories, différentes fonctions, différentes compositions

Comme mentionné précédemment, il existe différentes catégories de muscles :

  1. Muscle strié squelettique
  2. Muscle strié cardiaque
  3. Muscle lisse

1. Muscle strié squelettique

Le muscle strié squelettique est celui auquel on pense d’emblée : il permet le mouvement des articulations et donc le déplacement des différents membres du corps humain.

Ses fibres se fixent à un os par l’intermédiaire d’un tendon (qui se veut être l’extension d’un muscle). Dépendamment de l’orientation des fibres du muscle, le mouvement de l’articulation et du membre se fera dans une direction précise.

Puisque le muscle strié squelettique entre en contraction de façon volontaire (action décidée volontairement), il reçoit son innervation de neurones moteurs (cellules nerveuses). Lorsque la contraction doit se faire, l’influx nerveux part d’une région précise du cerveau, se dirige vers la moelle épinière et se rend directement à la fibre musculaire afin de créer une contraction et ainsi engendrer le mouvement désiré.

Fait important à noter : pour qu’un muscle réalise le mouvement qui lui est attribué, ses fibres doivent se contracter, donc se raccourcir. L’influx nerveux entraîne une cascade d’évènements chimiques qui auront comme résultat de raccourcir momentanément la longueur de la fibre afin de créer le mouvement.

2. Muscle strié cardiaque

Le muscle cardiaque a sensiblement la même composition que le muscle strié squelettique, c’est-à-dire que visuellement, ils se ressemblent beaucoup. La majeure différence est que le muscle cardiaque n’entre pas en action de façon volontaire. Sa contraction vient des commandes du système nerveux autonome. Le chemin emprunté par l’influx nerveux pour se rendre aux cellules musculaires cardiaques n’est pas le même qu’avec le muscle squelettique.

En passant par le système nerveux autonome, la contraction du muscle cardiaque s’ajuste en fonction des besoins du corps humain. Puisque la contraction cardiaque impacte directement le flot sanguin dans le corps en entier, elle sera plus ou moins rapide selon ce qui est nécessaire pour que le corps fonctionne optimalement :

  • En période de repos, la contraction cardiaque n’est pas aussi rapide qu’en période d’effort. C’est tout à fait normal, puisque le corps n’a pas besoin que le flot sanguin soit augmenté pour apporter l’oxygène aux tissus.
  • En période d’action et/ou de réaction à une situation de fuite, la contraction cardiaque augmente par rapport à la normale puisque les tissus doivent recevoir un apport en oxygène plus élevé afin de permettre au corps de fonctionner adéquatement face à la situation dans laquelle il se retrouve. En conséquence, la fréquence des contractions cardiaques augmente pour que cette pompe qu’est le cœur puisse pousser plus efficacement le sang dans tout le corps.

3. Muscle lisse

Les muscles lisses sont présents dans la paroi de différents organes.

Dans les intestins par exemple, ils permettent entre autres le péristaltisme, c’est-à-dire les contractions qui font bouger les aliments dans le tractus digestif. En parcourant les différentes zones du système digestif, les aliments se dégradent, ce qui permet l’absorption des nutriments. Sans ce mouvement, le système digestif ne peut pas remplir ses fonctions de motilité et d’absorption de façon optimale. Tout comme le muscle strié cardiaque, le muscle lisse entre en action de façon involontaire, c’est-à-dire qu’il est régulé par le système nerveux autonome.

Le muscle lisse se retrouve également dans la paroi des vaisseaux sanguins. Lorsque le sang quitte le cœur, il parcourt le corps pour se rendre aux organes via les vaisseaux sanguins. Ceux-ci contribuent également au transport du sang et au maintien de la pression sanguine en se contractant à l’aide des muscles lisses. Personne n’a la capacité de contracter les muscles qui tapissent la paroi de leurs vaisseaux sanguins, n’est-ce pas?

La synergie est cruciale entre les différents systèmes du corps humain. Le système nerveux est à la base de cette synergie puisque le fonctionnement des autres systèmes dépend directement de sa fonction à lui. Que le muscle se contracte de façon volontaire (comme le muscle strié squelettique) ou non (comme le muscle strié cardiaque et le muscle lisse), l’entrée en action est directement reliée à la capacité du système nerveux à acheminer les bonnes informations aux bons endroits.

Raison de plus de prendre sa santé en main afin qu’elle soit optimale et vous permette d’exprimer votre plein potentiel!

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Découvrez l’importance des muscles stabilisateurs («core») dans vos activités quotidiennes

Les muscles abdominaux, les muscles stabilisateurs du tronc et les muscles érecteurs du rachis participent à la stabilité du tronc. Certains de ces muscles sont gros et visibles alors d’autres sont très profonds et très petits. Qu’à cela ne tienne, ils jouent tous un rôle primordial dans l’expression d’une santé optimale en permettant au corps de réaliser les mouvements quotidiens. Lorsque vous aurez compris leur implication et leur synergie, vous ne verrez plus jamais votre capacité à soulever votre enfant de la même façon! Cet article vous permettra de démystifier le rôle des muscles liés au “core” tout en vous aidant à les solliciter de façon adéquate.

La stabilité du tronc? Pourquoi?

Avez-vous déjà entendu quelqu’un dire qu’il s’était blessé au dos en se penchant pour mettre ses bas? En clinique, il est très fréquent que nos patients rapportent une histoire semblable. Ce mouvement ne nécessite pas de charge à soulever, n’est pas très élaboré et n’exige pas une vitesse d’exécution rapide, alors pourquoi est-il la cause d’une blessure pouvant demander des mois à guérir?

La raison est fort simple : les éléments stabilisateurs du tronc ne sont pas assez forts pour assurer une exécution adéquate du mouvement. En conséquence, la blessure survient dans un moment inattendu et souvent jugé improbable.

C’est ce qui rend la compréhension encore plus difficile pour le patient, puisque la croyance populaire nous laisse encore croire qu’on doive soulever quelque chose de lourd ou s’y prendre de la mauvaise façon pour qu’une douleur ou une condition physique s’installe.

La colonne vertébrale joue plusieurs rôles.

Elle est sollicitée 24 heures sur 24, ce qui nécessite que ses composantes fonctionnent optimalement :

  • Les os
  • Les ligaments et structures fibreuses
  • Les muscles

Ces structures travaillent en synergie. Puisque les muscles ont un rôle majeur dans cette synergie, il est facile de comprendre l’importance des stabilisateurs dans le quotidien.

En ayant une bonne hygiène de vie, on s’assure de leur permettre un fonctionnement optimal, ce qui amène un impact positif sur l’expression de la santé :

Les stabilisateurs? Lesquels exactement?

D’un point de vue imagé, les stabilisateurs sont les muscles qui ont un impact sur la stabilisation du centre du corps. En ayant des muscles stabilisateurs forts et efficaces, on permet au corps de fonctionner optimalement au quotidien. On peut regrouper les stabilisateurs du tronc en fonction de leur localisation.

Avant de poursuivre, prenez le temps de faire cette distinction : par “des muscles stabilisateurs forts et efficaces”, nous ne voulons pas dire “des muscles abdominaux découpés et des fessiers rebondis”. La force des stabilisateurs va bien au-delà de l’apparence physique. Un muscle découpé et saillant n’est pas garant d’une force ou d’une efficacité à toute épreuve.

1. Les abdominaux

Les muscles abdominaux jouent un rôle dans plusieurs actions :

  • Flexion du tronc
  • Rotation du tronc
  • Flexion latérale du tronc
  • Maintien des viscères dans l’abdomen
  • Assistance à la respiration
  • Participation aux mouvements associés à la miction, la défécation, la toux et les vomissements.
  • Aide à la stabilisation lorsque le corps est en déséquilibre

Bien qu’ils soient les plus visibles, les grands droits ne sont pas les plus importants dans la stabilisation du tronc. Ils y contribuent, certes, mais n’ont pas un rôle aussi important que le transverse, qui lui, maintient les organes en place et a un effet de gaine.

2. Les érecteurs du rachis

Les érecteurs du rachis (ou les extenseurs du rachis) sont divisés en 3 groupes de muscles situés de chaque côté de la colonne vertébrale et comme leur nom l’indique, permettent l’extension du dos :

  • Les ilio-costaux
  • Les longissimus
  • Les spinaux

3. Les muscles du bassin et de la hanche

Afin d’avoir un appui solide, la colonne vertébrale se dépose sur le bassin. Ce dernier est stabilisé par les muscles fessiers et ceux des hanches. Encore une fois, leur synergie est importante : c’est la base de la stabilisation du tronc!

  • Ils permettent un support à la colonne vertébrale
  • Ils supportent le poids du haut du corps
  • Ils stabilisent la base du corps

Ces muscles sont relativement gros et forts à la base, mais s’ils ne fonctionnent pas optimalement, ils peuvent être à la source de différentes conditions qui les impliquent directement ou qui influencent d’autres structures avoisinantes.

Stimuler les stabilisateurs? Comment?

Comme mentionné d’entrée de jeu, les stabilisateurs permettent aux actions quotidiennes (et même plus) de s’effectuer de façon optimale.

  • Mettre ses bas
  • Prendre son enfant
  • Se pencher pour vider la poubelle
  • Balayer le plancher
  • Pelleter la neige
  • Jardiner
  • Transporter des sacs d’épicerie
  • Aller chercher un verre sur une tablette plus haute
  • Laver son enfant dans un grand bain
  • Faire son lit
  • S’entraîner
  • Sauter et atterrir pour jouer avec son enfant
  • Travailler à l’ordinateur pendant 8 heures
  • Travailler sur un chantier pendant 10 heures
  • Jouer dans une ligue amicale de hockey
  • Compétitionner au hockey
  • Avoir assez d’énergie tout au long de la journée
  • etc.

Sans des stabilisateurs forts, les risques de blessures augmentent.

Un excellent moyen de travailler les muscles stabilisateurs est de pratiquer l’entraînement fonctionnel. Ce type d’entraînement mime les mouvements du quotidien et sollicite les muscles du core.

À la maison, si vous désirez les travailler, pensez à cibler des exercices qui stimuleront les abdominaux, les muscles du bassin et les érecteurs du rachis listés dans cet article complet rédigé par notre équipe.

Sachant que votre chiropraticien est formé pour évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions musculosquelettiques, vous pouvez le consulter pour différentes raisons :

  • Avant de débuter vos exercices afin de déterminer si c’est le bon moment en fonction de votre condition physique.
  • Conjointement à vos entraînements afin qu’il vous supporte et aide votre corps à l’expression de son plein potentiel.
  • En tout temps, afin de profiter de ses judicieux conseils et de son expertise incontestée en matière de santé neurovertébrale.

L’être humain est une machine exceptionnelle, à nous de lui rendre ses honneurs en lui permettant d’exprimer son plein potentiel!

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