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Nerfs crâniens : particularités, fonctions et troubles communs

Les nerfs crâniens occupent une place importante dans le fonctionnement du corps humain. À eux seuls, ils contribuent entre autres à la vision, l’odorat, l’ouïe, le goûter et la parole. Formés de 12 paires distinctes, ils peuvent avoir des fonctions motrices et sensorielles à la fois. Dans cet article, vous découvrirez les bases du système nerveux et comprendrez les différents rôles des nerfs crâniens.

Le système nerveux, ce n’est pas juste le cerveau et la moelle épinière!

Le système nerveux est sans aucun doute le système le plus important du corps humain. Sans lui, les fonctions de base ne sont pas possibles. Il se divise en 2 parties principales :

  • Le système nerveux central (SNC), composé du cerveau et de la moelle épinière
  • Le système nerveux périphérique (SNP), composé de nerfs qui émergent du cerveau et de la moelle épinière ainsi que de ganglions nerveux

Le cerveau est l’endroit où se fait l’encodage des stimulations de tout le corps humain : organes, peau, yeux, nez, bouche. Selon la stimulation, il provoque une réaction adaptée pour permettre au corps de conserver son équilibre, tant au niveau du fonctionnement physique que des émotions, de l’humeur et du niveau de conscience. C’est une machine très impressionnante!

La moelle épinière est très longue. Elle débute au niveau du tronc cérébral et se termine au bas du dos. Elle transporte les messages qui proviennent de la périphérie vers le cerveau et ensuite les retourne vers la périphérie afin que la réponse adéquate soit créée.

L’acteur principal du système nerveux est le neurone. On compte plus de 100 milliards de neurones dans le corps humain. Leur fonction est de transmettre l’influx nerveux à la suite d’une stimulation ou d’une demande quelconque (stimulus nerveux) à une autre cellule nerveuse. Il s’agit essentiellement d’une transmission électrique et elle va de l’axone d’un neurone vers les dendrites de l’autre. Cette zone de transmission entre les 2 neurones s’appelle la synapse et c’est là que se créent les échanges de différentes molécules afin que le système nerveux puisse faire son travail et ainsi créer la réaction à la stimulation ou à la demande initiale.

Les molécules qui assurent la transmission de l’information nerveuse se nomment les neurotransmetteurs. L’axone du premier neurone sécrète des neurotransmetteurs qui stimulent les récepteurs des dendrites du neurone suivant, ce qui produit un courant électrique et transmet l’information. Dans certains cas, selon le besoin, le courant aura une fonction de stimulation du neurone alors que dans certains autres, la fonction sera inhibitrice.

Les nerfs crâniens et leurs particularités

Les nerfs crâniens font le pont entre le cerveau, le tronc cérébral et les organes comme les yeux, les oreilles, le nez, la gorge et certaines structures du cou et du tronc. Ils participent donc aux fonctions de l’ouïe, la vue, l’odorat, le toucher et le goûter. On compte 12 paires de nerfs crâniens et comme mentionné précédemment, elles n’émergent pas au niveau de la moelle épinière, mais bien au niveau du cerveau et du tronc cérébral.

Afin de se rendre à l’organe qu’ils innervent, ils traversent le crâne par ce que l’on appelle des foramen. Le crâne possède donc, entre autres, 24 orifices qui permettent le passage des 12 nerfs crâniens de gauche et de droite. Dépendamment d’où ils sortent au niveau du crâne, on leur attribue un numéro. Ils portent un nom qui est en lien avec leur fonction, mais ils sont également associés à un numéro.

Certains nerfs crâniens ont des fonctions motrices, d’autres ont des fonctions sensorielles, et d’autres ont les 2 en même temps :

  1. Nerf olfactif
    Fonction sensitive liée à l’odorat
  2. Nerf optique
    Fonction associée à la vision
  3. Nerf oculomoteur
    Fonction associée au mouvement de l’œil
  4. Nerf trochléaire
    Fonction associée au mouvement de l’œil
  5. Nerf trijumeau
    Fonction sensitive au niveau du visage
    Fonction associée au serrement des dents
  6.  Nerf abducens
    Fonction associée au mouvement de l’œil
  7. Nerf facial
    Fonction associée à l’expression faciale
    Fonction associée au goût pour le ⅔ antérieur de la langue
  8. Nerf vestibulocochléaire
    Fonction dans l’équilibre et l’ouïe
  9. Nerf glossopharyngien
    Fonction associée au goût pour le ⅓ postérieur de la langue
    Fonction associée à la déglutition
  10. Nerf vague
    Joue un rôle dans la phonation et la contraction des muscles du pharynx et du larynx
    Régule les fonctions de plusieurs organes
  11. Nerf accessoire
    Permet le mouvement des muscles du cou et du haut du tronc (sternocléidomastoïdien et trapèze)
  12. Nerf hypoglosse
    Contrôle les mouvements de la langue

Les nerfs crâniens influencent le fonctionnement de plusieurs organes. Puisqu’ils prennent origine au niveau du tronc cérébral, une anomalie dans leur fonction peut être révélatrice d’une atteinte à différents niveaux :

  • Atteinte du tronc cérébral lui-même
  • Atteinte d’une portion du nerf entre sa sortie du tronc cérébral et son arrivée à l’organe qu’il innerve
  • Atteinte des zones du cerveau qui contrôlent les nerfs crâniens

Dans chaque cas, la fonction associée au nerf est altérée. En clinique, une routine bien précise sert à évaluer la fonction des nerfs crâniens et, le cas échéant, cibler la cause pour aider le patient.

Ayant un rôle à jouer au niveau de la santé neurovertébrale, le chiropraticien est outillé afin de dépister les anomalies de fonctionnement du système nerveux, incluant celles touchant les nerfs crâniens. De par sa formation doctorale, il peut très bien faire partie des professionnels de la santé qui aident au dépistage et au suivi approprié de certaines conditions :

  • Paralysie de Bell (atteinte du nerf facial VII), caractérisée par une paralysie ou une faiblesse des muscles du visage
  • Trouble de la vision, de façon partielle ou non (atteinte du nerf optique II)
  • Perte du goût (atteinte du nerf facial VII glossopharyngien IX)
  • Perte de sensation au visage (atteinte du nerf facial VII)
  • Perte soudaine de l’ouïe (atteinte du nerf vestibulocochléaire XIII)
  • etc.

Dès de la première visite et tout au long du suivi lors des rencontres subséquentes, le chiropraticien procède toujours à une période de questionnement sur l’état de santé de son patient. Cette période de questionnement porte sur la condition principale de consultation, mais elle vise également l’état de santé général. En conséquence, il est en mesure de faire un raisonnement clinique sur l’état général du système nerveux de son patient. S’il juge que des examens supplémentaires devraient être faits, il pourra évaluer, entre autres, la fonction des nerfs crâniens et référer au professionnel de la santé indiqué selon le résultat obtenu.

Nerfs crâniens et AVC : quel est le lien?

L’AVC (accident vasculaire cérébral) est causé par une perte d’apport sanguin au niveau du cerveau (AVC ischémique) ou une rupture de vaisseaux sanguins au niveau cérébral (AVC hémorragique). Dans les 2 cas, il en résulte une atteinte de certaines fonctions cérébrales et ces dernières peuvent être associées aux nerfs crâniens. L’apport sanguin est nécessaire pour toutes les fonctions du corps humain, y compris les fonctions nerveuses. Sans apport sanguin, le tissu nerveux meurt.

Comme suggéré dans les capsules informatives qui circulent un peu partout concernant l’AVC, il faut agir vite lorsqu’on suspecte une atteinte de ce genre. Sachant que l’AVC peut toucher un bon nombre de personnes, gardez ces signes en tête pour vous, mais aussi pour les gens qui vous entourent :

Visage : est-il affaissé (nerf crânien VII)
Incapacité : est-ce encore possible de soulever les bras en même temps?
Trouble de la parole : est-ce que la prononciation est normale et possible?
Extrême urgence : contacter les services d’urgence pour une prise en charge

Maintenant que vous connaissez les fonctions des nerfs crâniens et leur importance dans la santé optimale, gageons que le fonctionnement de votre système nerveux deviendra votre priorité!

 

Sources, telles que consultées le 6 décembre 2023

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/biologie-du-syst%C3%A8me-nerveux/nerfs

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/maladies-des-nerfs-cr%C3%A2niens/pr%C3%A9sentation-des-nerfs-cr%C3%A2niens

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/accidents-vasculaires-cerebraux-canada.html

 

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Douleur chronique : astuces et pistes de solution

La douleur peut se définir comme une sensation physique désagréable. Lorsqu’elle persiste pendant plus de 3 mois, on parle alors de douleur chronique. Qu’elle soit chronique ou non, légère ou vive, la douleur sera ressentie par tous et chacun à un moment ou un autre, et ce, sans exception. La douleur chronique est un phénomène très complexe et cet article saura mettre en lumière ses différentes facettes tout en vous exposant des pistes de solution afin de mieux l’apprivoiser.

La douleur : un phénomène complexe et subjectif

La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable. Elle est subjective, c’est-à-dire qu’elle varie selon les individus. Elle peut être influencée par plusieurs facteurs :

  • Les croyances
  • La culture
  • Les conditions de santé associées
  • L’état émotionnel (ex.: sentiment de peur, d’anxiété)
  • L’environnement

C’est ce concept de “facettes multifactorielles” qui la rend si complexe. Vous n’avez qu’à penser aux femmes qui choisissent et peuvent accoucher de façon physiologique (sans aide médicale) en comparaison à celles qui demandent une médication afin de soulager la douleur. Il s’agit d’un exemple très facile à comprendre. La douleur est modulée et perçue de façon différente pour chaque femme, selon ses expériences, ses besoins et son environnement. Au départ, ses croyances, sa culture et ses expériences l’orienteront vers l’une ou l’autre des 2 options mentionnées précédemment. Au cours de l’accouchement, l’expérience vécue (douleur, émotions, environnement) influencera sa prise de décision.

La douleur : quel chemin emprunte-t-elle?

La perception de la douleur passe nécessairement par le système nerveux. Son chemin est précis, allant de la zone impliquée (exemple : endroit où l’on se blesse) jusqu’à la zone d’intégration au niveau du cerveau qui créera une réponse physique.

Lorsqu’on est en contact avec un stimulus douloureux, le corps réagit : c’est ce que l’on appelle un arc réflexe.

  1. Le corps est en contact avec un stimulus douloureux
  2. Un neurone sensitif au niveau de la peau ressent le stimulus
  3. Ce neurone se rend jusqu’à la moelle épinière
  4. Rendu à la moelle épinière, il entre en contact avec un second neurone qui se dirige vers le cerveau pour intégrer l’information douloureuse
  5. Un autre neurone (neurone moteur) part de la moelle épinière et se rend à un muscle qui fera en sorte que le corps s’éloigne du stimulus

Ce concept est mis à l’avant dans un contexte de stimulus douloureux précis, dans le sens où le corps est exposé à un élément de douleur :

  • Mettre la main sur un rond de poêle chaud
  • Se piquer le doigt sur une aiguille
  • Marcher sur un jouet
  • etc.

Le retrait du membre impliqué se fait instantanément lorsque le cerveau intègre la douleur puisque le corps cherche à se protéger. La douleur a donc un rôle essentiel puisqu’elle permet de fuir un élément potentiellement dangereux.

L’intégration de la douleur au cerveau est complexe. Plusieurs structures cérébrales participent au “décodage” de la douleur. Une fois rendu à la moelle épinière, le chemin pris par la douleur se rend au tronc cérébral. Ensuite, le thalamus entre en ligne de compte. C’est lui qui joue le rôle d’intégration de la douleur. Il reçoit les informations nerveuses, les analyse et les transmet au cortex cérébral.

Douleur aiguë et douleur chronique : quelle est la différence?

La douleur aiguë est une douleur qui est récente. Elle est présente depuis moins de 3 mois. Comme mentionné précédemment, elle est nécessaire afin de permettre au corps de s’ajuster à un stimulus potentiellement nocif. En conséquence, le corps la perçoit et débute un processus de protection (guérison ou autre, selon le cas). Lorsqu’elle dépasse cette période, elle devient chronique. La chronicité de la douleur n’apporte plus l’information nécessaire au corps afin qu’il régule la situation. La douleur chronique devient donc en elle-même une condition à traiter et non une réaction à une problématique externe.

Une douleur chronique peut s’installer de différentes façons :

  • Mauvaise communication dans la chaîne de transmission des informations sensorielles (neurones, tronc cérébral, thalamus, cortex…)
  • Mauvais fonctionnement d’une des structures impliquées dans l’encodage de la douleur (AVC ciblant ces structures, trouble neurologique quelconque)
  • Secondaire à une condition chronique (cancer, arthrite, diabète, etc.)
    Une condition chronique envoie des informations douloureuses en continu dans le système nerveux. En conséquence, il y a une adaptation et la douleur devient chronique.
  • Secondaire à un traumatisme non traité ou chronique (hernie discale, séquelle d’entorse, etc.)
    Les traumatismes peuvent provoquer des modifications dans la transmission de l’information nerveuse. Il peut en résulter des sensations de douleurs malgré l’absence de stimulus douloureux.
  • Secondaire à un syndrome douloureux primaire (migraine chronique, lombalgie, etc.)
  • Le côté environnemental dans lequel on se retrouve
    Certains facteurs environnementaux (côté psycho social, travail, famille, etc.) peuvent avoir un impact sur la chronicité de la douleur.

Des millions de Canadiens sont atteints de douleurs chroniques diverses :

En plus de la douleur qu’ils ressentent, ils sont souvent plus à risque de développer d’autres conditions comme la détresse psychologique et l’insomnie. Ils font également partie de ceux qui s’absentent plus souvent du travail.

Douleur chronique : pistes de solution naturelles

La douleur chronique peut être aidée de différentes façons.

1. La chiropratique

Ayant comme objectif d’optimiser le fonctionnement du système nerveux, la chiropratique pourrait grandement faire partie du plan de match des patients atteints de douleur chronique.

2. Mettre de côté les aliments transformés

En favorisant une alimentation saine, équilibrée et naturelle, le corps humain s’assure de recevoir les nutriments essentiels. De plus, les aliments de bonne qualité ne contribuent pas à l’inflammation, ce qui est bénéfique pour la fonction du système nerveux.

3. Être actif

Bouger fait partie des conseils de base pour bien des conditions, même s’il est question de douleur. L’activité physique permet au corps de se régénérer et à l’esprit de s’aérer. En conséquence, les bienfaits sont majeurs. L’apport en oxygène aide grandement au niveau de la gestion de la douleur.

4. Avoir un esprit reposé

Comme mentionné précédemment, l’environnement dans lequel on se retrouve agit directement sur nos perceptions. Être dans un environnement stressant n’aide en rien à améliorer la condition de santé. En ce sens, favoriser le calme est essentiel. Le yoga, la méditation, certaines techniques de respiration et une hygiène de sommeil sont des moyens efficaces pour cultiver un état de bien-être physique et mental.

En considérant le corps humain dans sa globalité, gageons que vous saurez désormais quoi faire afin d’optimiser votre santé et éloigner la chronicité!

 

Source, telle que consultée le 22 novembre 2023

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-neurologiques/douleur/douleur-chronique#:~:text=Une%20douleur%20chronique%20entra%C3%AEne%20ou,exp%C3%A9rience%20globale%20de%20la%20douleur

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Vous oubliez toujours où se trouvent vos clés? Voici 10 façons d’améliorer votre mémoire

Jeanne est prête à partir pour le travail. Elle constate alors qu’elle ne trouve plus ses clés. Les a-t-elle mises dans sa poche de manteau? Dans son sac à main? Ou bien les a-t-elle laissées sur la table? Après quelques minutes de recherche, Jeanne les retrouve finalement sur la tablette supérieure du placard.

Elle s’assoit dans la voiture, démarre le moteur mais s’arrête net : le document de présentation!!! Il est resté sur l’imprimante. Grrrr!

Une fois au bureau, elle salue une cliente fidèle. « C’est quoi son prénom déjà??? »

Ça vous arrive aussi d’oublier le nom d’une personne, l’endroit où vous avez mis vos clés ou encore ce que vous avez dit ou pas à votre douce moitié? Que vous soyez une nouvelle maman, un professionnel un peu trop stressé ou encore à l’aube de la retraite, vous pouvez améliorer la situation!

Les facteurs influençant les fonctions cognitives comme la mémoire

L’alimentation, l’inflammation, les toxines environnementales, le stress, l’exercice physique, les variations et déficiences hormonales, la génétique, le vieillissement ainsi que les déficiences en vitamines, minéraux et oméga 3 jouent tous un rôle dans les fonctions cognitives.

Afin d’optimiser votre mémoire, vous devrez travailler à la fois sur la structure et la fonction. Voici comment.

La structure

L’inflammation, induite notamment par une mauvaise alimentation, le stress et la sédentarité, endommage les structures cérébrales responsables (entre autres) de la mémoire.

En adoptant de saines habitudes de vie, vous offrirez aux cellules de votre cerveau ce dont elles ont besoin pour fonctionner de façon optimale, tout en les protégeant des effets nocifs de l’oxydation et des processus inflammatoires.

La fonction

Mais pour conserver ses fonctions cognitives, il ne suffit pas d’huiler le moteur; il faudra aussi le faire tourner.

Certains exercices contribueront à entraîner la mémoire, comme on entraîne un muscle.

5 trucs pour améliorer et protéger la structure de votre cerveau

  1. L’alimentation. Pour diminuer l’inflammation générale, visez d’abord la réduction du taux de sucre dans le sang en évitant les aliments riches en sucres libres.
    Un apport adéquat en vitamine D, vitamine B (B12, B6), folate, coenzyme Q10 et oméga 3 ainsi qu’une réduction de l’accumulation de toxines comme le mercure sont d’autres façons de parvenir à réduire l’inflammation.
    Les aliments à privilégier sont : avocat, brocoli, betterave, légumes verts (chou kale, laitue romaine, épinard, etc.), huile de coco, chocolat (à haute teneur en cacao), huile d’olive extra-vierge, céleri, œufs, saumon sauvage d’Alaska (le saumon d’élevage peut contenir des taux élevés de mercure), bleuets, graines de lin et noix de Grenoble.
  2. L’exercice physique. Les bienfaits de l’activité physique ne sont plus à prouver. Bouger régulièrement réduit le stress, oxygène l’organisme (et le cerveau) et aide à maintenir un poids santé.
    L’exercice quotidien (une marche de 30 minutes suffit) contribue à réduire le risque d’apparition du diabète, de l’hypercholestérolémie, de la dépression et du syndrome métabolique, des maladies souvent en lien avec l’Alzheimer.
  3. La réduction du stress. Le stress est un facteur important des troubles de la mémoire. Des études menées par le Centre d’études sur le stress humain (CESH) confirment que les hormones du stress, en trop faible ou trop importante quantité, affectent la mémoire.
    Le stress augmente le taux de cortisol, qui à son tour perturbe les fonctions cérébrales. La relaxation, le yoga et la méditation aident à gérer le stress.
  4. Le sommeil. La mémoire se consolide durant le sommeil. Le cerveau organise les nouvelles connaissances et les inscrit dans la mémoire à long terme. Une nuit de sommeil satisfaisante en quantité et en qualité assure un processus optimal de mémorisation.
    Un adulte moyen devrait dormir environ 7 ou 8 heures par nuit. La qualité du sommeil est toutefois très importante. La consommation d’alcool ou de drogues, la lumière (d’une veilleuse ou d’un écran), un matelas ou un oreiller de piètre qualité et le stress sont autant de facteurs qui peuvent compromettre la qualité du sommeil.
    Des études préliminaires du laboratoire Holtzman, publiées dans le magazine Science, ont rapporté un lien important entre la privation de sommeil et la maladie d’Alzheimer chez les souris.
  5. La supplémentation. La vitamine D joue un rôle important dans les fonctions cognitives. Les suppléments en vitamine D (surtout en hiver) permettent de réduire les risques d’apparition de maladies telles que l’Alzheimer et le Parkinson.
    Les acides gras oméga 3 (dont l’acide docosahexaenoïque ou ADH) sont une constituante importante des cellules du cerveau et réduisent les réactions inflammatoires, notamment celles impliquées dans la maladie d’Alzheimer.

5 astuces pour améliorer et protéger la fonction de votre cerveau

  1. Mettre chaque chose à sa place. Aménagez un endroit pour ranger de façon permanente chaque objet utilisé régulièrement (clés, téléphone, portefeuille). Vous réduirez ainsi le stress ressenti lorsque vous cherchez ces indispensables. De plus, vous ferez de l’espace dans votre mémoire pour autre chose.
    D’ailleurs, chaque fois que vous empoignez vos clés avant de partir, prenez l’habitude de vous questionner : ai-je tout ce dont j’ai besoin pour aujourd’hui (lunch, clé USB pour la présentation, cadeau d’anniversaire d’un collègue, par exemple)?
  2. Apprendre un nom. Lorsque vous faites la rencontre d’une nouvelle personne, concentrez-vous sur l’apprentissage de son nom, faites-en une représentation mentale afin d’intégrer cette nouvelle connaissance dans votre mémoire à long terme. Bien souvent, les gens croient avoir oublié le nom d’une personne alors qu’ils ne l’avaient simplement pas inscrit correctement dans leur cerveau.
  3. Jouer. C’est bien connu, résoudre des grilles de sudoku et de mots croisés est bénéfique pour le cerveau. Vous aimeriez faire quelque chose de différent? Essayez les jeux vidéo et les applications pour tablettes et cellulaires, comme Cut The Rope.
    Des études rapportent que ce type de jeu (tout comme les jeux de rôle d’ailleurs) pourrait aider à se souvenir de l’endroit où l’on a stationné la voiture. Qui l’eût cru?
    Commencez maintenant en imprimant ce sudoku. La réponse se trouve à la fin de l’article.
  4. Un petit effort. N’ayez pas peur de vous mettre à l’épreuve. Composez le numéro de téléphone d’un ami de mémoire, utilisez une route alternative pour vous rendre au boulot, brossez-vous les dents avec l’autre main, portez votre montre à l’envers, ne regardez votre liste d’épicerie qu’à la toute fin… Recourez à Google en dernier lieu, si votre mémoire vous fait toujours défaut malgré un effort.
  5. Rire. Simple n’est-ce pas? Riez! Le rire aide à la gestion du stress et apporte de nombreux bénéfices aux diverses fonctions cognitives.

 

Sources :

UCLA Longevity Center : www.semel.ucla.edu
Dr Gary Small : drgarysmall.com
Magazine Prevention : janvier 2017, janvier 2016
Centre de référence sur la nutrition pour l’Université de Montréal : www.extenso.org
15 Brain Foods To Boost Focus and Memory : draxe.com
9 Steps to reverse Dementia and Memory Loss as You Age : drhyman.com
Centre d’études sur le stress humain : www.stresshumain.ca

Réponse du sudoku :

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