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Votre colonne vertébrale aussi subit les effets de la pandémie : 5 impacts et leur solution

1. La sédentarité

On le sait, l’exercice physique est le saint-graal de la santé et du mieux-être.

Pourtant, la dernière année a été un terrain fertile pour la sédentarité avec la fermeture des gyms, l’annulation des cours de groupe, la suspension des ligues de sports collectifs et du parascolaire, etc.

Les plus chanceux ont pu se tourner vers le plein air, mais l’accès à ce type d’activité n’est pas toujours possible. L’arrivée du couvre-feu a aggravé la situation pour plusieurs qui profitaient de la soirée pour bouger à l’extérieur.

Soyons honnêtes, il n’était déjà pas toujours facile d’intégrer l’activité physique à son agenda avant la pandémie; toutes les mesures et restrictions ont eu raison de la motivation de bon nombre d’entre nous.

Et c’est connu, moins on bouge, moins on a envie de bouger et c’est, entre autres, notre colonne vertébrale qui en subit les conséquences.

Une colonne vertébrale qui ne bouge pas suffisamment perd tranquillement de sa mobilité et de sa souplesse, elle s’ankylose.

Concrètement :

  • On se sent plus raide, particulièrement après des périodes prolongées d’inactivité, comme au réveil.
  • On perd de l’amplitude dans nos mouvements ce qui peut se traduire par de la difficulté à nouer ses lacets ou à regarder sur la banquette arrière en voiture par exemple.
  • On ressent des douleurs sporadiques qui tendent à s’accentuer en intensité et en fréquence au fil du temps.

Alors? De quelles façons peut-on rehausser notre volume d’activité physique afin de prévenir ce genre d’effet négatif sur la colonne vertébrale, mais aussi une panoplie d’autres problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires?

A. Les entraînements virtuels. On sait… « Ce n’est pas pareil ». Mais en attendant de retourner pratiquer votre activité physique préférée, pourquoi ne pas faire l’essai d’un cours en ligne. Les entraîneurs se donnent corps et âmes actuellement pour offrir des cours dynamiques, riches et complets sur la toile.


La plupart sont conçus pour être réalisés avec très peu d’équipement. Il y a tout de même des avantages à l’entraînement virtuel comme la liberté de le faire quand bon nous semble et l’économie de temps habituellement consacré au transport et à la préparation.

B. La marche, la course ou le vélo. Dans l’ancien temps, on recommandait d’aller travailler en vélo ou à pied afin d’augmenter son volume d’activité physique quotidien. Bon. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui font à peine quelques mètres pour se rendre au boulot. À ceux-ci, on conseille de tirer profit de l’économie de temps et de prendre 30 minutes par jour, le matin, le midi ou en fin de journée pour aller marcher d’un bon pas, faire du vélo ou encore courir.

D’ailleurs, la course à pied offre un excellent rapport temps investi/bienfaits, mais occasionne plus souvent des blessures. Pour partir du bon pied et minimiser le risque de blessure, un programme comme celui de la Maison de la Course, offert en version ballado, est parfait. https://maisondelacourse.com/fr/cliniques/courir-101/

C. Les équipements fitness extérieurs publics. Ce n’est pas dans toutes les villes et villages que l’on retrouve ce type d’infrastructures, mais de plus en plus de parcs rendent des équipements disponibles à ceux qui souhaitent faire un peu de muscles ou de cardio pendant que leurs enfants jouent à-côté. Il s’agit d’une belle façon de faire d’une pierre, deux coups. Les enfants sont heureux, les parents sont en forme!

Pour découvrir les 3 piliers de l’activité physique et ainsi mieux choisir quel sport pratiquer.

Lire 20 trucs simples pour bouger plus au quotidien .

2. Le divan

Vous connaissez l’expression « Netflix & Chill »?

Qui a pu résisté à l’appel de la télésérie en rafale dans la dernière année? Jusqu’ici, on comprend le besoin de se divertir et d’oublier un peu ce qui se passe dans le monde, mais le problème majeur pour la colonne vertébrale ce n’est pas This is Us ou Casa de Papel, mais bien la posture que l’on adopte dans le divan pour les écouter.

Plus le temps avance, plus on se retrouve affalé, un peu croche, le cou bien en flexion. Voici quelques solutions pour minimiser les impacts.

  1. Éviter d’écouter le contenu sur un ordinateur portable – particulièrement s’il est déposé sur nos genoux.
  2. Éviter les fauteuils inclinables. Ce sont de vrais engins de torture pour le bassin et la colonne vertébrale lombaire.
  3. Éviter les appui-têtes démesurés qui poussent vers l’avant.
  4. Faire des pauses régulièrement pour se lever et s’étirer.
  5. S’assoir les fesses bien au fond de l’assise, le dos le plus droit possible. On peut utiliser un pouf pour allonger les jambes au besoin.
  6. Éviter d’écouter la télévision en position couchée.
  7. Aller au lit quand on cogne des clous. Rien de pire que de s’endormir la tête penchée. Aïe!

3. Le cou du texto

Avez-vous déjà entendu parler du syndrome du cou du texto? Il s’agit d’un problème assez récent, lié à l’utilisation accrue des téléphones mobiles.

Bien avant la pandémie, les chiropraticiens ont constaté une augmentation fulgurante de patients qui consultent pour des douleurs au cou et aux épaules. Le problème est devenu encore plus fréquent depuis que toutes nos activités quotidiennes ont migré vers le virtuel : travail, magasinage, relations sociales, etc.

La plupart des gens regardent leur téléphone dans une position inadéquate :

Cette posture entraîne son lot de conséquences dont une modification de la charge sur les muscles de la nuque en raison du poids de la tête qui s’élève à mesure que l’on la penche vers l’avant.

Un syndrome du cou du texto peut se traduire par :

  • Des raideurs musculaires au cou
  • Des douleurs aux épaules
  • Des maux de tête
  • Une modification de l’alignement vertébral (port antérieur de la tête et bosse de bison)
  • Des engourdissements dans les bras

Pour réduire l’impact de l’utilisation du téléphone mobile sur la colonne vertébrale :

A. On doit prendre conscience de notre posture et la modifier.

 

B. Utiliser un autre type d’écran quand c’est possible (la tablette posée sur une table ou encore un ordinateur)

C. Réduire son temps d’écran.

Pour en apprendre plus sur le syndrome du cou du texto, lisez notre article complet en cliquant ici.

4. La non-ergonomie en télétravail

On se disait que c’était temporaire, qu’on allait retourner au bureau bien vite. Mais les choses ont changé, beaucoup. La venue du télétravail dans nos vie a eu beaucoup d’impacts, dont un majeur sur notre posture.

Un bureau de travail qui n’a pas été optimisé pour nous, ça peut rapidement devenir un enfer :

  • Maux de tête
  • Douleurs et raideurs au cou
  • Douleurs et raideurs au dos
  • Douleurs aux fesses et engourdissements des membres inférieurs
  • Chocs électriques dans la jambe
  • Fatigue
  • Douleurs aux épaules, bras et poignets
  • Engourdissements des mains
  • Douleurs aux yeux

Afin de réduire l’impact d’un poste de travail mal ajusté (voire inexistant), voici 3 pistes de solutions :

  1. Engager un ergonome (ou en faire une demande à son supérieur), c’est la solution la plus efficace et la plus rapide.
  2. Lire cet article sur la posture en télétravail et apporter soi-même les modifications nécessaires.
  3. Changer régulièrement de position en faisant l’acquisition d’un bureau à hauteur ajustable afin de travailler debout ou assis.

5. Le stress

S’il y a un sujet où tout le monde est d’accord en ces temps mouvementés, c’est bien l’augmentation du niveau de stress dans nos vies.

Déjà le rythme effréné du 21e siècle demandait une grande adaptation quotidienne, on peut dire que la pandémie a carrément fait exploser l’intensité, la fréquence et les sources de stress.

Mais quel est le lien entre le stress et la colonne vertébrale? Tout!

La colonne vertébrale est la carapace du système nerveux, qui lui, est le gestionnaire de stress.

Qui n’a jamais ressenti plus de raideurs et de douleurs musculaires et articulaires lors des grandes périodes de stress?

Du côté des cliniques chiropratiques, on constate que la pandémie a créé une augmentation importante du nombre de consultations. Les listes d’attente s’allongent et nos patients sont de plus en plus impactés par le stress et le climat de peur qui règne actuellement. Même chose chez nos confrères psychologues.

Mais il existe des solutions pour minimiser les impacts du stress sur la colonne vertébrale ou ailleurs.

  1. Réduire les sources de stress autant que possible. Ne laissez pas traîner un malentendu avec quelqu’un, imposer vos limites à votre entourage (incluant votre patron 😉 ), ne jouez pas à l’autruche et planifiez votre année financière surtout si vous la redoutez.
  2. Prendre soin de sa bulle et mieux choisir ce qui peut y entrer. Votre environnement a un impact majeur sur votre état de bien-être. Que ce soit les informations que vous consommez, les personnes que vous côtoyez et les milieux que vous fréquentez, il est primordial de bien choisir ce qui vous entoure.
    Un coloc amer, une amie cynique, des bulletins de nouvelles alarmistes influencent votre état d’esprit. S’entourer de personnes positives qui offrent des solutions et qui sont bienveillantes, consommer l’actualité à petite dose, faire partie d’une communauté virtuelle stimulante et enrichissante qui vous permettra de vous développer et de connecter avec les autres sont autant de belles solutions pour créer un environnement serein.
  3. Utiliser des outils de gestion de stress. Il existe tellement de façons d’évacuer le stress : la respiration consciente, la cohérence cardiaque, l’activité physique, la cuisine, l’écriture, la lecture, les arts, la zoothérapie, les étirements, la danse, la musique, etc.
    Trouvez les activités qui vous conviennent le mieux et inscrivez-les sur votre tout-doux liste, que vous garderez à portée de vue. Attention au piège, celui d’oublier de les utiliser quand on en a le plus besoin.
  4. Faire vérifier sa colonne vertébrale par un chiropraticien. L’ajustement chiropratique permet de normaliser l’alignement et le mouvement des vertèbres, ce qui permet d’optimiser le fonctionnement du système nerveux. Vous savez, ce même système qui est responsable des réactions de stress et des capacités d’adaptation du corps.

Pour en apprendre plus sur le stress et ses effets, consultez cet article.

En résumé :

Notre colonne vertébrale aussi subit les impacts négatifs de la pandémie :

1. Nous sommes plus sédentaires
2. Nous passons plus de temps sur le divan, souvent dans de mauvaises postures
3. Nous sommes plus susceptibles de souffrir d’un syndrome du cou du texto en raison d’une augmentation de notre temps d’écran sur mobile
4. Nous travaillons sur des postes de travails temporaires qui n’ont pas été ajustés à notre physionomie
5. Nous subissons un niveau plus élevé de stress

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5 indices d’une colonne vertébrale désalignée

Maux de tête fréquents, douleurs articulaires, raideurs musculaires, fatigue… Ça vous dit quelque chose? Ce sont tous des symptômes possibles d’une colonne vertébrale désalignée.

La colonne vertébrale, c’est l’armure du système nerveux, qui lui, est le Maitre de tous les systèmes. On pourrait le comparer à une autoroute qui relaie les informations entre le cerveau et le reste du corps (organes, muscles, articulations…).

Imaginez si les panneaux de l’autoroute annonçaient les mauvaises sorties. Ce serait la pagaille n’est-ce pas? C’est un peu ce qui se passe lorsque la colonne vertébrale n’a pas un alignement ni un fonctionnement optimal.

La fluidité circulatoire de l’information est moindre, les données échangées entre le cerveau et le corps sont erronées. Ce qui entraîne des problèmes de communication et des défaillances fonctionnelles. Consultez cet article pour en apprendre plus sur le lien entre une colonne vertébrale dysfonctionnelle et les fonctions organiques.

Et vous, vous êtes-vous déjà demandé si colonne vertébrale était bien droite?

Voici 5 signes qui pourraient indiquer une colonne vertébrale désalignée.

1. Des pieds désalignés

Les pieds sont la fondation de la charpente du corps, sur laquelle repose la colonne vertébrale. Il se pourrait que votre colonne vertébrale soit désalignée si vos pieds présentent une asymétrie à la marche.

Pour savoir si c’est votre cas, observez d’abord vos vieilles chaussures. Oui, oui! Regardez si elles sont usées de façon symétrique (droite et gauche). Un soulier très usé d’un seul côté est un indice important d’une asymétrie de la démarche.

Vous pouvez aussi observer l’angle de votre pied lorsque vous marchez. Si un de vos deux pieds n’est pas droit, c’est-à-dire qu’il présente un angle (vers l’extérieur ou l’intérieur), cela pourrait indiquer un désalignement potentiel de la colonne vertébrale.

2. La répartition de votre poids

Pour faire ce test, vous devrez utiliser 2 balances (pèse-personne). D’abord, assurez-vous qu’elles sont calibrées en vous pesant sur chacune d’elles. Ensuite, placez-les une à côté de l’autre, puis monter un pied sur l’une, puis sur l’autre.

Le poids indiqué sur chacune des balances devrait être le même. Si ce n’est pas le cas, cela indique qu’une de vos 2 jambes soutient davantage de poids, un autre indice que votre colonne vertébrale pourrait être désalignée.

3. Un cou qui ne tourne pas rond

Votre cou devrait tourner à la même amplitude (aussi loin) en rotation gauche ou droite.

Pour vérifier, tournez la tête à gauche puis à droite et voyez si l’un des 2 côtés va moins loin que l’autre ou entraîne un inconfort. Si c’est le cas, il se pourrait qu’une de vos articulations cervicales, plus fréquemment C1 ou C2, soit désalignée ou dysfonctionnelle.

Un problème d’alignement ou de mouvement dans cette région est l’une des raisons les plus fréquentes de consultation en chiropratique. Il est souvent associé à des maux de tête et des raideurs cervicales.

4. La longueur des jambes

Il est fréquent de voir une jambe plus courte que l’autre de quelques millimètres. La plupart du temps, cela indique un problème de positionnement ou de mouvement des os du bassin. D’ailleurs, bon nombre de chiropraticiens utilisent cet indice pour observer la position des os pelviens.

Toutefois, une différence plus marquée et durable dans le temps, indique souvent la présence d’une jambe anatomiquement plus courte. Cette anomalie entraîne fréquemment un désalignement de la colonne vertébrale qui cherchera à compenser le manque de longueur de la jambe.

Le corps voudra toujours garder les yeux alignés et parallèles au sol. En présence d’une jambe courte, cet objectif entraînera une inclinaison du bassin et des épaules. La colonne vertébrale, quant à elle, s’ajustera à cette position en créant des courbes anormales en forme de S.

Pour évaluer la longueur des jambes, allongez-vous sur le ventre sur un lit ou une table de massage, idéalement la tête droite et les pieds dans le vide. Demandez à votre assistant d’amener vos talons côte-à-côte en maintenant fermement les plantes de pied.

Une autre façon de savoir si vous avez une jambe plus longue que l’autre est d’observer vos bas de pantalon. Y a-t-il un côté plus usé que l’autre ou qui semblerait traîner par terre? Cet indice est moins précis, mais très concluant lorsque présent.

5. Se tracer dans le miroir pour voir

Pour faire cette vérification, vous aurez besoin d’assistance. Placez-vous dos à un miroir plain-pied et demandez à votre assistant de tracer le contour de votre corps sur le miroir à l’aide d’un crayon effaçable. Oui, oui, comme à la garderie!

Vous devriez constater que vos épaules, vos hanches, vos genoux et vos chevilles se trouvent à la même hauteur. Si ce n’est pas le cas, vous avez là un indice d’une possible colonne vertébrale désalignée.

Quoi faire si votre colonne vertébrale est désalignée?

Si un ou plusieurs de ces indices sont positifs dans votre cas, il serait sage de faire vérifier votre colonne vertébrale par un chiropraticien, et ce, même si vous ne présentez aucun des symptômes fréquents associés à un désalignement vertébral. Rappelons que ces symptômes vont des douleurs articulaires et musculaires, aux tensions et raideurs en passant par les maux de tête et la fatigue.

Bien souvent, il faudra du temps avant que le corps ne soit plus en mesure de s’adapter à un désalignement vertébral. C’est à ce moment seulement que les symptômes apparaîtront.

Un traitement entrepris plus tôt dans l’évolution du problème sera plus efficace et ce, avec un moindre effort. Comme le dit le bon vieux dicton : « Mieux vaut prévenir, que guérir! ».

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Est-ce qu’un chiro ajuste tous ses patients de la même façon?

La question revient une fois de temps en temps : « Est-ce que tu me fais la même chose qu’à tous tes autres patients? ».

Quelle belle occasion pour décortiquer la méthode de travail du chiropraticien.

Parce que non, un docteur en chiropratique n’offrira pas le même traitement à tous.

Tout comme un mécanicien ne va pas changer la même pièce sur toutes les voitures en panne, le chiropraticien doit personnaliser son approche pour répondre aux besoins exacts de son patient.

Alors de quelle façon un chiropraticien s’y prend-t-il pour déterminer le traitement approprié?

Le service chiropratique VIP

  1. L’entrevue. Lors de sa première rencontre, le patient chiropratique répondra à plusieurs questions dont les réponses dirigeront le chiropraticien sur le type d’examen qu’il fera.
    Ces questions porteront sur le motif de consultation, mais aussi sur la santé générale et les antécédents. Le chiropraticien pourra alors procéder à un premier tri et fera ce qu’on appelle dans le jargon médical et chiropratique : un diagnostic différentiel.
    Il s’agit d’une liste assez exhaustive des diagnostics possibles, dressée à la lumière des réponses données par le patient : lieu de la douleur, type de douleur, fréquence, autres symptômes, ce qui aggrave ou soulage la douleur, etc.
  2. L’examen initial. Le chiropraticien choisira les examens nécessaires pour éliminer ou confirmer les différents diagnostics possibles. Il ajoute à cela un examen global du fonctionnement de la colonne vertébrale et lorsqu’indiqué, un ou des examens complémentaires, comme les radiographies par exemple.
  3. Le diagnostic. Les résultats de l’examen permettront au docteur en chiropratique de poser un diagnostic. Ce diagnostic déterminera le plan et les modalités de traitement.
    On ne traite pas un torticolis de la même façon qu’une entorse lombaire, cela va de soi.
  4. Les autres découvertes. L’examen initial permet aussi au chiropraticien de faire d’autres découvertes intéressantes.
    Quels muscles sont tendus, quelles articulations sont limitées dans leurs mouvements, quel segments vertébraux sont subluxés, etc? Le traitement pourra adresser ces divers problèmes, même s’ils ne sont pas toujours directement liés avec le motif de consultation.
  5. Les antécédents et autres particularités. Le chiropraticien choisira d’utiliser une technique ou une autre selon les antécédents du patient. Par exemple, le chiropraticien va adapter ses manœuvres pour un patient qui souffre d’ostéoporose ou de fibromyalgie.

    Certaines situations particulières, comme la grossesse, vont aussi demander au docteur en chiropratique de modifier son approche. Les bébés, les enfants et les aînés sont tous des patients qui bénéficieront assurément d’un ajustement adapté.
  6. L’examen régulier. L’état du patient évolue rapidement et le chiropraticien doit s’ajuster (le jeu de mot ici).
    À chaque visite, il prendra le temps de poser quelques questions pour voir si des changements sont survenus, si le problème évolue normalement et s’il n’y aurait pas une nouvelle donnée dans l’équation.

    Il procédera aussi à une palpation de la colonne vertébrale et de la musculature pour constater par lui-même cette évolution. Ce sont ses principaux indicateurs qui détermineront le type d’ajustement qu’il fera.

Lorsqu’il palpe les différents segments de la colonne vertébrale et des autres articulations avec ses mains, le chiropraticien « challenge » les mouvements de chacune des articulations.

Lorsqu’il constate qu’une articulation est restreinte dans un axe, il pourrait décider ou non d’ajuster ce segment en fonction des autres observations.

Donc, beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte et ça explique les 5 ans d’études au doctorat de premier cycle.

Il existe beaucoup de techniques en chiropratique. C’est donc possible qu’un chiropraticien choisisse un outil externe pour traiter ou diagnostiquer.

Mais ce qui reste sûr et certain, c’est que son traitement sera différent d’un patient à l’autre. Si ce n’est pas le cas, posez-vous de sérieuses questions.

;-p

Pour en savoir plus sur la chiropratique :
https://monchiro.ca/comprendre-la-chiropratique/
https://monchiro.ca/la-chiropratique-et-le-chiropraticien/

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13 habitudes quotidiennes qui nuisent à votre dos

À 45 ans, Justine se demande pourquoi son dos lui fait de plus en plus mal. Pourtant, elle fait du sport, s’alimente bien et dors suffisamment.

Lorsqu’elle a consulté un chiropraticien pour la première fois, elle fut surprise d’apprendre qu’elle avait plusieurs habitudes qui nuisaient à sa colonne vertébrale.

Et vous, combien de ces habitudes font partie de votre quotidien?

  1. Mettre son portefeuille dans sa poche arrière. Messieurs, cette habitude est plus fréquente chez vous. S’assoir sur son portefeuille, aussi mince soit-il, crée un débalancement au niveau du bassin, ce qui peut entraîner une déviation de la colonne vertébrale et un déséquilibre musculaire. Prenez l’habitude de le retirer de votre poche à votre arrivée à la maison, avant de vous assoir et en entrant dans la voiture, surtout si vous prévoyez un long trajet.
  2. Dormir sur le ventre. Cette position occasionne des tensions à la base du cou et ne soutient pas correctement la colonne lombaire (bas du dos), en plus de créer des contractures aux muscles des épaules. Dormez plutôt sur le dos, sinon sur le côté. Choisissez un oreiller en fonction de la position la plus fréquente et insérez un coussin sous les genoux (sur le dos) ou entre les genoux (sur le côté). Plusieurs dormeurs sur le côté apprécient l’utilisation d’un oreiller de corps (un long oreiller sur lequel vous pouvez appuyer à la fois le bras et le genou et qui épouse la forme du corps).
  3. Porter des chaussures à talons hauts, des mules ou des ballerines. Mesdames, les chaussures à talons hauts galbent peut-être vos jambes et vos fesses, mais elles nuisent grandement à votre colonne lombaire en accentuant sa courbe. Tandis que le problème avec les mules, c’est qu’elles compressent souvent l’avant-pied et offrent très peu de soutien.
    On vous entend d’ici : « Si je ne peux plus porter ni mes talons hauts ni mes ballerines, que vais-je bien pouvoir me mettre aux pieds? » Autant que possible, choisissez des chaussures avec un léger talon ou des sneakers pour la vie de tous les jours et gardez vos Louboutin pour les occasions spéciales. Variez le type de soulier que vous portez et rappelez-vous : la modération a bien meilleur goût.
  4. Faire la lecture au lit. La position de lecture au lit est rarement optimale. Il serait préférable d’opter pour un fauteuil de lecture. Il est aussi recommandé d’éviter de travailler avec son portable au lit ou sur le sofa, particulièrement sur le ventre.
  5. Ignorer ou masquer une douleur. « J’ai fait un faux mouvement. » « J’ai mal forcé. » « Ça va passer tout seul. » Ces phrases vous disent quelque chose? Nombreux sont ceux à avaler un analgésique pour masquer la douleur. La douleur est un cri d’alarme que vous lance votre corps : quelque chose ne va pas.
    L’ignorer ou l’endormir pourrait aggraver un problème existant et même en créer d’autres par compensation. Écoutez ce que votre corps vous dit, consultez un professionnel de la santé qui cherchera à traiter la cause de votre douleur.
  6. Rester assis plus de 30 minutes. « Rester assis, c’est comme fumer ». Vous avez bien lu! La position assise est aussi nocive pour la santé que le tabac. Avec le mode de vie sédentaire du 21e siècle et le travail de bureau, il est important de rester vigilant et de se lever régulièrement. Toutes les 30 minutes, levez-vous pour faire quelques étirements, aller chercher un verre d’eau, etc. Communiquez avec vos collègues de vive voix plutôt que par courriel. Prenez une marche sur l’heure du lunch.
  7. Porter sa sacoche ou son sac à dos sur l’épaule. Le déséquilibre musculaire causé par cette habitude peut entraîner des douleurs aux épaules, au cou, au dos et même des maux de tête. Assurez-vous que votre sac contienne le minimum d’articles afin d’en réduire le poids. Déposez-le au sol dès que possible. Privilégiez les sacs à dos sur les deux épaules, les sacs banane à la taille ou les sacs en bandoulière (avec modération).
  8. Regarder son téléphone. Le syndrome du cou du texto est un nouveau venu dans le monde des maladies musculo-squelettiques, mais il fait tout un tabac! Regarder un appareil mobile, la tête penchée vers l’avant, met énormément de pression sur les muscles du cou. Cette habitude peut occasionner des maux de cou et des maux de tête, mais peut aussi avoir un impact sur l’alignement vertébral. Des anomalies posturales, comme la bosse de bison ou le cou militaire (perte de la courbe normale), peuvent découler d’un syndrome du cou du texto et même dégénérer en arthrose.
  9. Ne pas récupérer suffisamment après l’entraînement. Si bouger est essentiel, récupérer l’est tout autant. Prenez le temps de vous reposer entre chaque session d’entraînement, particulièrement lorsqu’elles sont intenses. Si vous êtes fatigué, sautez un entraînement sans culpabilité. Votre corps a besoin de repos pour réparer les fibres musculaires endommagées, réduire son inflammation et refaire ses réserves d’énergie.
  10. Soulever une charge à la va-vite. Que ce soit une boîte de déménagement, votre bambin ou même une simple feuille de papier, prenez le temps de plier les genoux et de garder le dos droit pour bien soulever la charge. Il en va de même lorsque vous pelletez : évitez les torsions et jetez la neige devant vous. Bougez les jambes au besoin.
  11. Entrer et sortir de la voiture. Ce geste semble si banal… Pourtant, il n’est pas rare de se blesser en tentant d’entrer ou de sortir de la voiture. Voici la bonne technique. Pour entrer : assoyez-vous d’abord sur le siège, puis pivotez les jambes à l’intérieur. Pour sortir : sortez les deux jambes et aidez-vous de vos bras pour vous relever.
  12. S’assoir dans un fauteuil inclinable (de type La-Z-boy). Si populaire… si confortable. Vraiment? Ce type de fauteuil est l’ennemi numéro un du bas de dos. Il crée une pression importante sur les nerfs sacrés et les dernières vertèbres lombaires en plus de réduire la courbe naturelle de la colonne. Il entraîne aussi un déséquilibre musculaire en raccourcissant les psoas (fléchisseurs de la hanche) et en étirant les muscles fessiers. Choisissez plutôt un sofa droit ou légèrement incliné, assorti d’un repose-pied.
  13. Croiser les jambes. Cette habitude crée un débalancement musculaire dans les régions pelvienne et lombaire. Et la plupart des gens ont un côté de prédilection, ce n’est rien pour aider. Un croisement de jambe sous le genou crée moins de tension.

En éliminant graduellement chacune des habitudes qui vous concernent, vous réduisez la pression sur votre colonne vertébrale, favorisez un fonctionnement optimal et facilitez la guérison.

Choisissez-en une pour commencer, puis, lorsque votre nouvelle habitude est bien ancrée, passez à la suivante.

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Vous voulez maximiser vos chances d’avoir des problèmes de dos? Suivez ces 8 étapes simples!

Vous vous demandez sans doute : c’est quoi cette chronique qui nous enseigne comment développer des maux de dos? C’est avec un brin d’humour que nous vous proposons ce plan farfelu pour détruire votre colonne vertébrale et maximiser vos chances d’avoir des douleurs au dos.

Bien sûr, personne ne souhaite endommager sa colonne vertébrale. Pourtant, la plupart des gens font inconsciemment des gestes qui ont une telle conséquence.

Alors voici notre décompte des 8 meilleures façons de ruiner sa colonne vertébrale.

1. Endurez ou masquez vos douleurs

Si vous commencez à ressentir de la douleur, surtout ne faites rien pour régler la cause sous-jacente. Certains médicaments en vente libre ou sous prescription pourront soulager temporairement votre douleur; vous pourrez ainsi vaquer à vos occupations sans tenir compte de l’avertissement que vous envoie votre corps. Vous endommagerez vos articulations, vos muscles, vos ligaments et vos disques intervertébraux rapidement et facilement. En prime, la médication pourra aussi s’attaquer à votre fonction digestive, perturber votre équilibre chimique et augmenter vos risques de développer un problème cardiovasculaire. Et vous aurez une bonne raison de ne pas jouer avec vos enfants ou d’accompagner le reste de la famille en ski alpin.

2. Négligez votre posture

Si vous voulez que votre colonne vertébrale s’use rapidement, vous devez absolument avoir une mauvaise posture : épaules affaissées, tête vers l’avant, dos arrondi. Ne tonifiez pas vos abdominaux; ils risqueraient de stabiliser votre bassin et d’aider votre colonne vertébrale à mieux soutenir votre corps. Lorsque vous regardez votre mobile, assurez-vous d’avoir la tête penchée vers l’avant; plus elle sera en flexion, plus le poids de votre tête sera difficile à supporter et plus vous ressentirez des tensions dans la nuque. En position assise, croisez les jambes, privilégiez les postures asymétriques (soyez le plus croche possible) et affalez-vous sur le divan. Si vous possédez un fauteuil inclinable, utilisez-le dès que possible. Si vous ressentez des tensions dans les épaules, le cou ou le bas du dos, vous êtes sur la bonne voie! Encore plus si vous expérimentez des engourdissements dans les mains.

3. Demeurez assis

La position assise est une de vos meilleures alliées. En plus d’augmenter vos risques de subir un accident vasculaire cérébrale (AVC) ou un infarctus, s’assoir pendant de longues périodes (6 heures consécutives ou plus) entraîne des troubles musculaires et articulaires, favorise le développement du diabète de type 2 et de maladies vasculaires périphériques comme les varices ou les thromboses veineuses. Évitez donc de prendre des pauses régulières et n’investissez pas dans une station de travail assis-debout. Dès votre retour du bureau, assoyez-vous et demeurez dans cette position jusqu’au moment d’aller dormir. N’allez surtout pas prendre une marche ni faire d’étirements, au risque de gâcher tous vos efforts.

4. Ne faites pas d’activité physique

Si vous faites de l’activité physique, vous améliorez votre souplesse, votre force, votre puissance et votre endurance. Rien de bien propice à une destruction vertébrale en règle. Si vous choisissez tout de même de faire un sport, assurez-vous qu’il favorise les commotions cérébrales et les chocs importants sur la colonne vertébrale. Le football, le hockey, le trampoline et le ski acrobatique sont de bons choix. Si vous vous blessez pendant la pratique de votre sport, référez-vous aux points 1 et 8 du présent guide.

5. Dormez sur le ventre

Cette position de sommeil en est une de choix pour accélérer la dégénérescence de la colonne vertébrale. En plus d’offrir peu, voire pas de soutien pour la région lombaire, elle oblige la colonne cervicale à faire une rotation importante. Les épaules se trouvent aussi dans une position vulnérable. En dormant de 6 à 8 heures par nuit de cette façon, vous vous assurez de créer des tensions importantes dans les épaules, le cou et le bas du dos.

6. Levez des charges lourdes sans plier les genoux

Cette technique est très efficace pour occasionner une entorse lombaire ou une hernie discale. Encore plus si vous l’utilisez régulièrement, lors du pelletage, par exemple. Si vous soulevez une charge lourde en pliant les genoux et en la tenant près de vous, vous préservez l’intégrité de votre bas de dos en n’y mettant peu ou pas de tension. Si vous souhaitez « barrer solide », ajoutez de la rotation à votre mouvement. Vous ne ressentez rien après quelques tentatives? Persévérez, il s’agit d’un truc infaillible.

7. Augmentez votre niveau de stress

Pour accélérer l’usure de votre colonne vertébrale, vous devriez cesser toute méthode de gestion de stress. Arrêtez immédiatement de méditer, d’appliquer des techniques de respiration, d’utiliser des huiles essentielles, de prier, de faire des étirements ou tout simplement de prendre du temps pour vous. Cessez de consulter votre psy, d’écrire un journal de gratitude, de lire des livres de développement personnel et surtout d’entretenir des relations sociales saines.

Si vous n’aimez pas votre travail et qu’il génère du stress, gardez-le. Ne perdez pas votre temps à organiser votre vie familiale et ne prenez pas en main votre situation financière si elle vous occasionne du stress. Conservez dans votre vie tous les petits irritants quotidiens. Lorsque vous ressentez de l’angoisse, de l’anxiété ou de la panique, n’en parlez à personne, isolez-vous et laissez-vous envahir.

Le stress a un impact énorme sur la colonne vertébrale et le système nerveux. Un trop-plein de stress entraîne une fatigue importante et une désadaptation du corps. Il réduit par le fait même l’efficacité de la plupart des systèmes, dont les systèmes immunitaire et digestif.

8. Ne consultez jamais un chiropraticien

Le chiropraticien agit directement sur la cause d’un problème. Il détecte et corrige les mauvais alignements et mouvements (subluxation vertébrale) des articulations. Son traitement, l’ajustement chiropratique, optimise les structures musculo-squelettiques et la fonction du système nerveux. Si vous consultez un chiropraticien, votre colonne vertébrale pourrait s’user moins rapidement. Un ajustement chiropratique pourrait bien anéantir tous vos efforts de destruction vertébrale massive en améliorant votre posture, en réduisant les tensions musculaires, en diminuant les douleurs et surtout en corrigeant le problème à la source. L’impact de la chiropratique sur le système nerveux est si important que vous pourriez ressentir moins de stress, dormir mieux et avoir plus d’énergie. Est-ce vraiment ce que vous voulez?

Ne gardez pas ces précieuses recommandations pour vous, partagez-les avec votre entourage!

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5 choses que votre chiropraticien peut savoir sur vous juste en regardant votre posture

En tant que chiropraticien, on ne rappelle jamais assez à nos patients l’importance d’une bonne posture. Mais saviez-vous que votre posture peut révéler de nombreux secrets sur vous? Voici 5 choses étonnantes que pourrait déceler votre chiropraticien en analysant votre posture.

  1. Votre niveau d’activité physique. Les personnes qui présentent une posture idéale sont généralement plus actives que celles qui ont une mauvaise posture. Des chercheurs ont même rapporté que l’activité physique, aussi minime soit-elle (être debout ou marcher, par exemple), améliorait l’humeur. Ce qui concorde avec le prochain point.
  2. Votre humeur générale. De nombreuses études ont déjà fait le lien entre la posture et la santé mentale. Une étude publiée en 2017 dans le Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry suggère que l’adoption de bonnes postures entraînerait une diminution des symptômes de dépression. Quoique très limitée, cette étude a tout de même permis de démontrer une amélioration à court terme de l’anxiété, de l’humeur générale et une diminution de la fatigue chez les sujets dépressifs ayant reçu des conseils posturaux.
    Dans une autre étude, parue en 2015 dans Health Psychology, les sujets présentant une bonne posture avaient une meilleure estime de soi, se sentaient plus stimulés et de meilleure humeur et ressentaient moins de peur et d’anxiété comparativement aux sujets qui avaient une posture voûtée.
  3. Votre personnalité. Des chercheurs ont démontré un lien significatif entre une bonne posture et une personnalité extravertie. Sur 22 patients présentant une posture idéale, 21 (soit 96 %) d’entre eux correspondaient à ce type de personnalité. Le contraire est aussi vrai : parmi les patients avec une posture voûtée, 74 % avaient une personnalité introvertie.
  4. La localisation de vos douleurs. Il y a de fortes chances que votre chiropraticien sache où sont situées vos douleurs, avant même que vous ayez dit quoi que ce soit. L’analyse de votre posture lui révèle où sont les tensions musculaires et de quel problème vous êtes plus susceptible de souffrir. Par exemple, un port antérieur de la tête (une tête avancée par rapport au reste du corps) suggère des tensions dans le cou et possiblement des maux de tête.
  5. Si vous êtes un accro du téléphone intelligent. L’apparition du téléphone intelligent et des tablettes n’a pas tardé à se faire sentir dans les bureaux chiropratiques. Un redressement de la colonne cervicale (diminution de la courbe du cou) et un port antérieur de la tête sont fortement associés aux nombreuses heures passées à regarder ces écrans mobiles. Ce problème a même un nom : le cou du texto.

Posture, humeur, activité physique, personnalité et douleurs vertébrales sont toutes interreliées. L’amélioration de votre posture pourrait donc vous apporter des bénéfices insoupçonnés. Les soins et les conseils de votre chiropraticien vous aideront à adopter une meilleure posture, pour une meilleure santé!

 

Références :

Guimond et coll., Intricate correlation between Body Posture, Personnality Trait and Incidence of Body Pain: A Cross-Referential Study Report. PLoS One, 2012.

Lathia et coll., Happier people Live More Active Lives: Using Smartphones to Link Happiness and Physical Activity. PLOS one, 2017.

Nair et coll., Do Sumpled and upright postures affect stress responses? A randomized trial. Health Psychology, 2015.

Wilkes et coll.,Upright postures improves affect and fatigue in people with depressive symptoms. Journal of behavior therapy and experimental psychiatry, 2017.

Briggs-Myers et coll., MBTI Manual: A Guide to the development and Use of the Myers-Briggs Type Indicator. Consulting Psychologist Press, 2003.

Ono et coll., Effects of head and body position on two- and three-dimensional configurations of the upper airway. Journal of Dental Research, 2000.

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Maux de dos et relations sexuelles : nos meilleures astuces

Trouvez dans cet article, des trucs et astuces pour éviter les blessures au dos ou au cou lors des relations sexuelles. Que vous soyez un homme ou une femme, certaines positions peuvent aggraver un problème de dos ou de cou. Soyez renseigné et prévenez les lendemains difficiles.

Vos douleurs au dos ou au cou nuisent à vos relations sexuelles? Vous n’êtes pas seul dans cette situation. Les patients sont parfois gênés de parler de ce genre de problème avec leur chiropraticien, mais il n’est pas rare que les douleurs vertébrales impactent sur la qualité et la fréquence des relations sexuelles.

Jusqu’à 84 % des hommes souffrant de lombalgie (douleur au bas du dos) rapportent une diminution de la fréquence de leurs relations sexuelles et affirment que le coït aggrave leur douleur.

L’activité sexuelle est un indicateur reconnu de la qualité de vie. Alors, ne laissez pas votre mal de dos gâcher vos moments intimes.

Jetez un œil à nos meilleures astuces pour une vie sexuelle épanouie et sans douleur!

1. Consultez en chiropratique. Avant toute chose, il est primordial de connaître et traiter la cause de vos douleurs. Souffrez-vous d’une dysfonction articulaire, d’une hernie discale ou d’une entorse musculaire?

L’ajustement chiropratique (manipulation vertébrale) :

  • Corrige les subluxations (dysfonctions articulaires) à l’origine de la plupart des problèmes de dos
  • Restaure la biomécanique normale de la colonne vertébrale
  • Améliore les amplitudes de mouvement du dos, du cou, du bassin et des hanches
  • Optimise les fonctions nerveuses de la moelle épinière et du cerveau — ce qui facilite la communication entre vos organes sexuels et votre cerveau
  • Détend les muscles
  • Augmente la flexibilité
  • Peut améliorer la fonction respiratoire (mouvements des côtes, tensions dans les muscles respiratoires, etc.)

Aussi, une étude présentée à l’International Research and Philosophy Symposium tenu au Sherman College of Straight Chiropractic en 2016 a démontré que l’ajustement vertébral améliorait les différentes fonctions cérébrales, particulièrement celles liées aux ondes alpha, ondes associées à la détente, la relaxation, la santé et la guérison.

Il peut arriver qu’une relation sexuelle soit la cause de l’apparition d’une douleur, mais aussi de son aggravation ou de sa réactivation. Régler la cause du problème réduit les risques de récidives. Vous vous sentirez moins fragilisé et pourrez profiter pleinement du moment sans craindre de vous blesser à nouveau.

2. Attendez le bon moment. Sans vouloir être rabat-joie, nous vous conseillons d’attendre que la phase aiguë (environ 72 heures) de votre problème soit terminée avant de reprendre votre vie sexuelle. Par la suite, allez-y progressivement et surtout respectez vos limites et écoutez votre corps.

3. Choisissez les bonnes positions. Règle générale, la position sur le ventre est à proscrire pour tous les types de problèmes vertébraux (cou et bas de dos). La position sur le dos est généralement la plus confortable pour les personnes souffrant de douleurs vertébrales.

Quelques études ont été menées sur le sujet au cours des dernières années, dont deux par Stuart McGill, à l’Université de Waterloo, en Ontario. À la lumière des résultats, les chercheurs ont recommandé des postures à adopter en fonction du type de douleurs lombaires. Voici les résultats.

Les positions à éviter chez les hommes

  • Intolérants à la flexion (douleur en se penchant vers l’avant) : la cuillère (les deux partenaires couchés sur le côté) et le missionnaire sur les avant-bras.
  • Intolérants à l’extension (douleur en se penchant vers l’arrière) : le missionnaire sur les mains et la levrette (partenaire du dessous sur les avant-bras).
  • Intolérants au mouvement : la levrette (partenaire du dessous sur les mains).

Les positions à éviter chez les femmes

  • Intolérantes à la flexion (douleur en se penchant vers l’avant) : le missionnaire (le partenaire du dessus sur les avant-bras et la partenaire du dessous a les hanches et genoux fléchis) et la levrette sur les avant-bras.
  • Intolérantes à l’extension (douleur en se penchant vers l’arrière) : la levrette sur les mains et la cuillère (les deux partenaires couchés sur le côté).

4. Optez pour le confort. N’hésitez pas à utiliser des accessoires (oreiller, coussin, couvertures, etc.) pour améliorer votre confort. Ne restez pas trop longtemps dans la même position, particulièrement si vous ressentez un inconfort.

5. Mettez toutes les chances de votre côté. Détendez la musculature avant la relation en prenant une douche chaude, en exécutant quelques étirements ou en recevant un massage. Après la relation, vous pouvez appliquer de la glace si vous en ressentez le besoin. Évitez de prendre des antidouleurs avant la séance, vous ne serez pas en mesure de bien écouter votre corps et pourriez aggraver votre problème. Pourquoi ne pas échanger un massage aux huiles essentielles qui favorisent la détente musculaire comme la gaulthérie ou la menthe poivrée?

6. Discutez avec votre partenaire. Le sujet n’a pas à être tabou. Votre partenaire doit connaître et comprendre la nature de votre problème pour mieux vous aider et vous soutenir. Aussi, vous ressentirez moins de pression.

7. Discutez-en avec votre chiropraticien. Votre docteur en chiropratique vous prodiguera des conseils plus personnalisés. Il connaît votre colonne vertébrale et pourra vous guider tout au long de votre rétablissement.

Bonne Saint-Valentin!

 

Références
Sidorkewicz, Natalie, et Stuart M. McGill, « Male Spine Motion During Coitus: Implications for the Low Back Pain Patient », Spine 39.20, 2014, p. 1633–1639.
Maigne et coll., « Assessment of sexual activity in patients with back pain compared with patients with neck pain », Clinical Orthopaedics and Related Research, avril 2001, p. 82-87.
McGill et coll., « Documenting female spine motion during coitus with a commentary on the implications for the low back pain patient », European Spine Journal, mars 2015, p. 513-520.
https://naturalnewsblogs.com/neuroplasticity-improving-brain-function-with-chiropractic-care/, consulté le 15 janvier 2018.

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8 signes que vous avez besoin d’un chiro

Saviez-vous que les chiropraticiens ne traitent pas seulement les maux de dos? Bien qu’ils soient reconnus efficaces pour ce type de problèmes, les docteurs en chiropratique ont beaucoup plus à offrir. Peut-être que vous aussi, vous pourriez, sans même le savoir, bénéficier de soins chiropratiques pour améliorer votre santé. Si vous présentez un (ou plusieurs) des signes suivants, il se pourrait bien que la chiropratique puisse vous aider.

1) Restriction dans vos mouvements (ou perte de mouvement). Vous avez remarqué que votre élan de golf n’est plus ce qu’il était, que vous avez de la difficulté à attacher votre soutien-gorge ou que vous peinez à faire votre angle mort en voiture ? Vous souffrez d’une restriction articulaire, c’est-à-dire d’une perte de votre amplitude de mouvement.

Cette diminution de mouvement peut se produire dans n’importe laquelle de vos articulations (hanche, colonne vertébrale, épaule, etc.), ce qui peut parfois vous empêcher de vaquer à vos occupations.

La restriction articulaire peut être causée par un traumatisme, une posture inadéquate ou par des mouvements répétés inadéquats. On retrouve souvent, dans les articulations touchées, un désalignement osseux, des tensions musculaires et des adhérences ligamentaires et capsulaires. Le chiropraticien rencontre ce type de problème à tous les jours.

Les manipulations articulaires (ajustements chiropratiques) sont tout indiquées pour rétablir le mouvement et la fonction normale de l’articulation. Le docteur en chiropratique pourra aussi vous prescrire des exercices d’étirement et vous donner des conseils pour éviter une aggravation ou une rechute.

Lorsqu’une perte de mouvement se produit dans une articulation de la colonne vertébrale (phénomène que l’on nomme subluxation), des perturbations du système nerveux peuvent survenir et occasionner d’autres problèmes de santé.

2) Maux de tête. Un épisode isolé de mal de tête, causé par un stress important, un manque d’eau ou de sommeil ou encore par un abus d’alcool, peut être soulagé par du repos et une bonne hydratation. Mais si vous souffrez de maux de tête (ou céphalées) récurrents, vous devriez consulter un professionnel de la santé.

Les maux de tête ont de nombreuses causes, mais une tension dans les muscles du cou ou une restriction articulaire vertébrale (subluxation vertébrale) sont les plus fréquentes. Certains types de migraines peuvent aussi être soulagées par les soins chiropratiques. Un chiropraticien évaluera votre état grâce à divers examens (physique, neurologique, radiologique…) et pourra ainsi traiter la cause de vos céphalées ou vous diriger vers le bon professionnel de la santé, le cas échéant. Il sera aussi en mesure de vous conseiller sur les habitudes de vie à adopter afin de réduire les risques de récidive.

3) Engourdissements. Vos mains engourdissent pendant la nuit ou après une période prolongée au clavier? Vous ressentez un picotement permanent derrière la jambe? Il se pourrait bien qu’un de vos nerfs soit comprimé (par un muscle enflé, une masse, une hernie discale…) ou qu’il soit enflammé. Un chiropraticien pourra diagnostiquer et traiter la majorité des causes d’engourdissement : nerf sciatique, tunnel carpien, défilé thoracique…

4) Faiblesses musculaires. Il vous arrive d’échapper un objet sans raison? Vous avez l’impression que vous manquez de force dans les jambes pour gravir un escalier? Ce pourrait être le symptôme d’un problème nerveux sous-jacent. La compression ou l’inflammation d’un nerf peut être causée par une hernie discale, une tension musculaire ou encore par une subluxation vertébrale (restriction d’une articulation de la colonne vertébrale). La chiropratique peut vous aider à retrouver toute votre force et prévenir d’autres troubles du système nerveux.

5) Raideurs. Que vos raideurs soient matinales ou qu’elles surviennent au cours de la journée (après une position prolongée), elles indiquent un problème articulaire. Vous pourriez souffrir d’ostéoarthrite ou d’arthrite, par exemple.

À l’aide de différents examens, le chiropraticien sera en mesure d’analyser votre colonne vertébrale et vos articulations touchées puis de poser un diagnostic précis. Il pourra ainsi soulager vos symptômes et réduire (voire stopper) la progression de votre problème. Un diagnostic précoce (tôt dans la maladie) de certaines arthrites inflammatoires offre un meilleur pronostic. C’est-à-dire que plus tôt votre problème est pris en charge, plus les chances d’en réduire les symptômes et la progression sont grandes.

6) Douleurs chroniques. Plusieurs facteurs jouent un rôle dans l’apparition des douleurs chroniques : santé globale (physique, émotive, cognitive), âge, antécédents de traumatisme, blessure mal guérie, posture, travail, habitudes de vie, etc.

La chiropratique peut aider les gens qui souffrent de douleurs chroniques, que ce soient des douleurs au dos, au cou ou encore aux articulations périphériques (genou, hanche, épaule, etc.). De plus, les conseils d’un chiropraticien en matière de style de vie (posture, alimentation, exercices, gestion de stress, etc.) pourront aussi vous aider à réduire l’intensité et la fréquence des douleurs ainsi qu’à prévenir d’autres problèmes.

7) Douleurs post-traumatiques. Vous avez eu un accident de voiture ou subi une blessure sportive ? Même si vous pensez que tout va bien, vous devriez consulter un professionnel de la santé. Le chiropraticien pourra évaluer votre état et vous diriger vers la bonne personne s’il soupçonne une fracture ou une dislocation articulaire, par exemple. Même les plus petits accidents (à basse vitesse) peuvent avoir un impact majeur sur les structures de votre colonne vertébrale (particulièrement celles du cou). Les symptômes ne sont pas toujours évidents, mais une blessure mal guérie pourrait vous occasionner des douleurs chroniques et d’autres problèmes de santé plus tard dans votre vie. Ne prenez pas de risque!

8) Douleurs durant la grossesse. Les changements structurels et hormonaux provoqués par la grossesse peuvent occasionner des inconforts et des douleurs. De nombreuses femmes enceintes expérimentent les douleurs sciatiques (fesse et derrière de la jambe), costales (côtes) et pelvienne (bassin). Les soins chiropratiques aident le corps à retrouver mouvement et équilibre, tout en le préparant à l’accouchement. En effet, une position adéquate du bassin est essentielle pour un passage en douceur du bébé. Petit bonus : avec un système nerveux, musculaire et squelettique optimal, les nouvelles mamans récupèrent mieux après l’accouchement.

Ces 8 signes vous indiquent que quelque chose ne va pas dans votre corps. Ne laissez pas votre problème s’aggraver. Consultez rapidement un chiropraticien afin de voir s’il peut vous aider. Retrouver une belle qualité de vie, sans douleurs et inconforts, est le plus beau cadeau que vous pourriez vous faire : de vous, à vous!

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Les 10 mythes chiropratiques les plus répandus

La chiropratique est-elle scientifique? Est-ce que ce sont les os qui craquent lors des traitements? Même si plus de 4 millions de Canadiens consultent un chiropraticien chaque année, la chiropratique est méconnue de plusieurs personnes. Qu’en est-il vraiment? Voici les 10 mythes les plus répandus en chiropratique.

1. La chiropratique coûte cher

Au Québec, on a souvent l’impression que les soins de santé sont gratuits. Détrompons-nous. Le système de santé occupe la plus grosse portion du budget gouvernemental et nous le finançons à même nos impôts. Il est vrai qu’il faudra débourser de votre poche pour vos soins chiropratiques, tout comme vous le faites pour les soins dentaires. Quoique la plupart des assurances couvrent une bonne partie des frais. Mais pensez-y, un problème qui dégénère risque de vous coûter bien plus cher, surtout si vous devez cesser de travailler. « Si vous pensez que la santé coûte cher, essayez la maladie! » En traitant un problème dès son apparition, les coûts seront minimes si l’on compare à un arrêt de travail, sans compter les autres conséquences sur votre vie.

Mieux encore, les soins chiropratiques préventifs ne vous coûteront que quelques centaines de dollars par année. En comparaison : l’achat (ou la location) et l’entretien d’un véhicule peuvent vous coûter plus de 10 000 $ annuellement. Nous n’avons qu’une seule colonne vertébrale, une seule santé. Comment se fait-il que nous soyons plus enclins à débourser des milliers de dollars pour un véhicule (qui se remplace soit dit en passant) que des centaines de dollars pour notre propre santé?

2. La chiropratique n’est pas scientifique

Bien au contraire, la recherche chiropratique prend de l’expansion et les preuves de l’efficacité et de la sécurité des soins chiropratiques se multiplient. Une chaire de recherche en chiropratique a d’ailleurs vu le jour à l’Université du Québec à Trois-Rivières en 2006. Il est vrai qu’il a fallu du temps à la chiropratique pour démarrer ses recherches, faute de moyens (technologie, budget). Maintenant, on peut dire que la chiropratique bénéficie de recherches sérieuses et se taille une place de choix parmi les professions de la santé.

3. Un traitement chiropratique équivaut à un massage

Il est totalement faux de croire qu’un massage peut se substituer à un traitement chiropratique. Le chiropraticien utilise l’ajustement vertébral, une manipulation articulaire qui agit à la fois sur les systèmes musculaire, osseux et nerveux. Il est vrai que le massage détend la musculature, mais les bénéfices physiques s’arrêtent là. L’ajustement chiropratique vise la correction du problème sous-jacent, celui-là même qui entraîne les contractions musculaires : la subluxation. Toutefois, le massage demeure un excellent complément à l’ajustement chiropratique.

4. La chiropratique, c’est pour ceux qui ont mal

La douleur est la dernière manifestation d’un problème physique. Bien avant que la douleur n’apparaisse, des changements dans les structures et les fonctions du corps surviennent. La subluxation est un bon exemple. Elle peut demeurer silencieuse de nombreuses années. Lorsque la douleur fait son apparition, le problème est généralement présent depuis longtemps. Des irritations, de l’inflammation, des contractions musculaires et de l’usure prématurée peuvent se présenter avant la douleur.

Lors des traitements, la douleur disparaîtra généralement en premier, mais ce ne sera pas le gage d’une guérison complète. Il faudra poursuivre les soins jusqu’à ce que la cause soit enrayée, sans quoi le problème et la douleur associée referont surface. Le chiropraticien détecte les subluxations avant même qu’elles ne fassent mal. Il les corrige immédiatement et s’assure ainsi qu’elles ne causeront pas plus de dommage. Consulter en chiropratique sans avoir mal, ce n’est pas inutile, c’est intelligent! Tout comme aller chez le dentiste sans avoir mal ou chez le garagiste sans entendre de bruits bizarres sortir du moteur.

5. Les chiropraticiens sont des charlatans

À une certaine époque, les chiropraticiens ont été associés aux charlatans. N’importe qui pouvait s’improviser chiropraticien et se proclamer docteur en chiropratique. Ce n’est plus le cas depuis 1973 au Québec, année où les chiropraticiens se sont dotés d’une Loi sur la chiropratique et ont fait leur entrée à l’Office des professions. Depuis, l’Ordre des chiropraticiens du Québec veille à la protection du public en s’assurant que les chiropraticiens du Québec détiennent un permis valide. Pour obtenir ce permis, le chiropraticien doit avoir complété son doctorat en chiropratique (cinq ans d’université, dont 18 mois d’internat), suivre un nombre préétabli d’heures de formation continue et payer ses cotisations annuelles.

6. La chiropratique crée une dépendance (ou vous oblige à prendre un abonnement à vie)

Le chiropraticien, en raison de ses connaissances et de son expérience, sait d’emblée que la prévention rapporte. La plupart des chiropraticiens croient en la chiropratique préventive et la proposent à leurs patients une fois que leur problème initial est résolu.

Il demeure au choix du patient de poursuivre ou non des soins de mieux-être en chiropratique. Faire le choix ou non de la prévention de la santé est le reflet de ses valeurs personnelles. Bien manger, faire de l’activité physique, prendre soin de sa santé mentale sont autant de façons de cultiver son mieux-être. Inclure la chiropratique préventive dans son mode de vie relève du même domaine. La plupart des gens le font avec la dentisterie préventive. Sommes-nous dépendants des soins dentaires?

Certains vous diront que la seule dépendance que crée la chiropratique, c’est la dépendance au bien-être. Une vie exempte de douleurs, c’est tentant non?

7. L’ajustement chiropratique fait craquer les os

Le son entendu lors de certains ajustements (ou manipulations vertébrales) se nomme cavitation. Il s’agit en fait d’une formation de gaz qui survient lors d’un changement de pression dans l’articulation au moment de l’ajustement. La cavitation en elle-même est sans danger lorsqu’elle survient dans le cadre d’un ajustement articulaire exécuté par un chiropraticien. Il n’y a donc rien à craindre, ce bruit de « craquement » est inoffensif. La cavitation s’accompagne d’un relâchement musculaire et d’une libération d’endorphines, les hormones du bien-être, d’où le soulagement immédiat typique de l’ajustement chiropratique.

8. L’ajustement chiropratique est douloureux

En soi, l’ajustement chiropratique n’est pas douloureux. Lorsque l’on reçoit un ajustement dans une région indolore (subluxation silencieuse à un stade précoce), on ne ressent généralement aucune douleur. Toutefois, si l’on souffre de problèmes discaux ou s’il y a présence d’inflammation importante, il se peut qu’un inconfort léger soit ressenti lors de l’ajustement. Règle générale, les douleurs ressenties (le cas échéant) sont moindres que la douleur initiale. Comme dans toute forme de traitement, il existe néanmoins des risques relatifs et absolus dont l’exacerbation des symptômes. Votre chiropraticien vous en fera part en fonction du plan de traitement qu’il aura choisi.

9. Les ajustements chiropratiques sont dangereux

Les ajustements chiropratiques sont sécuritaires, à condition bien sûr qu’ils soient faits par un chiropraticien. L’Ordre des chiropraticiens est bien clair à ce sujet : « seul le chiropraticien détient une formation adéquate pour effectuer l’ajustement chiropratique avec précision et en toute sécurité. » Les cinq années d’études universitaires du chiropraticien lui permettent d’évaluer les risques associés à certains problèmes et ainsi de choisir un plan de traitement approprié. En effet, certains problèmes de santé et antécédents médicaux sont des contre-indications à la manipulation vertébrale, le chiropraticien est formé pour les connaître et reconnaître. L’approche chiropratique est d’ailleurs bien appuyée par des recherches scientifiques solides.

10. La chiropratique, c’est seulement pour les maux de dos

Il est totalement faux de croire que la chiropratique se résume aux maux de dos. Toutes les articulations du corps peuvent bénéficier de la chiropratique : cou, poignet, épaule, coude, genou, pied, hanche, bassin, etc. Cervicalgie, lombalgie, dorsalgie, tendinites, douleurs sciatiques, bursites, tennis elbow et douleurs à la mâchoire sont tous des problèmes pour lesquels le chiropraticien a été formé.

De plus, l’efficacité de la chiropratique a été prouvée pour le traitement des maux de tête d’origine cervicale. Grâce à son approche globale de mieux-être, la chiropratique contribue à soulager les douleurs associées à de nombreux problèmes de santé tels l’arthrose, l’arthrite, les migraines, la scoliose et plus encore. La chiropratique agit directement sur le système nerveux, qui lui, contrôle l’ensemble des fonctions du corps. C’est pourquoi les soins chiropratiques peuvent aussi améliorer l’état général d’une personne.

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Douleur sciatique : 7 trucs naturels pour la soulager

Vous ressentez une douleur dans la fesse et derrière la jambe? Vous avez une sensation d’engourdissement, de picotement ou encore de choc électrique? Vous pourriez bien souffrir d’une sciatalgie, ou douleur sciatique.

La douleur sciatique est relativement fréquente. Elle peut être causée par une hernie discale lombaire, de l’ostéoarthrite (ou arthrose), une dégénérescence discale, une subluxation vertébrale ou un syndrome du piriforme. D’autres problèmes, moins fréquents, peuvent être à l’origine de la sciatalgie.

À moins d’un traumatisme direct sur le nerf sciatique, la sciatalgie s’installe graduellement à la suite de mauvaises postures et habitudes de vie.
Elle affecte rarement les individus de moins de 20 ans; on la retrouve le plus souvent chez les personnes de 45 à 64 ans. Le vieillissement et certaines maladies articulaires (arthrite, arthrose…) peuvent contribuer à son apparition.

Les travailleurs qui soulèvent régulièrement des lourdes charges et font des torsions du corps sont plus à risque de développer une douleur sciatique, tout comme les camionneurs, qui subissent des vibrations sur de longues périodes. La grossesse peut aussi entraîner des problèmes avec le nerf sciatique.

En attendant de voir votre chiropraticien, voici 7 trucs naturels pour soulager la douleur sciatique.

  1. Adoptez de bonnes postures. Ne croisez pas les jambes, assoyez-vous droit et évitez les fauteuils inclinables. Dormez sur le dos ou sur le côté avec un oreiller sous (dos) ou entre (côté) les jambes. Évitez les positions prolongées. Adaptez votre poste de travail afin de le rendre ergonomique.
  2. Évitez le port de talons hauts, ne mettez pas votre portefeuille dans votre poche arrière.
  3. Bougez. Faites de l’activité physique légère à modérée chaque jour. La marche et la natation sont de bons choix dans les cas de sciatalgie.
    Utilisez la bonne méthode pour soulever une charge. Pliez les genoux et gardez le dos droit. Ne faites pas de torsion du tronc, surtout lorsque vous tenez une charge. Attention à votre façon de pelleter : lancez le contenu vers l’avant en évitant de vous retourner.
  4. Appliquez de la glace ou de la chaleur dans le bas du dos ou sur la fesse pour soulager les symptômes.
  5. Adoptez de saines habitudes de vie : alimentation saine et variée, bonne hygiène de sommeil, gestion adéquate du stress, activité physique régulière.
  6. Voyez votre chiropraticien le plus rapidement possible, il sera en mesure de diagnostiquer et traiter la cause de votre douleur. Il pourrait aussi s’agir d’un trouble différent (une infection, par exemple) qui nécessite une attention médicale. Votre chiropraticien pourra alors vous diriger vers la bonne personne.

Ce que la chiropratique peut faire pour vos douleurs au nerf sciatique

Le chiropraticien évaluera votre état à l’aide de divers examens (physiques ou radiologiques). Il traitera donc la cause du problème puisque la sciatalgie est la conséquence d’un problème sous-jacent.

Des manipulations articulaires, appelées ajustements vertébraux, des thérapies musculaires, des thérapies complémentaires (ultrasons, tens, cryothérapie…), la prescription d’exercices et des recommandations spécifiques sur votre style de vie permettront au chiropraticien de soulager la douleur en s’attaquant directement à la source du problème.

Des études ont démontré que les manipulations vertébrales sont efficaces pour soulager les maux de dos aigus et douleurs sciatiques causés par une protrusion discale et que les personnes ayant reçu des manipulations vertébrales étaient de retour plus rapidement au travail.

Pour en savoir plus sur la douleur sciatique, consultez l’article Être aux prises avec des douleurs au nerf sciatique.

Références
1. Dupuis-Leclaire, Pathologie médicale de l’appareil locomoteur, Edisem, 1991.
2. Santilli V et coll, Chiropractic manipulation in the treatment of acute back pain and sciatica with disc protrusion: a randomized double-blind clinical trial of active and simulated spinal manipulations, Spine Journal, 2006, Mar-Avr; 6(2) : 131-7.
3. Koes et coll. Diagnosis and treatment of sciatica, BMJ 2007, Jun 23; 334(7607): 1313–1317.

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