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Chiropratique : au-delà du mal de dos et de la sciatique

Faites-vous partie de ceux et celles qui croient que le chiropraticien traite seulement les douleurs au dos et le sciatique? En effet, la plupart du temps, la profession chiropratique est associée à ce genre de condition. Lorsqu’il obtient son doctorat de premier cycle en chiropratique, le chiropraticien peut toutefois aider une multitude de conditions neuromusculosquelettiques. Dans cet article, vous découvrirez 5 problèmes de santé pour lesquels vous ou un membre de votre famille pouvez consulter en chiropratique.

1. La plagiocéphalie (tête plate)

Lorsqu’il gradue, le chiropraticien est en mesure d’évaluer, émettre un diagnostic chiropratique et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. De plus, la clientèle qu’il peut aider est très variée. Dès la naissance, il peut aider le nouveau-né. Sachant que la grossesse et l’accouchement peuvent être une source de stress pour la colonne vertébrale de l’enfant, le chiropraticien est tout indiqué afin de promouvoir la santé de ce dernier. La plagiocéphalie fait partie des conditions que le chiropraticien peut traiter. il sera en mesure d’évaluer ceci :

  • Le mouvement articulaire de la colonne vertébrale cervicale
  • Le mouvement et le positionnement (chevauchement) des os crâniens
  • La présence de restriction dans les mouvements cervicaux
  • La forme de la tête de l’enfant (d’où le nom du syndrome de la tête plate)
  • La préférence à tourner la tête d’un côté
  • La difficulté à prendre le sein d’un côté
  • L’asymétrie faciale

Si le diagnostic de plagiocéphalie est émis, le chiropraticien pourra traiter les restrictions articulaires présentes et donner des conseils posturaux aux parents. Outre l’impact sur l’apparence de la tête de l’enfant, le chiropraticien aura comme objectif principal de redonner une amplitude de mouvement normale à la colonne cervicale et favoriser un développement optimal. La première année de vie étant primordiale, le chiropraticien se fait toujours un devoir de rendre ce développement maximal.

2. Les troubles de la mâchoire

Le chiropraticien a également la capacité de traiter les conditions ciblant les articulations périphériques, c’est-à-dire celles qui ne sont pas nécessairement associées à la colonne vertébrale. La mâchoire (temporo-mandibulaire) fait partie de ces articulations. Elle comporte un disque, une capsule, des muscles et des ligaments, tout comme les articulations vertébrales. Elle peut être associée à différentes sources de douleurs et nécessiter un traitement. Souvent, des changements concernant les habitudes de vie peuvent grandement contribuer à l’amélioration de la condition ciblant la mâchoire :

  • Ne plus mâcher de gomme
  • Cesser de se ronger les ongles
  • Porter un appareil la nuit pour éviter de grincer des dents
  • Tenter de diminuer le serrement des dents au quotidien

Bien qu’elle soit petite, l’articulation temporo-mandibulaire est complexe. Avec sa formation, le chiropraticien peut être impliqué positivement dans le traitement des conditions qui la touchent.

3. Maux de tête et migraines

Plusieurs types de maux de tête existent. Lorsqu’ils sont d’origine neuromusculosquelettique, le chiropraticien peut être en mesure d’aider à les améliorer :

  • Céphalée de tension
    Mal de tête souvent bilatéral, d’intensité moyenne et qui donne l’impression d’avoir la tête prise dans un étau.
  • Céphalée cervicogénique
    Mal de tête reproduit par un mouvement cervical.
  • Migraine avec ou sans aura
    La migraine est un type de céphalée souvent très intense, unilatérale, pulsatile et qui peut se présenter avec des signes et symptômes annonciateurs. Elle peut être causée par certains aliments, le manque de sommeil et même le stress.
  • Céphalée de Horton
    Céphalée très intense unilatérale qui cible souvent l’œil.
  •  Etc.

Comme chaque condition a ses propres caractéristiques, des questions précises servent à confirmer ou infirmer la cause exacte du mal de tête et ainsi permettre de déterminer le diagnostic précis. Le traitement approprié sera mis de l’avant et les résultats seront attendus en conséquence :

  • Ajustements chiropratiques
  • Travail musculaire
  • Exercices d’étirement ou de renforcement
  • Modification des habitudes de vie (ex.: sommeil , posture)

4. Conditions chiropratiques rencontrées pendant la grossesse

Quoi de plus magique que le fait de travailler 24 heures sur 24 à la fabrication d’un être humain, n’est-ce pas? S’il est vrai que tout se fait de façon naturelle et que le corps a des capacités exceptionnelles, il faut aussi comprendre que le corps de la mère subit d’importants stress tout au long de la grossesse.

  • La prise de poids crée un stress au niveau de la région lombaire
  • Certaines hormones comme la relaxine aident au passage du bébé dans le bassin, mais rendent toutes les articulations plus laxes, ce qui peut engendrer différentes sources de douleur
  • L’augmentation de liquide dans le corps de la mère peut être à l’origine d’œdème et causer l’apparition du syndrome du canal carpien
  • La pression du ventre sur le bassin peut causer des douleurs à l’articulation de la symphyse pubienne
  • Dans certains cas, la prise de masse au niveau de la poitrine peut engendrer des douleurs aux niveaux thoracique et lombaire

Les techniques chiropratiques utilisées pour la femme enceinte sont adaptées à celle-ci, comme pour chaque type de clientèle suivi en chiropratique. Le chiropraticien aura comme mission de supporter la mère pendant la grossesse, donner des conseils naturels en termes de santé optimale, préparer l’arrivée du bébé et sera également disponible après l’accouchement afin de permettre au corps de récupérer plus facilement.

5. Ostéoarthrose (arthrose)

Les douleurs liées à l’apparition de l’ostéoarthrose peuvent être soulagées par la chiropratique :

  • Raideurs / restrictions articulaires
  • Douleurs articulaires
  • Douleurs associées à la diminution des amplitudes de mouvement

Puisque l’ostéoarthrose est dégénérative, le suivi chiropratique visera à préserver les amplitudes de mouvement des articulations touchées. Plus une articulation demeure mobile, moins la progression de la condition est rapide, ce qui permet à la clientèle atteinte de maintenir ses capacités physiques le plus longtemps possible.

Dans tous les cas, la fonction optimale du système nerveux est essentielle afin d’aider au maximum à la qualité de vie des patients qui consultent en chiropratique.

Ce système est le système maître du corps humain et sans lui la santé optimale n’est pas réellement envisageable. De par sa formation, le chiropraticien pourra évaluer les fonctions neurovertébrales et mettre en lumière les besoins particuliers de chaque patient. Vous dire à quel point la chiropratique va au-delà des traditionnels maux de dos!

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Alliez neuroplasticité et légèreté pour optimiser votre été!

Faites-vous partie de ceux et celles pour qui l’été est aussi la saison des “il faudrait que”? Il faudrait que je me remette à faire du sport. Il faudrait que je sois plus en forme. Il faudrait que je bouge plus. Il faudrait que je joue plus dehors avec les enfants.

Vous savez que l’une de nos missions en tant que chiropraticiens est de vous éduquer sur la santé optimale, n’est-ce pas? Avec le texte qui suit, vous comprendrez qu’il est possible de passer un été à s’amuser sans nécessairement se mettre une pression de performance sur les épaules. Vous serez plus légers, croyez-nous!

Santé globale et plaisirs de l’été : quel est le lien?

D’entrée de jeu, nous vous avons dit que l’une de nos missions était de vous guider vers la santé optimale. Pour nous, la santé représente beaucoup plus que l’absence de maladie. Elle se veut être un tout qui n’englobe pas seulement le physique. De par notre vision, nous souhaitons amener nos patients à avoir un système nerveux qui fonctionne optimalement tout en prônant les saines habitudes de vie :

Ces habitudes représentent pour nous des ancrages très importants pour l’obtention d’une santé optimale. Pour nos patients, il est facile de les comprendre puisqu’ils sont associés à des concepts concrets.

En parallèle avec ces concepts, il y a également le bien-être émotionnel et mental qui est essentiel à un état de santé optimal. Il est plus abstrait, mais tout aussi important. C’est d’ailleurs sur lui que nous nous baserons pour mettre de l’avant les informations contenues dans cet article.

Pourquoi? Parce que nous croyons fermement que le fait d’être bien avec soi-même nous pousse à être en accord avec nos actions, ce qui contribue sans contredit au fait d’être aligné tout en éliminant les émotions superflues et non essentielles. Évidemment, c’est encore plus facile à réaliser lorsque la santé physique est optimale, d’où l’importance de comprendre que la santé, c’est un tout!

En étant en accord avec nos actions, les “il faudrait que” disparaissent. Ils deviennent superflus et n’ont plus leur place. En conséquence, le temps passé à se questionner inutilement se transforme automatiquement en possibilités infinies liées au plaisir, au bien-être et à l’intégrité envers soi-même.

Quel est le lien scientifique entre mes pensées et mon été de rêve?

La neuroplasticité, vous connaissez? Ce concept est complexe et simple à la fois. À des fins de compréhension, voici comment vous pouvez vous l’imaginer.

Prenons premièrement l’exemple d’une douleur physique :

  1. Chaque stimulus (physique ou mental) envoie une information au cerveau, ce qui crée des connexions entre les neurones afin que le corps s’y adapte et maintienne un état ressemblant le plus possible au bien-être.
  2. En présence d’une douleur au dos, par exemple, le corps cherche à se protéger afin de limiter la sensation de douleur. Plus les signaux persistent, plus il envoie des signaux nerveux qui permettent aux muscles de se contracter, à l’inflammation de s’installer et à la sensation de douleur d’être moins présente. En d’autres mots, le corps s’adapte à son environnement.
  3. Plus il y a persistance, plus l’adaptation devient un état constant. Comme si c’était une nouvelle réalité dans laquelle les muscles sont continuellement en réaction pour limiter la douleur. Vous comprendrez que c’est “bon” pour limiter la douleur, mais “moins bon” pour une santé optimale, car les muscles sont toujours en réaction.
  4. Éventuellement, la douleur finit tout de même par s’installer puisque le corps ne peut plus compenser. Généralement, c’est à ce moment que les gens consultent afin d’améliorer leur condition. Comme le corps compense depuis un certain temps, les résultats peuvent être difficiles à obtenir, puisqu’il faut l’aider en créant de nouvelles connexions visant à rétablir l’équilibre.
  5. Sans suivi, on entre dans un cercle vicieux impliquant des tensions musculaires, des compensations et de la douleur.

Si elle joue un rôle dans l’adaptation du corps à la douleur, la neuroplasticité donne aussi tout son sens à la pensée positive et au fait de poser des actions pour lesquelles on est en accord. Le principe est le même : plus on est stimulé d’une façon, plus cette façon devient notre réalité. Pourquoi donc se priver de poser des gestes qui nous rejoignent, n’est-ce pas?

En lien avec les “il faut que” de l’été, le fait de prendre action et assumer nos choix vient donc créer un mouvement positif autour de cette saison. À partir de maintenant, prenez la décision de faire les choses pour vous et non pour les mauvaises raisons!

  1. Jouez dehors le temps qu’il faut avec vos enfants
  2. Faites de nouveaux sports simplement pour le plaisir
  3. Ne vous limitez pas et osez faire quelque chose de nouveau
  4. Si vous ne voulez pas un horaire précis, ne vous l’infligez pas
  5. Pensez à joindre des moments de gratitude à vos activités

Suite à cette prise de conscience, vous verrez automatiquement la pression de performance tomber et sans que vous le sachiez, vous trouverez légèreté et liberté dans toutes vos activités.

Une fois cette énergie bien installée, c’est à ce moment que vous trouverez le moyen de vous dépasser, si c’est ce que vous souhaitez!

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Découvrez les 5 conditions les plus fréquentes ciblant le coude

Le coude occupe une place importante parmi les articulations les plus sollicitées du corps humain. Si les jambes sont impliquées dans la plupart des mouvements quotidiens, le haut du corps ne donne pas sa place et n’est pas à négliger. L’amplitude de mouvement du coude n’est pas la plus grande, toutefois, on doit y porter une attention particulière puisque lorsqu’elle n’est pas optimale, les restrictions arrivent et les complications suivent aussi! Cet article vous permettra de comprendre le fonctionnement de l’articulation du coude, mettra en lumière différentes conditions et vous donnera certains conseils afin de préserver son amplitude maximale.

Bien comprendre les mouvements du coude

Contrairement à une grande articulation comme celle de l’épaule ou de la hanche, l’articulation du coude ne permet pas des mouvements dans tous les axes. Est-ce un problème en soi? Bien sûr que non! En collaboration avec le poignet et l’épaule, cette articulation permet au membre supérieur de créer une foule de mouvements tout aussi importants les uns que les autres. Sans la flexion du coude, il vous serait impossible de porter des aliments à votre bouche, pensez-y!

L’articulation du coude peut exécuter 4 types de mouvements :

  1. La flexion (entre 140 et 150 degrés d’amplitude)
    La flexion du coude permet de le plier, c’est-à-dire de rapprocher l’avant-bras vers l’épaule.
  2. L’extension (entre 0 et 10 degrés)
    L’extension du coude permet d’éloigner au maximum la main de l’épaule. Ce mouvement est très petit.
  3. La supination (90 degrés)
    La supination du coude permet de faire bouger la main et le poignet en tournant la paume vers le plafond.
  4. La pronation (90 degrés)
    La pronation du coude permet de faire bouger la main et le poignet en tournant la paume vers le sol.

La flexion représente l’amplitude de mouvement la plus grande de cette articulation. La pronation et la supination sont, quant à elles, moins grandes, mais grâce à elles, les mouvements du poignet et de la main se voient bonifiés. À tort, on pense que ces mouvements proviennent du poignet, mais dans les faits, ils sont effectués grâce au coude. L’ulna et le radius (regardez bien l’image) bougent à partir du coude et non du poignet.

Le coude : différentes conditions à différents âges

Les conditions touchant le coude sont nombreuses. Elles n’ont pas toutes les mêmes implications et ne touchent pas le même type de patient.

  • Pendant la petite enfance, les structures anatomiques du coude ne sont pas aussi stables et fortes qu’à l’âge adulte. En conséquence, la dislocation de la tête du radius peut être fréquente.
  • Plus vieux, les enfants (et les adultes) commencent à jouer avec plus d’ardeur. Les risques de fractures augmentent donc. On tombe sur les coudes en glissant d’une grosse butte de neige, on chute à trottinette… Les protections sont donc essentielles, n’est-ce pas?
  • Lorsqu’arrive la pratique d’un sport de façon plus fréquente, les tendinites peuvent se développer en raison de la sursollicitation. Si le sport est mal pratiqué, la même chose peut se produire. La bursite peut aussi se développer.
  • Au moment de travailler (pensons aux travailleurs de bureau), la posture est essentielle afin d’éviter l’apparition de douleur au coude (ex.: tendinite).
  • Avec le processus de vieillissement et suite aux différents traumatismes (gros et moins gros) subis au cours de la vie, l’ostéoarthrose peut apparaître au niveau du coude.

Tant de possibilités pour une si petite articulation. Pour cette raison, il est essentiel d’être conscient de son environnement et des conseils qui peuvent nous être donnés afin de maximiser la santé.

Comment maintenir les amplitudes de mouvement du coude

D’un point de vue chiropratique, la préservation du mouvement articulaire est cruciale afin de maintenir les acquis et avoir une santé optimale. L’articulation du coude ne fait pas exception.

Plus une articulation possède un mouvement optimal, plus le système nerveux envoie des signaux optimaux à cette dernière. En d’autres mots, la “circulation” de l’information nerveuse entre l’articulation et les autres composantes du système neuromusculosquelettique est optimale. Une conduction nerveuse optimale a plusieurs avantages :

  • Maintien des amplitudes de mouvement articulaire
  • Diminution des risques de blessures
  • Meilleure adaptation du mouvement à l’environnement
  • Diminution des risques de développement d’ostéoarthrose (arthrose)
  • Meilleure souplesse des structures environnantes (ex.: ligaments et tendons)
  • En cas de douleur ou d’un diagnostic chiropratique, meilleure capacité de récupération
  • Meilleure endurance générale de l’articulation

La façon la plus facile de maintenir les amplitudes de mouvement du coude est d’être actif régulièrement.

L’inactivité est l’une des causes principales du développement de plusieurs conditions de santé. Si auparavant l’activité physique était nécessaire à la survie de l’être humain, elle peut aujourd’hui être considérée comme optionnelle. Il est possible de se lever le matin sans avoir à sortir de la maison pour se nourrir et travailler. En conséquence, la sédentarité contribue sans contredit à la diminution des capacités physiques de l’être humain et donc, à long terme, à la perte de mouvement des diverses articulations.

Comme mentionné précédemment, le mouvement articulaire est influencé par le bon fonctionnement du système neuromusculosquelettique. La chiropratique, de par sa vision globale de la santé, opte pour un suivi qui pourra à la fois agir directement au niveau articulaire lors des ajustements chiropratiques tout en donnant des conseils santé généraux qui auront le même objectif :

  • Modification de la posture de sommeil
  • Modification de la posture de travail à l’ordinateur
  • Modification de la posture générale
  • Amélioration de la posture lors des sports
  • Exercices d’étirement (à préconiser pour les travailleurs de bureau)

    1. Étirement des fléchisseurs du poignet
    – En allongeant complètement le bras devant soi et en plaçant la paume de la main vers le plafond, utiliser la main opposée pour pousser la main vers le sol.
    – Maintenir cette position entre 30 et 40 secondes, sans trop pousser pour éviter de développer une douleur.
    – Alterner entre les 2 mains et répéter 2 fois chaque côté

    2. Étirement des extenseurs du poignet
    – En allongeant complètement le bras devant soi et en plaçant la paume de main vers le sol, utiliser la main opposée pour pousser la main vers le plafond.
    – Maintenir cette position entre 30 et 40 secondes, sans trop pousser pour éviter de développer une douleur.
    – Alterner entre les 2 mains et répéter 2 fois chaque côté
  • Exercices de renforcement au besoin

La chiropratique est donc un excellent moyen à envisager afin de maintenir les acquis en termes d’amplitude de mouvement. Ne vous privez pas de l’expertise en santé neurovertébrale de votre chiropraticien, elle pourrait grandement vous aider dans l’atteinte de vos objectifs de santé!

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Les 4 meilleurs trucs afin d’optimiser votre suivi chiropratique (et votre santé globale)

La vision globale de la santé est au cœur de la philosophie chiropratique. Pour cette raison, votre chiropraticien se fait un devoir de vous donner, jour après jour, des conseils pour optimiser votre santé et par le fait même amener plusieurs bénéfices à votre suivi chiropratique. Cet article vous donnera une foule de conseils à mettre en pratique afin de bonifier vos rencontres chez votre chiropraticien tout en rendant votre quotidien encore plus équilibré.

La santé globale : à la base du bien-être

Rares sont ceux qui seraient prêts à dire non à un état de bien-être général, n’est-ce pas? Avec un suivi en chiropratique, la santé globale est une priorité et en conséquence, chaque action posée par votre chiropraticien sera orientée dans cette direction.

À tort, on pense que la santé se définit par l’absence de maladie. Nous pensons plutôt qu’elle devrait se définir par l’optimisation de tous les systèmes du corps humain, comme par exemple :

  • Système neuromusculosquelettique
  • Système cardiovasculaire
  • Système pulmonaire
  • Système endocrinien
  • Système sanguin
  • Système visuel
  • Système digestif
  • La peau
  • Système urinaire
  • Système reproducteur
  • Les dimensions affectives et psychologiques
  • etc.

Saviez-vous que tous ces systèmes sont contrôlés par le système nerveux? Sans lui, les connexions essentielles au fonctionnement des autres systèmes sont impossibles, ce qui peut avoir un impact important sur la santé. Un système nerveux qui ne fonctionne pas optimalement peut nuire au fonctionnement des autres systèmes. Le maximiser serait donc un atout indéniable afin de vous permettre d’avoir une santé globale à toute épreuve. Voici donc des conseils à mettre en pratique si vous souhaitez que votre système nerveux crée les meilleures connexions possibles, principalement entre vos ajustements chiropratiques.

1. Suivez les recommandations de votre chiropraticien

Lorsque débute le suivi chiropratique, votre chiropraticien vous propose une fréquence de traitement directement en lien avec votre condition. Cette recommandation est basée sur les résultats d’examens physiques effectués, son diagnostic chiropratique et son jugement clinique. Pour maximiser le fonctionnement du système nerveux et optimiser la condition de santé pour laquelle vous consultez, il est important de prendre en considération les recommandations concernant la fréquence des traitements. En prenant la décision d’investir dans votre santé, vous devez penser à long terme et suivre les conseils qui vous sont donnés. Votre santé vous remerciera!

2. Soyez actifs

Nous vous le répétons et les preuves sont faites; l’activité physique quotidienne est essentielle. Prenez en considération tout ce qui peut être obtenu lorsque vous bougez quotidiennement :

  • Augmentation de l’énergie, donc plus d’entrain et d’endurance.
  • Meilleur sommeil, donc meilleure récupération et amélioration du bien-être général.
  • Maintien de la mobilité articulaire, ce qui permet au système nerveux d’acheminer les bonnes informations aux structures impliquées.
  • Maintien des fonctions cardiovasculaires, ce qui favorise un bon apport sanguin partout dans le corps, y compris aux structures neurologiques. N’oubliez pas! Un système nerveux qui fonctionne bien, c’est la clé!
  • Stimule le système musculaire, donc aide à supporter le corps tout au long de la journée tout en apportant la force nécessaire aux différentes régions qui en ont besoin.
  • Aide à la motricité globale, ce qui encore une fois, permet au corps de maintenir son état de santé optimal et récupérer plus facilement de certaines conditions.
  • Procure un état de bien-être, car les endorphines sécrétées pendant l’activité physique sont les hormones qui sont directement liées à un état de joie et de bonheur.
  • Suite à un ajustement chiropratique, il est possible que certaines courbatures apparaissent. En pratiquant une activité physique régulièrement, votre corps est stimulé de façon continue, ce qui peut aider à éviter les courbatures.

Votre chiropraticien vous recommande d’être actif, mais vous avez peine à bouger? Pensez à votre enfant qui pousse derrière et qui aura besoin de vous longtemps, ça devrait suffire à vous convaincre!

3. Buvez, encore et toujours!

Tout comme l’activité physique, la recommandation de s’hydrater quotidiennement n’a plus de preuve à faire. En étant hydraté, vous allez chercher des bénéfices importants pour votre santé globale, tout en favorisant une bonne récupération suite à votre traitement chiropratique :

  • Les disques intervertébraux sont constitués en majorité d’eau. Il est donc important qu’ils soient hydratés, comme le reste des autres structures du corps humain. Pensez-y : en ayant un impact sur vos articulations intervertébrales, l’eau vous aide à avoir un meilleur mouvement et une meilleure posture!
  • En buvant une quantité adéquate d’eau, vous évitez l’apparition de différents effets liés à la déshydratation :

4. Favorisez une bonne posture

Bien que de plus en plus de familles consultent en chiropratique afin d’optimiser leur santé, les conditions de douleur constituent encore une bonne proportion des visites en clinique.

Partant du fait que plusieurs conditions de santé sont dues à des troubles posturaux, votre chiropraticien abordera sans doute le sujet avec vous. Optimiser un suivi chiropratique passe inévitablement par la mise en place de postures plus équilibrées, puisque si ces dernières sont en cause dans la condition qui est traitée, un changement doit être fait afin d’éviter la persistance et maximiser les chances de guérison. La santé globale, c’est une combinaison de facteurs qui, additionnés les uns aux autres, créent des résultats exceptionnels.

Chaque situation peut être améliorée et/ou adaptée afin de permettre au corps d’exprimer son plein potentiel. Comme vous avez pu le constater, il en va de même pour le suivi chiropratique et les conseils de base demeurent toujours sensiblement les mêmes.

La plupart du temps il ne s’agit que du gros bon sens, alors nous vous mettons au défi de les intégrer d’ici votre prochain ajustement!

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Les maux de tête : découvrez les types les plus fréquents et leurs pistes de traitement

Céphalées et migraines… Tant de possibilités diagnostiques se présentent à nous lorsque vient le temps de trouver la cause d’un mal de tête. Les origines sont nombreuses, les symptômes varient énormément et les traitements doivent être conséquents afin d’obtenir un soulagement efficace et direct. Dans cet article, vous découvrirez les principaux types de maux de tête et des pistes de solutions vous seront données afin d’établir une routine sans faille afin de vous aider à soulager vos douleurs.

Céphalée et migraine, comment les différencier?

Abordons d’abord le sujet de façon plus scientifique. Selon la littérature, une céphalée est caractérisée par une douleur ciblant une partie de la tête :

  • crâne
  • cou
  • visage
  • intérieur de la tête

Ces caractéristiques sont assez larges, n’est-ce pas? En conséquence, il y a différents types de céphalées, et la migraine en fait partie :

  • Céphalée de tension
  • Migraine avec aura
  • Migraine sans aura
  • Céphalée de Horton
  • Céphalée cervicogénique
  • Névralgie du trijumeau
  • Algie vasculaire de la face
  • Migraine ophtalmique
  • Céphalée de rebond (par surconsommation de médicaments)
  • etc.

De plus, on peut classer les céphalées selon leur cause, c’est-à-dire qu’elles peuvent être primaires ou secondaires.

  • Primaire : dont la cause est directement liée à la douleur (ex. : céphalée de tension)
  • Secondaire : dont la cause est liée à autre chose (ex. : céphalée de rebond)

Pour déterminer avec précision le diagnostic associé à la céphalée, un suivi approprié avec un professionnel qualifié comme le chiropraticien devrait être envisagé.

Céphalées : les types les plus fréquents

Cet article vise principalement à vous donner de l’information sur les types de céphalées les plus fréquents. De ce fait, vous saurez les reconnaître plus facilement et serez à même de trouver les pistes de solutions qui vous permettront d’améliorer votre qualité de vie.

1. Céphalée de tension

La céphalée de tension est une condition très commune. Elle fait partie des céphalées primaires.

Le plus souvent, elle se caractérise par une sensation d’étau ou de pression autour de la tête, qui cible les yeux et peut se rendre à l’arrière de la tête. La douleur est d’une intensité modérée/sévère et se retrouve de chaque côté de la tête.

La céphalée de tension découle principalement de ceci :

2. Migraine

La migraine est un type de céphalée primaire. Elle peut se présenter de 2 façons principales :

  • Avec aura (signes annonciateurs que la douleur approche)
  • Sans aura (sans signes annonciateurs)

Les auras peuvent prendre différentes formes, dont des troubles de la vision, de la sensation, de l’équilibre, du mouvement ou du langage. Les auras sont temporaires et réversibles, c’est-à-dire qu’ils ne restent pas. Ils ne font qu’annoncer l’arrivée de la migraine.

Une fois la migraine installée, elle se caractérise souvent comme ceci :

  • Douleur sévère
  • Douleur pulsatile
  • Douleur unilatérale le plus souvent
  • Douleur pouvant être aggravée par l’activité physique, les bruits, les odeurs et la lumière
  • Douleur pouvant être associée à des nausées et vomissements

Contrairement à la céphalée de tension, les déclencheurs de la migraine sont très diversifiés et non seulement associés à l’aspect musculosquelettique :

  • Fatigue
  • Consommation de certains aliments
  • Alcool (vin rouge)
  • Faim
  • Exposition à certaines odeurs
  • Stress

3. La céphalée cervicogénique

La céphalée cervicogénique est définie par une céphalée dont l’origine se trouve au niveau cervical (cou). Elle fait donc partie des céphalées secondaires, puisque la douleur ressentie à la tête peut être provoquée par un mouvement cervical. Généralement, le diagnostic de la céphalée cervicogénique repose sur ceci :

  • Augmentation de la douleur par le mouvement cervical
  • Augmentation de la douleur par la mise en charge au niveau du cou
  • Diminution des amplitudes de mouvement cervicales
  • Douleurs cervicales
  • Présence de points gâchettes donnant des douleurs à la tête

Ces caractéristiques ne sont pas toujours présentes en totalité. Dans l’éventualité où seulement les points gâchettes reproduiraient la douleur à la tête, le diagnostic de céphalée cervicogénique ne serait pas le bon. Il s’agirait plutôt d’une céphalée de tension.

Les causes des dysfonctions cervicales à l’origine de la céphalée cervicogénique sont multiples :

  • Stress
  • Mauvaise posture de travail
  • Mauvaise posture de sommeil
  • Syndrome du cou texto
  • Mauvaise utilisation des appareils technologiques
  • Traumatisme direct

Diagnostic précis : questionnaire et examen complets

Chaque diagnostic chiropratique repose essentiellement sur une anamnèse (questionnaire) et un examen physique complets et détaillés. Non seulement ils sont essentiels pour déterminer la cause du problème, mais ils servent également à éliminer des causes ou des pathologies potentiellement plus graves qui ne découlent pas d’un suivi chiropratique.

En effet, certains maux de tête peuvent avoir une origine dite “non-chiropratique”, dans le sens où elle n’est pas neuromusculosquelettique. On peut penser à différentes causes comme une tumeur cérébrale, un AVC, un trouble neurologique, une méningite ou une hémorragie intracrânienne. Ces diagnostics ne sont pas des diagnostics chiropratiques et les symptômes qu’ils présentent ne sont pas associés à ceux des types de céphalées énumérés précédemment. Dans tous les cas, le chiropraticien est formé pour reconnaître les signes et symptômes qui ne s’apparentent pas à des conditions chiropratiques et pourra orienter le patient vers le professionnel de la santé indiqué.

Quoi faire maintenant que le diagnostic est tombé?

Lorsque le mal de tête apparaît, prenez certaines habitudes afin d’optimiser votre état. Sans nécessairement certifier que le mal partira, vous serez en mesure de mettre toutes les chances de votre côté pour améliorer votre condition.

  • Buvez de l’eau
    La déshydratation peut avoir un impact sur l’apparition d’un mal de tête.
  • Faites des exercices d’étirement
    Si le mal de tête est d’origine cervicale, il peut être bénéfique de faire des exercices d’étirement afin de stimuler la musculature.
  • Prenez une pause des écrans
    Les maux de tête peuvent être exacerbés par la lumière des écrans. Retirez-vous dans un endroit où la stimulation à la lumière n’est pas présente.
  • Reposez-vous
    Faites une sieste, allez prendre une marche, relaxez sur le fauteuil. Combiné avec l’hydratation, le repos est un élément clé dans la récupération des maux de tête.
  • Consultez votre chiropraticien
    Puisqu’il s’agit d’un diagnostic chiropratique, il va de soi que le suivi avec un chiropraticien peut faire partie des solutions à envisager pour optimiser votre état de santé. Les ajustements chiropratiques s’avèrent bénéfiques pour les conditions comme les céphalées de tension et les céphalées cervicogéniques. Outre les ajustements, votre chiropraticien sera en mesure de vous donner de judicieux conseils qui complèteront son suivi. Puisqu’il voit la santé dans sa globalité, il ne se limitera pas seulement au soulagement de la douleur, mais mettra aussi l’emphase sur vos habitudes de vie.

 

Sources, telles que consultées le 12 mars 2023
https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/headache-disorders#:~:text=Les%20c%C3%A9phal%C3%A9es%2C%20caract%C3%A9ris%C3%A9es%20par%20des,cours%20de%20l’ann%C3%A9e%20%C3%A9coul%C3%A9e.

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/c%C3%A9phal%C3%A9es/c%C3%A9phal%C3%A9es-de-tension

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/c%C3%A9phal%C3%A9es/migraines?query=migraine

https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2014/09/Headache-CPG-final-Jan2012_French.pdf?e3c7c0

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3 conseils pratiques pour combattre les maux de dos

La lombalgie, communément appelée mal de dos, touche une grande partie de la population mondiale. Les jeunes comme les moins jeunes seront aux prises avec un épisode de mal de dos au moins une fois dans leur vie, ce qui fait de cette condition celle causant le plus haut taux d’invalidité dans le monde. Dans cet article, vous découvrirez une foule d’astuces naturelles et sensées qui vous aideront à soulager la douleur lombaire.

Lombalgie, mal de dos et douleur lombaire : c’est quoi au juste?

Vous l’aurez sans doute deviné : ces trois termes ou expressions définissent la même chose. La douleur lombaire peut se traduire comme ceci :

  • Douleur ou inconfort ciblant la région lombo-sacrée
  • Douleur ou inconfort ciblant la région des crêtes iliaques, ou même plus bas
  • Douleur ou inconfort localisé sous le rebord des côtes inférieures
  • Douleur ou inconfort localisé au-dessus des plis fessiers.

Dans chacune de ces situations, une irradiation peut être présente ou non dans le membre inférieur.

Comme mentionné en introduction, la lombalgie est très fréquente. Elle représente d’ailleurs le trouble neuromusculosquelettique le plus fréquent. Plusieurs causes peuvent lui être attribuables :

  • La posture de travail
  • La posture de sommeil
  • L’obésité
  • Le tabagisme
  • L’âge
  • La mauvaise pratique d’un sport
  • La manipulation de charges trop lourdes
  • La mauvaise utilisation de son centre de gravité de façon répétitive
  • Le port de mauvaises chaussures
  • Les facteurs psychosociaux (stress au travail, stress à la maison, charge mentale, milieu de vie difficile)

Les causes sont nombreuses, ce qui favorise un risque accru au sein de la population, n’est-ce pas?

Voici donc comment vous pourriez aider et même prévenir l’apparition de la lombalgie pour vous et les membres de votre famille.

ASTUCE #1 : Consultez votre chiropraticien régulièrement

Le chiropraticien est formé pour évaluer, diagnostiquer et traiter des conditions neuromusculosquelettiques et la lombalgie en fait partie. Les ajustements chiropratiques permettent de redonner – ou maintenir – une mobilité articulaire optimale aux articulations de la région lombaire. En conséquence, la douleur peut être diminuée et l’apparition d’une récidive ou d’une nouvelle douleur peut être éloignée dans le temps.

Outre les ajustements chiropratiques, votre chiropraticien pourra vous donner une multitude de conseils et recommander différents changements dans vos habitudes de vie :

  • Adapter votre posture de travail à l’ordinateur
  • Modifier votre posture de sommeil
  • Donner des exercices de renforcement ou d’étirement selon la condition et la cause précises de votre douleur au dos
  • Adapter votre poste de travail
  • etc.

Consulter en chiropratique, ça va au-delà de la douleur! Pensez à voir votre santé d’un point de vue global!

ASTUCE #2 : soyez actifs

Les preuves concernant les bienfaits de l’activité physique au quotidien ne sont plus à faire. Outre celles qu’on lui attribue le plus souvent, comme l’amélioration des capacités cardiovasculaires, l’augmentation de l’énergie et de la qualité du sommeil ou le maintien d’un état mental sain, il faut maintenant penser à l’activité physique comme un moyen de soulager la douleur et prévenir les blessures.

En bougeant régulièrement, vous permettez à votre corps de poursuivre la guérison entamée en chiropratique. Il devient plus mobile et la musculature s’adapte, ce qui peut réduire le risque de récidives.

Saviez-vous que l’activité physique aide à la libération des endorphines? Ces hormones sont les hormones du bien-être et elles aident à soulager la douleur. Un 2 pour 1, quoi demander de mieux? Vous serez toujours gagnants à être actifs, c’est garanti!

Évidemment, en période de grosse douleur, l’activité physique peut ne pas être recommandée. En consultant votre chiropraticien, il sera en mesure de déterminer ce qui est bon ou non pour vous, selon votre condition et vos objectifs de santé. Le repos peut aider temporairement, mais plus tôt l’activité reprendra, le mieux ce sera.

ASTUCE #3 : écoutez votre corps

Le corps humain est une machine exceptionnelle. Les athlètes sont la preuve même qu’il est capable d’accomplir de grandes choses. Il en va de même pour la période entourant la grossesse chez la femme. Ces exemples nous rappellent que certaines situations nous font entrer dans un état de douleur. Si cet état est parfois inévitable comme lors de l’accouchement, il est loin d’être essentiel au quotidien. En conséquence, masquer une douleur ne devrait jamais être la première option à envisager et voici pourquoi :

  • La douleur doit être perçue comme un signal d’alarme. Si elle est présente, cela signifie qu’il y a un déséquilibre dans l’expression du plein potentiel du corps humain.
  • Une douleur qui persiste peut entraîner une adaptation pour le corps humain : certains muscles se contractent et d’autres s’étirent afin de tenter de ramener la situation à la normale. Cet état d’adaptation n’est pas idéal, puisqu’il engendra potentiellement des douleurs collatérales.
  • Plus le corps est en déséquilibre, plus le risque de blessures augmente. Ce principe ne s’applique pas seulement pour les douleurs au dos, mais pour le corps humain entier.

N’oubliez pas ceci : en évitant de reconnaître une douleur, vous placez votre corps dans une situation de conflit entre la santé globale et l’état douloureux.

Le résultat : vous n’écoutez pas vos limites. Cela nous amène à vouloir vous faire réfléchir au pourquoi il devrait en être ainsi. Qu’avez-vous à prouver? Que retirez-vous d’une douleur au dos? Pourquoi attendez-vous d’être incapable de vous lever de votre lit avant de remédier à la situation?

Les enjeux psychosociaux prennent une place importante de notre mode de vie et ils ne sont pas à négliger. Dans cette ère où la tendance au bien-être prend de plus en plus de place, pensez à vous écouter. Vous, ainsi que ceux qui poussent derrière vous, serez fiers de vivre optimalement, sans douleur ni tracas!

 

Sources, telles que consultées le 1er mars 2023
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29573870/
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1779012321000243

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Comment optimiser vos habitudes de vie en éliminant des comportements nuisibles

Chaque action posée au quotidien se cumule avec celles qui ont été faites et celles qui viendront. Comme tout ce qui est fait mérite d’être bien fait, pourquoi ne pas favoriser des actions avec une posture optimale ou qui produiront des effets bénéfiques à long terme pour vous et votre famille? Cet article met en lumière 7 actions à proscrire ou à modifier afin de rendre votre quotidien optimal et vous permettre de vivre pleinement.

1. Cessez de dormir sur le ventre

La posture de sommeil sur le ventre entraîne un stress important au niveau de la colonne vertébrale.

  1. Elle impose nécessairement que la tête soit tournée d’un côté ou l’autre afin de vous permettre de respirer. En conséquence, la rotation du cou empêche une posture vertébrale neutre. Si elle persiste plusieurs heures pendant la nuit et que cette action est répétée chaque nuit, des douleurs au cou peuvent apparaître.
  2. Au niveau lombaire, elle crée une augmentation de la lordose (augmentation de la courbe du dos), ce qui engendre également un déséquilibre au niveau neurovertébral.

2. Ne portez plus votre portefeuille dans votre poche arrière

C’est un fait : plus la posture est symétrique, plus les chances qu’elle soit optimale dans le temps sont bonnes. Lorsque le portefeuille est porté dans la poche arrière du pantalon et qu’on s’assoit, un débalancement postural se crée. Le bassin se soulève du côté du portefeuille et la colonne vertébrale compense afin que le corps soit le plus droit possible. De façon répétée, cette habitude influence négativement la posture globale. Messieurs, soyez avisés!

3. Diminuez votre temps passé sur les réseaux sociaux

Ce n’est plus un secret pour personne : bien qu’ils puissent aider à rester en contact, les réseaux sociaux tendent à créer davantage d’effets néfastes pour la santé.

  • Un temps d’écran exagéré et répété engendre une fatigue oculaire et peut même causer une sécheresse oculaire.
  • La posture adoptée avec l’usage du téléphone cellulaire est en lien direct avec le syndrome du cou texto. La tête penchée et les épaules souvent remontées créent un stress au niveau neurovertébral et peuvent être associées à l’apparition de douleurs cervicales, thoraciques et lombaires.
  • Connaissez-vous la lumière bleue? Elle émane des écrans.
    Trop de lumière bleue engendre une fatigue oculaire, stimule le cerveau et peut avoir un impact négatif sur le sommeil. En conséquence, il est recommandé de ne pas utiliser d’écran au moins une heure avant l’heure du coucher.

4. N’utilisez pas de sac à bandoulière

Au même titre que le portefeuille dans la poche arrière, le sac à bandoulière débalance la posture. Un sac déposé seulement sur une épaule abaisse celle-ci et déséquilibre la colonne vertébrale. Pour cette raison, il est primordial de porter des sacs avec 2 bretelles, et évidemment, de les utiliser!

Saviez-vous que le sac à dos des enfants devrait respecter certains critères de base afin d’optimiser son utilisation?

  • Avoir 2 bretelles
  • Ne pas descendre plus bas que les fesses
  • Ne pas remonter plus haut que les épaules
  • Avoir 2 sangles qui s’attachent afin de le maintenir adéquatement au corps (à la poitrine et aux hanches)
  • Avoir plusieurs poches afin de répartir le poids un peu partout à l’intérieur
  • Pour les élèves du primaire, le sac, une fois rempli, ne devrait pas être plus pesant que 10% du poids de l’enfant
  • Pour les élèves du secondaire, le sac, une fois rempli, ne devrait pas être plus pesant que 15% du poids de l’enfant

5. Ne doutez plus de vos capacités

Cette action n’est pas reliée directement à la posture. Cependant, être constamment dans le doute, ne pas assumer ses choix, ne pas avoir confiance en soi et se remettre en question sont des actions qui influencent le corps en entier. Le système nerveux s’adapte à tout, même aux pensées négatives. Il faut renverser la vapeur maintenant! Si vous souhaitez améliorer votre confiance en soi et optimiser par le fait même votre bien-être, suivez ces conseils :

  • Allez-y une étape à la fois.
  • Entourez-vous de gens en qui vous pouvez avoir confiance.
  • Laissez aller le superflu et les ondes négatives.
  • Partagez vos états d’âme lorsque vous êtes dans le doute : les gens qui vous aiment sauront vous écouter et vous aider à trouver des pistes de solution.
  • Prenez du temps pour vous, afin de vous centrer sur vos besoins réels.
  • Prenez l’habitude de vous concentrer sur ce que vous pouvez contrôler; le reste ne vous appartient pas.

6. Cessez de repousser l’activité physique

“Quand le printemps arrivera, je me mettrai à la course.”
“Cet été, je vais sortir prendre des marches, car je n’aime pas l’hiver.”
“Je vais commencer à m’entraîner lundi prochain.”
“Du vélo? Non, ce n’est pas pour moi.”

Les preuves quant à l’importance de l’activité physique ne sont plus à faire. La question est davantage de savoir pourquoi elle ne serait pas pratiquée régulièrement. Évidemment, les efforts demandés penchent dans la balance, mais les bénéfices devraient le faire tout autant. La procrastination ne mène jamais à des résultats, sachez-le!

  • L’activité physique peut être pratiquée sans vider son portefeuille
  • L’activité physique aide au sommeil
  • L’activité physique procure une excellente source d’énergie
  • L’activité physique pratiquée de façon intense sur une courte période optimise le temps et favorise une bonne dépense énergétique

Bougez en famille, allez-y par étapes, ne voyez pas la montagne trop grosse en partant et amusez-vous!

7. N’ignorez plus vos douleurs

La douleur est un signal d’alarme. Si elle est présente, c’est qu’il y a une interférence au niveau de votre système nerveux. En conséquence, il est important de comprendre d’où elle vient et poser des actions qui aideront à la contrôler.

  • Comment est votre posture générale?
  • Pratiquez-vous votre sport adéquatement?
  • Êtes-vous stressé?
  • Comment est votre sommeil?
  • Êtes-vous tombé dernièrement?
  • Votre posture de travail est-elle optimale?
  • Quel type de chaussures portez-vous?
  • Est-ce que vous croisez vos jambes lorsque vous vous asseyez?

Votre chiropraticien, avec son doctorat de premier cycle en chiropratique, est formé pour établir un diagnostic chiropratique, proposer un suivi approprié et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. S’il juge que la condition n’est pas dans son champ de compétences, il évaluera vers quel professionnel de la santé il sera plus adéquat de vous diriger. Pensez à l’avoir dans votre cercle de professionnels.

Par où commencerez-vous?

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Douleurs à l’épaule : apprenez-en davantage sur le syndrome d’accrochage

Les douleurs à l’épaule sont fréquentes. Elles peuvent avoir plusieurs origines et être complexes, ce qui nécessite sans aucun doute une évaluation précise. Le syndrome d’accrochage fait partie des diagnostics fréquents liés aux douleurs à l’épaule, et cet article vous permettra de le comprendre et voir quel rôle la chiropratique pourrait jouer dans son diagnostic et son traitement.

Comment fonctionne l’épaule : anatomie 101

L’épaule est composée d’os, de muscles, d’articulations, de tendons et de ligaments. Ici, l’avantage sera porté sur les os, les muscles et les articulations de l’épaule :

1. Os

  • Scapula (omoplate)
  • Acromion (partie de l’omoplate importante du syndrome d’accrochage)
  • Humérus (os du bras)
  • Clavicule (à l’avant de l’épaule)

2. Muscles

3. Articulations

  • Gléno-humérale (entre l’humérus et l’omoplate)
  • Acromio-claviculaire (entre la clavicule et l’omoplate)
  • Sterno-claviculaire (entre le sternum et l’omoplate)
  • Scapulo-thoracique (entre l’omoplate et la cage thoracique)

L’épaule est une articulation qui permet beaucoup de mouvements, et certains de ces mouvements sont d’une très grande amplitude :

  • Flexion (élever le bras vers le haut et l’avant)
  • Extension (amener le bras vers l’arrière)
  • Abduction (éloigner le bras du corps, vers le haut)
  • Adduction (rapprocher le bras du tronc en le gardant à l’horizontale)
  • Rotation interne (amener l’avant de l’humérus vers l’intérieur)
  • Rotation externe (amener l’avant de l’humérus vers l’extérieur)

La flexion et l’abduction sont les 2 amplitudes qui permettent les plus grands mouvements de l’épaule. Elles sont impliquées dans la plupart des mouvements de l’épaule.

Comment se développe le syndrome d’accrochage

Le syndrome d’accrochage est un diagnostic très commun qui touche l’épaule. Globalement, il se développe lorsqu’il y a un “accrochage” entre l’acromion (partie de l’omoplate) et les tendons des muscles de la coiffe des rotateurs de l’épaule.

Différentes causes sont à l’origine de l’accrochage :

  • Mouvement répétitif en abduction et en flexion de l’épaule.
    Lors de ces mouvements, les tendons des muscles impliqués sont sollicités entre l’humérus et l’acromion. Il peut résulter d’une inflammation de ces tendons. L’inflammation engendre quant à elle un frottement entre l’acromion et les tendons, d’où l’accrochage.
  • L’anatomie de l’acromion.
    Une variante dans l’anatomie de l’acromion peut créer un frottement entre ce dernier et les tendons des muscles. Un acromion plus gros, par exemple, peut être à l’origine de ce frottement.
  • Un débalancement au niveau de la biomécanique de l’épaule
    Une faiblesse musculaire, une perte de proprioception ou une articulation dysfonctionnelle peuvent engendrer un mauvais mouvement de la tête de l’humérus. En conséquence, un frottement peut se créer entre l’acromion et la tête humérale.
  • L’âge
    Le processus de vieillissement amène une diminution de l’apport sanguin aux muscles. Ceci engendre des processus dégénératifs des muscles et peut être associé au syndrome d’accrochage.

Il n’y a pas que les muscles qui développent des processus dégénératifs liés à l’âge. Les os également. L’ostéoarthrose est un processus dégénératif qui pousse la matière osseuse à se créer sur l’os. L’ostéoarthrose peut cibler tous les os, en passant par l’acromion, la clavicule et l’omoplate. Le résultat reste le même, c’est-à-dire qu’un frottement peut se créer et créer un syndrome d’accrochage.

Les mouvements répétitifs associés au syndrome d’accrochage touchent certains types de clientèle :

  • Les sportifs
    En natation, les mouvements demandés à l’épaule pour la plupart des types de nage impliquent une grande amplitude. Les muscles de la coiffe des rotateurs sont impliqués et leur utilisation fréquente peut mener à l’apparition du syndrome d’accrochage.
  • Les travailleurs debout
    La posture de travail debout demande généralement que les bras soient surélevés. Bien qu’elle soit efficace pour certains postes de travail, elle est souvent mal adaptée, ce qui pousse le haut du corps à compenser. La biomécanique de l’épaule peut être atteinte, ce qui déséquilibre le mouvement et occasionne parfois l’apparition du syndrome d’accrochage.

Les douleurs du syndrome d’accrochage

Les patients ayant le syndrome d’accrochage présentent des douleurs typiques :

  • Douleur à l’avant de l’épaule aux mouvements d’abduction et de flexion le plus souvent. Le mouvement de rotation interne lorsque le bras est surélevé peut également être douloureux. L’accrochage survient généralement dans un angle précis du mouvement. Votre chiropraticien sera en mesure de le reproduire afin de déterminer si votre douleur est réellement liée au syndrome d’accrochage.
  • Douleur à l’avant de l’épaule au repos, lorsque la condition peut être plus avancée.
  • Douleur irradiant le long du bras et allant au coude
  • Sensation de pincement lors du mouvement douloureux

Comment soulager le syndrome d’accrochage

Le syndrome d’accrochage est une condition pouvant être diagnostiquée et traitée en chiropratique. Par son doctorat de premier cycle en chiropratique (doctorat de premier cycle en chiropratique), le chiropraticien est habileté à poser un diagnostic chiropratique et établir un suivi approprié pour son patient.

Le traitement pourrait consister en différentes modalités :

  • Ajustements chiropratiques au niveau vertébral, mais également au niveau des articulations de l’épaule.
  • Travail musculaire (surtout lorsque la condition découle des mouvements répétitifs)
  • Thérapie complémentaire au besoin (ultrason, glace, TENS)
  • Conseils posturaux (pour les travailleurs debout ou les sportifs)
  • Exercices de renforcement ou d’étirement au besoin.
  • Collaboration avec un professionnel de la santé afin d’optimiser la santé (ex.: kinésiologue, médecin, physiothérapeute). Lorsque la forme de l’acromion est en cause, une référence en médecine peut être envisagée puisque parfois, une acromioplastie peut être pratiquée.

Dans tous les cas, votre chiropraticien devrait être considéré comme un professionnel à part entière dans la gestion des conditions neuromusculosquelettiques de tous les membres de votre famille. Sa formation doctorale en chiropratique lui permettra sans aucun doute de vous aider et vous proposer un suivi adapté à vos besoins.

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Une douleur à la cage thoracique? Ça pourrait être une irritation costovertébrale!

Saviez-vous que les côtes pouvaient être à l’origine de certaines douleurs? Les conditions costales sont fréquemment rencontrées en chiropratique et lorsqu’elles sont d’origine neuromusculosquelettique, le chiropraticien possède généralement tous les outils pour aider son patient à retrouver un état de santé optimal. Dans cet article, vous découvrirez l’une des conditions costales les plus fréquentes, c’est-à-dire l’irritation costovertébrale, et vous apprendrez comment la chiropratique pourrait être votre allié dans le traitement de cette condition.

Les côtes et leurs articulations

Anatomiquement parlant, les côtes bougent. Si elles ne bougeaient pas, la respiration serait très difficile puisque leur mouvement permet à la cage thoracique de prendre de l’expansion lors de l’inspiration et l’expiration.

Le corps humain comprend généralement 12 paires de côtes. De ces 12 paires, les 2 dernières sont dites flottantes, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas d’attache à l’avant, contrairement aux 10 autres paires de côtes.

Au niveau dorsal, chaque côte s’articule au niveau vertébral, d’où le nom de l’articulation costovertébrale :

Au niveau ventral, les côtes s’articulent pour la plupart avec le sternum, d’où le nom de l’articulation costosternale :

Même si les articulations ne sont pas du même type entre la région antérieure et postérieure du dos, le mouvement est possible à chaque niveau. Comme dans tout mouvement articulaire, il est possible qu’il y ait une diminution de la mobilité, ce qui peut causer des conditions neuromusculosquelettiques comme l’irritation costovertébrale.

Quand la perte de mobilité engendre la douleur

Chaque articulation a un mouvement qui lui est propre. Ce mouvement se doit d’être optimal si l’on souhaite que l’articulation fonctionne normalement. Plusieurs causes peuvent créer une perte de mobilité articulaire :

  • Traumatisme direct à l’articulation
  • Mauvaise posture de sommeil
  • Mauvaise posture de travail
  • Mouvement répétitif
  • Mauvaise utilisation de l’articulation (ex.: mauvaise technique de course)
  • Sédentarité (non-utilisation des articulations)

Le processus plus détaillé (mais imagé) menant à l’apparition de douleur ressemble à ceci :

  1. Lorsqu’une articulation ne bouge pas optimalement, les récepteurs articulaires envoient un signal au niveau cérébral indiquant que le mouvement n’est pas idéal.
  2. Lorsque le cerveau reçoit cette information, il la traduit comme un problème à régler et souhaite donc “protéger” le corps.
  3. Les signaux de protection envoyés par le cerveau peuvent être ceux-ci :
    1. Inflammation
    2. Hypertonicités musculaires (contractions musculaires)
      1. Restriction dans l’amplitude de mouvement, avec douleur
      2. Restriction dans l’amplitude de mouvement, sans douleur
      3. Raideur des muscles environnants
    3. Oedème local
    4. Douleur
      1. Douleur au mouvement
      2. Douleur au repos
      3. Douleur intermittente
      4. Douleur constante
      5. Douleur légère
      6. Douleur intense
      7. Douleur locale, au toucher
      8. Douleur irradiante
  4. Vite, on se rend compte que les hypertonicités musculaires engendrent à leur tour une nouvelle diminution de l’amplitude de mouvement. C’est ainsi que le cercle vicieux de la restriction articulaire débute :
    1. Perte d’amplitude de mouvement = hypertonicités musculaires
    2. Hypertonicités musculaires = encore plus de perte d’amplitude
    3. Encore plus de perte d’amplitude = encore plus de réponses de protection = encore plus d’hypertonicités musculaires
    4. Ainsi de suite.

Les articulations costovertébrales ne font pas exception à ce mécanisme. En général, les douleurs liées à l’irritation costovertébrale sont celles-ci :

  • Sensation de point à droite ou à gauche de la colonne vertébrale, dépendamment de l’articulation ciblée.
  • Douleur possible lors de l’inspiration ou de l’expiration, en raison du mouvement de l’articulation impliquée.
  • Douleur possible lors du mouvement des bras/épaules, en raison du mouvement de l’articulation impliquée.
  • Sensation de douleur intense à la poitrine, vis-à-vis l’articulation costovertébrale touchée. Comme si un poignard transperçait la poitrine de l’arrière à l’avant.

Le chiropraticien à la rescousse

Lors de son examen, le chiropraticien aura la tâche de déterminer si la douleur perçue par son patient est d’origine neuromusculosquelettique. Pour se faire, il utilisera l’expertise qu’il a acquise au cours de son doctorat de premier cycle en chiropratique.

  • Des questions précises servent à orienter son cheminement clinique.
    • À quel moment survient la douleur?
    • La douleur est présente depuis quand?
    • La douleur est-elle irradiante?
    • Est-ce que l’intensité de la douleur varie?
    • Le patient a-t-il des difficultés respiratoires?
    • Le patient a-t-il d’autres symptômes?
  • Un examen physique complet en lien avec les réponses aux questions aide le chiropraticien à préciser graduellement son idée diagnostique :
    • Amplitudes de mouvement costovertébrales
    • Amplitudes de mouvement costosternales
    • Palpation chiropratique (subluxations) au niveau vertébral
    • Évaluation des hypertonicités musculaires potentielles
  • Des examens complémentaires en fonction des résultats obtenus (radiographies)
    • Puisque le chiropraticien a la capacité de prescrire et analyser les radiographies, il est possible qu’il veuille avoir une image plus précise de la région impliquée. Comment est la colonne vertébrale? Comment sont les articulations costovertébrales? Comment est la qualité osseuse? Toutes ces réponses peuvent aider à déterminer si le diagnostic est d’origine chiropratique et orienter vers le traitement le mieux adapté pour le patient.
    • Dans l’éventualité où un traumatisme soit à l’origine de la douleur, il est possible que le chiropraticien veuille évaluer l’intégrité osseuse. Si elle est compromise et qu’il suspecte une fracture, il aura à référer son patient du côté médical pour un suivi approprié pour confirmer le diagnostic.

Dans le cas d’un diagnostic d’irritation costovertébrale, un suivi chiropratique pourra être envisagé.

Puisque le chiropraticien évalue la présence de subluxations vertébrales, il traitera celles qu’il a trouvées lors de son examen. Sachant qu’il n’y a pas que les articulations vertébrales qui peuvent être subluxées, il traitera fort probablement l’articulation costovertébrale en cause dans le diagnostic qu’il a émis puisqu’elle présentera sans doute une perte de mouvement.

Si, à son examen, des hypertonicités musculaires ont été mises en lumière, il pourra les travailler afin de rendre le muscle plus souple et moins contracté. Cela aidera à redonner une amplitude de mouvement normale à l’articulation.

Puisqu’on retrouve généralement de l’inflammation au site de l’irritation costovertébrale, il est possible que des techniques complémentaires soient utilisées, selon la localisation, l’indication et les contrindications du patient :

  • TENS (neurostimulation électrique transcutanée)
  • Ultrasons
  • Glace
  • Chaleur

Optimiser la santé de son patient

La vision chiropratique est orientée sur la santé globale de son patient. En conséquence, le chiropraticien ne se penchera pas seulement sur la douleur. Il aura toujours en tête d’optimiser son suivi et la condition de vie des gens qui le consultent en donnant des conseils sur les habitudes de vie, les postures à adopter (sommeil et travail) et les exercices qu’ils pourraient faire afin d’aider leur condition et éviter les récidives.

Le chiropraticien sait très bien que l’absence de douleur n’est pas toujours en lien avec l’absence de maladie/condition de santé. Il pourra être présent pour vous suite à la gestion de la douleur afin de vous guider vers un état de santé optimal et vous proposer des soins d’optimisation. N’hésitez pas à le consulter!

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Découvrez les bienfaits insoupçonnés de la chiropratique pour votre enfant

De la conception à l’âge adulte, l’enfant se transforme d’une façon exceptionnelle. Vous êtes-vous déjà arrêté à y penser? Après un développement intra-utérin de 9 mois, il naît, grandit, apprend à marcher, courir, manger, parler, interagir avec les autres et a une capacité d’apprentissage sans fin. La chiropratique peut jouer un rôle intéressant afin d’optimiser le développement de chacune de ces étapes et cet article vous permettra de découvrir pourquoi.

Vous voulez ce qu’il y a de mieux pour votre enfant, nous le savons!

Tout comme l’adulte, l’enfant possède une colonne vertébrale, n’est-ce pas? Elle est en croissance et subit d’importants changements au fil des années. Afin de supporter son développement et optimiser la fonction de son système neuromusculosquelettique, la chiropratique pourrait être une excellente option à envisager pour le bien-être de votre enfant.

À la base, la chiropratique a pour objectif d’optimiser la fonction du système nerveux, et ce, que le corps exprime une douleur ou non. Il n’est donc pas nécessaire d’attendre qu’une condition particulière ou une douleur apparaissent pour consulter.

Si le concept d’optimisation est de plus en plus pris en considération pour la clientèle adulte, il doit encore se tailler une place dans la mentalité des parents. Les nouveau-nés, les enfants et les adolescents auraient tout avantage à avoir une santé neurovertébrale optimale afin que leur développement soit optimal lui aussi.

Ne l’oubliez pas : la santé n’est pas seulement l’absence de maladie!

Bien que l’accouchement soit un moment exceptionnel, la naissance représente un traumatisme obligé pour l’enfant. Par voie naturelle ou par césarienne, la force de traction créée sur sa tête pour le sortir peut engendrer des restrictions cervicales. Elles ne sont pas apparentes et l’enfant ne s’en plaint pas, mais l’expertise et les mains de votre chiropraticien pourraient détecter la présence de subluxations vertébrales. À long terme, ces dernières pourraient quant à elles avoir une influence négative sur la santé neurovertébrale de votre enfant.

Outre la traction sur la tête lors de l’accouchement, voici ce qui pourrait avoir un impact sur la santé neurovertébrale de votre enfant avant l’accouchement :

  • Position intra-utérine normale mais restreinte
  • Position intra-utérine en siège
  • Subluxation vertébrale chez la mère
  • Chute de la mère pendant la grossesse

Vous comprendrez que la mère et l’enfant ne font qu’un. Si l’optimisation est envisagée pour le bébé, elle devrait l’être également pour celle qui le porte puisque sa propre santé impactera celle de son bébé!

Pendant la grossesse, la chiropratique pourrait aider à :

  • Favoriser un bon positionnement de l’enfant dans l’utérus de la mère
  • Diminuer du temps de travail lors de l’accouchement (une étude a démontré une diminution de 23 % du temps de travail chez la primipare et de 39 % chez la multipare)
  • Soulager certaines douleurs pour la mère

Comment la chiropratique pourrait-elle aider mon enfant?

Comme mentionné d’entrée de jeu, la chiropratique aide les troubles neuromusculosquelettiques et ces derniers ne sont pas toujours ressentis ou perceptibles. Encore moins chez un nourrisson. Pour cette raison, une consultation en chiropratique dès la naissance pourrait avoir des bienfaits insoupçonnés pour votre enfant.

1. Chez le nourrisson

  • Optimisation de la santé neurovertébrale
  • Torticolis congénital (spasme du muscle sternocléidomastoïdien)
  • Difficulté d’allaitement (importance de faire un examen neuromosculosquelettique de l’enfant et de la mère)
  • Plagiocéphalie (difformité de la tête, tête plate)
  • Irritabilité, inconfort, pleurs fréquents

2. Chez le bébé

  • Optimisation de la santé neurovertébrale
  • Aide au développement moteur
  • Posture inégale (épaules inégales)
  • Chutes fréquentes

3. Chez l’enfant

  • Optimisation de la santé neurovertébrale
  • Douleurs neuromusculosquelettiques
  • Trouble de posture (épaules inégales, apparence de colonne en forme de S)
  • Maux de tête
  • Chutes et traumatismes
  • Boiterie

4. Chez l’adolescent

La chiropratique : des soins adaptés à votre enfant

Pendant son parcours académique, votre chiropraticien développe l’expertise nécessaire pour évaluer une condition neuromusculosquelettique, émettre un diagnostic chiropratique et effectuer un traitement chiropratique approprié. Avec un doctorat de premier cycle en chiropratique, nul doute qu’il est un professionnel qualifié pour favoriser le bien-être de votre enfant! Selon la condition, il pourra même suggérer une collaboration ou une référence à d’autres professionnels de la santé afin de permettre le meilleur suivi possible.

Votre chiropraticien connaît donc toutes les étapes de développement de l’enfant. Il est conscient de l’immaturité des structures avec lesquelles il travaille. En conséquence, son suivi est adapté.

  • Manipulations utilisant moins de vitesse que chez l’adulte, adaptées à la maturité des structures
  • Manipulations utilisant moins de force que chez l’adulte, adaptées à la maturité des structures
  • Amplitudes de mouvements adaptées à celles des articulations qu’il traite
  • Exercices adaptés aux capacités du nourrisson, de l’enfant ou de l’adolescent qui le consulte
  • Manipulations très douces : le bout de l’ongle du chiropraticien devient à peine blanc lorsqu’il appuie sur la structure à traiter chez le nourrisson

Que puis-je faire pour favoriser une bonne santé neurovertébrale de mon enfant à la maison?

Le chiropraticien voit la santé d’une façon globale. En conséquence, il ne demande qu’à collaborer avec chacun des membres de la famille afin de maximiser la santé de tous, y compris celle de votre enfant.

L’hygiène de vie est un concept assez large, mais voici quelques conseils à mettre en place au quotidien pour votre enfant :

  • Éduquez-le très tôt quant aux bonnes habitudes posturales (principalement lors de l’utilisation des technologies chez les plus vieux)
  • Favorisez une bonne routine de sommeil
  • Offrez-lui un oreiller adapté
  • Conscientisez-le au concept de douleur (n’oubliez pas: la santé n’est pas que l’absence de maladie)
  • Évitez de laisser votre nourrisson dans une même posture de façon prolongée
  • Pour les enfants d’âge scolaire, assurez-vous que leur sac à dos soit ajusté et d’un poids adapté
  • Stimulez son système nerveux en faisant des jeux d’équilibre et d’agilité

Vous avez des questions relatives aux bienfaits de la chiropratique pour votre enfant? N’hésitez pas à demander conseil à votre chiropraticien! Son expertise saura sans doute vous guider!

 

Sources, telles que consultées le 8 août 2022 :
Fallon J. (1991). The Effect of Chiropractic Treatment on Pregnancy and Labour: A Comprehensive Study. Proceedings of the World Federation of Chiropractic. 24-31.

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