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Les top tendances bien-être 2022

Le bien-être n’aura jamais été tant recherché que depuis les dernières années. Après plus de 24 mois d’incertitude, de restrictions et d’ambivalence, les temps sont maintenant plus doux et laissent entrevoir un retour à la normale. Mais… comment retrouver cet état? Cet article vous permettra d’y parvenir puisque nous y partageons les top tendances bien-être de 2022. Bonne lecture!

D’abord et avant tout : reconnaître l’état de bien-être

Le bien-être est un état généralement agréable qui peut toucher différentes sphères de la vie. Pour vous faciliter la tâche dans votre apprentissage (ou votre perfectionnement), voici quelques émotions/états qui pourraient traduire sa présence :

  • Sensation de calme
  • Sérénité
  • Joie
  • Satisfaction générale
  • Rire fréquent et facile
  • Gratitude quotidienne
  • Amélioration d’un état de stress
  • Sentiment de légèreté
  • Sommeil facile et réparateur

Comme vous le comprendrez plus loin, le bien-être est un concept très large. La liste pourrait être bien plus exhaustive. Les critères qu’on lui associe varient d’une personne à l’autre et au fil du temps, vous serez capables de déterminer vous-mêmes quelles sont les émotions que vous lui rattachez.

À chacun son bien-être

Vous avez un intérêt pour le bien-être mais vous vous sentez bombardés de recettes santé, d’articles sur la méditation, de méthodes qui vous permettent de vous connecter à votre « soi » qui soient toutes plus efficaces les unes que les autres? Vous en êtes rendus à vous dire que votre quête vous procure l’effet inverse et engendre davantage un état de stress que ceux décrits plus haut?

C’est bon signe puisque c’est là que débute réellement votre processus. Ce n’est donc pas peine perdue!

C’est à ce moment que vous prenez conscience que certaines techniques vous rejoignent alors que d’autres, non. Vous réalisez donc votre responsabilité dans l’atteinte d’un bien-être global qui vous est propre. Pour vous. Tout simplement!

Donnez-vous le droit de prendre ce qui vous rejoint et laissez aller ce qui ne vous rejoint pas. Cette capacité à vous centrer sur vos propres émotions traduit en elle-même un état de bien-être.

Tendances bien-être 2022

Plusieurs options sont mises à disposition afin de développer son état de bien-être. Pour vous, nous avons répertorié 4 tendances qui méritent une attention particulière. À vous de faire votre choix!

1. Le Lagom

“Ni trop, ni trop peu”. Juste assez!

C’est le principe de base de cette tendance bien-être d’origine suédoise qui cherche un équilibre en prônant le juste milieu. Finis, les extrêmes!

En voici les grandes lignes, et à vous de voir si elles vous rejoignent :

Un excellent moyen de ramener un équilibre dans le quotidien, n’est-ce pas?

2. La méditation… encore et toujours!

Ce n’est plus un secret pour personne : la méditation a fait ses preuves comme méthode pouvant grandement contribuer au bien-être global. Ses nombreux bienfaits font d’elles un incontournable en matière de bien-être. En effet, elle peut avoir de nombreux impacts sur :

  • La concentration
  • Le niveau de stress
  • L’activité électrique cérébrale
  • L’état cognitif
  • Les émotions plus positives, un maintien de la stabilité émotionnelle

Les bouddhistes méditent depuis des millénaires et en connaissent les effets positifs. En ferez-vous autant?

3. La respiration

De nos jours, le bien-être est souvent associé à une diminution du stress. Lorsqu’on choisit de combattre ce dernier, on ressent généralement des émotions positives qui nous amènent au bien-être.

La respiration peut jouer un rôle antistress très intéressant puisqu’elle est simple et que nous pouvons y avoir accès en tout temps. Pourquoi se priver d’un état de bien-être en sachant que des méthodes comme celles liées à la respiration sont à notre portée? Voici 2 techniques de respiration à considérer :

– Respiration abdominale

La respiration abdominale est reconnue pour ses bienfaits antistress.

  1. En position allongée, placez une main au niveau du ventre et l’autre à la poitrine pour bien ressentir le mouvement lors de la respiration.
  2. Inspirez lentement par le nez en gonflant l’abdomen. Faites entrer le maximum d’air possible.
  3. Expirez lentement par le nez en passant par l’abdomen pour faire sortir le maximum d’air possible.
    Plus l’amplitude de l’inspiration et de l’expiration sera grande, plus vous irez chercher un état de détente, et par le fait même, de bien-être.

– Cohérence cardiaque

La cohérence cardiaque permet d’amener la fréquence de respiration à un rythme de 0,1 Hertz, ce qui a un impact positif (entre autres) sur le niveau de stress et la sécrétion de cortisol (hormone sécrétée en période de stress).

  1. Elle doit être pratiquée à raison de 3 fois par jour.
  2. Elle demande 6 respirations par minute, c’est-à-dire qu’il y a une inspiration de 5 secondes suivie d’une expiration de 5 secondes pendant cette minute.
  3. Chaque fois, elle doit être faite pendant 5 minutes.

Chassons le stress et laissons venir le bien-être!

4. La chiropratique

Vous le savez, la chiropratique a une vision globale de la santé. Elle allie science, art et philosophie dans le but d’optimiser la santé neuromusculosquelettique.

La santé et le bien-être étant désormais au cœur des priorités, le chiropraticien pourrait faire partie des professionnels permettant à la population de cheminer vers cet état tant recherché.

En travaillant pour favoriser un alignement vertébral optimal et en donnant des conseils avisés en matière de santé globale, gageons que vous pourrez désormais considérer cette avenue!

À votre bien-être!

Sources, telles que consultées le 7 juin 2022
https://www.chiropratique.com/

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5 moyens surprenants de rendre ses vacances vraiment reposantes

« Pis, Sylvain? As-tu passé des belles vacances? Tu t’es bien reposé j’espère, parce qu’on a d’la job en masse pour toi asteure haha! »

Humm…. Vous est-il déjà arrivé de terminer vos vacances encore plus fatigués qu’au moment de les commencer?

De vous sentir coupable et un peu découragé, sachant que la prochaine occasion de refaire le plein ne se représentera pas avant plusieurs mois?

Prendre des vacances, c’est essentiel pour son bien-être, mais aussi pour sa productivité, sa créativité et son efficacité au travail. À condition bien sûr, de recharger ses batteries « pour vrai ».

Dans cet article, on vous dévoile 5 solutions pour vivre des vacances vraiment reposantes et énergisantes.

1. Déconnecter

Déconnecter, ça veut dire « établir des limites ». Si vos collègues ou votre employeur vous contactent pendant vos vacances, c’est que vous n’avez pas été assez clair. Même chose si vous êtes le patron.

Des vacances, ça se planifie : ne prenez pas de nouveaux projets dans les semaines qui précèdent à moins d’avoir une équipe autonome, déléguez autant que possible et communiquez clairement ce que représente pour vous une « urgence ».

Déconnecter, ça peut aussi vouloir dire de fermer son téléphone et de réduire grandement sa présence sur les réseaux sociaux. Votre attention est constamment sollicitée, surtout en cette ère numérique moderne.

La gestion des multiples stimuli est très énergivore pour l’organisme. Permettre à son cerveau de ralentir vous sera très bénéfique pour recharger vos batteries et retrouver vos capacités mentales optimales.

2. L’actif avant le passif

On aurait tendance à croire que dormir, se prélasser sur la plage et regarder la télévision sont des passe-temps qui nous permettent de nous reposer. C’est l’une des croyances populaires les plus ancrées à propos des vacances.

Le chercheur en neuropsychologie Guillaume Dulude a récemment exposé que le corps se repose plus efficacement lorsqu’il fait une activité qui sollicite une région du cerveau différente de celle qu’il a l’habitude d’utiliser au travail.

Par exemple, un comptable qui utilise principalement des fonctions cognitives de logique, d’analyse et de mathématiques au travail, aurait tout intérêt à solliciter des régions cérébrales associées à la créativité ou aux activités motrices lors de ses vacances.

Dessiner, faire du surf, partir en camping rustique et même tricoter vont lui permettre de se régénérer beaucoup plus efficacement qu’une semaine sur le bord de la piscine.

Le contraire est aussi vrai. Vous travaillez physiquement? Optez pour des activités qui utilisent votre cerveau analytique ou créatif comme les casse-têtes ou la lecture. Pourquoi ne pas suivre une formation qui vous intéresse depuis longtemps?

L’idée ici, c’est de FAIRE quelque chose qui vous sort du quotidien de manière à permettre au cerveau de véritablement reposer les régions les plus sollicités au quotidien.

3. Être présent

Si vous pensez à la charge de travail qui vous attend au retour des vacances alors que vous visitez le Zoo de Granby en famille, vous n’êtes pas vraiment en train de vous reposer.

La pratique de la pleine conscience est une technique pour vous aider à vivre le moment présent, à éviter de vous promener mentalement entre le passé (créateur de nostalgie et de culpabilité) et le futur (créateur d’anxiété).

La pleine conscience se pratique en tout temps : lors des repas, d’une promenade ou d’une simple discussion. Elle permet aussi de calmer le mental et d’accueillir ce qui est, avec plus de zénitude.

La pleine conscience est parfaite pour renouer avec soi et avec les gens qu’on aime : on est plus à l’écoute.

Le nombre de coachs de pleine conscience a explosé dans les derniers mois, démontrant à la fois le besoin et l’intérêt de cette pratique bénéfique pour la santé physique et mentale. François Lemay, un coach très populaire depuis quelques années au Québec, offre de nombreux programme en ligne, pour tous les niveaux et tous les budgets. Idéalement, on commence avant de partir à vacances 😉

4. Planifier pour créer de l’espace

Pour permettre au système nerveux de passer en mode relax, il est impératif de réduire au maximum les sources de stress. Les deux, le mode relax et le mode stress, ne peuvent coexister au même moment.

Impossible de se ressourcer si on ressent du stress, peu importe son origine, qu’il soit réel (rencontrer un ours) ou imaginaire (penser qu’on pourrait rencontrer un ours).

La pleine conscience (la solution #3) est l’une des façons de réduire le stress réel et imaginaire. Mais vous pouvez aussi planifier vos vacances de manière à minimiser les moments potentiels de stress.

Planifiez vos vacances, certes, mais laissez vous de l’espace pour manœuvrer.

La planification claire est un moyen de réduire l’anxiété, toutefois, si vous bourrez votre calendrier et que vous craignez des conflits d’horaire ou des retards potentiels, vous perdez les bénéfices liés à la planification.

Donc oui, on prévoit des activités en famille, mais on ne planifie pas faire le tour de Walt Disney en une journée.

5. Maximisez les bienfaits des vacances

Votre système nerveux a sûrement été surchargé durant les derniers mois. Il se peut que votre corps vous envoie des signaux d’alarme vous indiquant qu’il est grand temps de diminuer le rythme et de changer vos habitudes de vie.

Maux de tête, douleur au bas du dos, tension accrue aux épaules, douleur à la nuque : ce ne sont que quelques exemples de surcharges de votre système nerveux et du stress subi par votre colonne vertébrale.

Pour bien profiter de vos vacances et vous reposer pleinement, assurez-vous que votre corps retrouve d’abord sa fonction optimale.

Votre docteur en chiropratique porte une attention particulière à la fonction du système nerveux et à la colonne vertébrale. En éliminant les interférences de votre système nerveux, causées par des problèmes de mobilité articulaire vertébrale, votre corps pourra profiter à fond du repos que vous lui offrirez pendant vos vacances ; il sera ainsi en mesure de récupérer plus rapidement.

Un autre avantage : votre chiropraticien vous aidera à retrouver la forme pour prévenir les limitations physiques durant les activités que vous et votre famille rêvez de faire pendant les vacances.

Vous retournerez donc au travail en pleine possession de vos moyens, reposé, et prêt à passer à l’action!

En résumé :

  1. Déconnecter réellement du travail en planifiant vos vacances plusieurs semaines à l’avance et en imposant vos limites. Déconnecter des réseaux sociaux et du bruit causé par une trop grande présence en ligne.
  2. Optez pour des activités qui sollicitent des régions inhabituelles de votre cerveau.
  3. Pratiquez la pleine conscience pour profiter du moment présent, renouer avec les membres de votre famille et avec vous-mêmes.
  4. Planifiez vos vacances, mais laissez-vous de l’espace pour ne pas avoir à stresser inutilement.
  5. Consultez votre chiropraticien avant de partir en vacances. L’ajustement chiropratique optimise votre système nerveux, qui sera en mesure de récupérer plus facilement, sans compter les tensions et les inconforts qui seront amoindris pour que vous puissiez profiter pleinement des activités prévues.

Bonnes vacances reposantes et énergisantes!

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Voici comment évaluer la posture de votre enfant en 3 étapes simples

Est-ce que votre enfant a une bonne posture? En tant que chiropraticien, nous n’insisterons jamais assez sur l’importance d’adopter une posture adéquate dès le plus jeune âge. En plus de permettre à l’enfant de se développer normalement, une posture appropriée favorise une santé optimale et réduit les risques de souffrir de problèmes musculo-squelettiques plus tard dans la vie. Dans cet article, vous apprendrez comment évaluer vous-même la posture de votre enfant afin de déterminer si elle présente des anomalies.

Selon les études, entre 20 % et 50 % des enfants de 4 à 12 ans rapportent souffrir de maux de dos au moins une fois. Parmi les facteurs de risque importants de ces douleurs, on retrouve la posture assise prolongée, les défauts posturaux et une faiblesse des muscles abdominaux.

Qu’est-ce qui influence la posture de votre enfant?

Le premier facteur qui influencera la posture de votre enfant est son développement moteur. Comme nous l’avions déjà mentionné dans notre blogue «Optimiser le développement moteur de votre enfant grâce à la motricité libre », laisser l’enfant découvrir les étapes de son développement moteur par lui-même l’aide à adopter une posture adéquate. Les parents devraient limiter l’usage d’accessoires (soucoupes, Jolly Jumper, coquille, chaise vibrante, etc.) et privilégier une motricité libre avec un respect du rythme de l’enfant, au sol sur un tapis d’éveil.

Le choix des chaussures aussi est primordial. Dans la mesure du possible, laissez votre enfant marcher pieds nus. Il renforcera rapidement sa musculature, son équilibre et sa stabilité. Procurez-lui des chaussures souples qui le protègeront du sol et évitez les souliers avec une arche plantaire prononcée.

Les chutes peuvent influencer la posture de votre enfant. Même si la plupart d’entre elles sont inoffensives, certaines chutes peuvent entraîner des conséquences néfastes sur le développement de votre enfant. Un déplacement mécanique d’un os du bassin, par exemple, pourrait amener votre enfant à modifier sa démarche. Il est important de faire vérifier la colonne vertébrale de votre enfant par un chiropraticien régulièrement, particulièrement après une chute.

D’autres blessures (entorse, commotion cérébrale, coup direct, etc.) peuvent aussi modifier la mécanique vertébrale et entraîner des problèmes musculo-squelettiques. Demeurez vigilant, surtout si votre enfant pratique un sport comme la gymnastique, le hockey, le football, l’équitation, la danse, le ski ou le soccer, au sein desquels les chocs sont plus fréquents.

Le stress est sournois. Lorsqu’il survient de façon chronique (intimidation, anxiété de performance, conflits à la maison, etc.) ou de façon intensive (deuil, période d’examen, compétition sportive, etc.), le stress peut dépasser les capacités de gestion du corps et entraîner un réflexe neurologique que l’on nomme « posture de défense ». Il s’agit d’un réflexe archaïque qui oblige le corps à se replier sur lui-même devant un danger dans le but de protéger ses organes vitaux (gorge, cœur, poumon, estomac…). Le stress vécu étant perçu comme un danger — le cerveau ne fait pas la différence entre un danger réel et imaginaire)—, le corps adopte une posture en flexion qui, à long terme, provoque des problèmes tels des tensions musculaires, des maux de dos, des raideurs, des hernies discales et même de l’arthrose.

Les habitudes posturales sont extrêmement importantes pour le développement optimal de votre enfant. Lorsqu’il est assis au sol, l’enfant a le choix de plusieurs positions. Il peut s’assoir les jambes devant lui, en tailleur, les jambes repliées sur un côté, une jambe étendue et l’autre repliée, sur les genoux ou encore en W (les fesses au sol, mais les jambes repliées derrière lui).

La position en W n’a pas très bonne presse. Vous trouverez sur le web des centaines d’articles avertissant les parents contre cette « vilaine » position. Mais de nombreux experts ne sont pas d’avis que l’on doive restreindre l’enfant dans le choix de ses positions. Selon deux chirurgiens orthopédistes, cette posture est naturelle chez l’enfant de moins de 8 ans et ne représente pas un danger pour lui. Certains enfants naissent avec des fémurs qui ont une rotation interne accentuée ou une légère déviation vers l’avant, qui se normalisera au cours de la croissance. Cette variation expliquerait pourquoi certains enfants préfèrent cette position à celle du tailleur, par exemple. Les tout-petits écoutent leur corps davantage que les adultes. Ils ne se mettraient pas volontairement dans une position douloureuse. Donc, à moins que ce soit l’unique positon qu’adopte votre enfant, laissez-le choisir la façon dont il veut s’assoir au sol. Assurez-vous toutefois que son dos est droit, proposez-lui de s’adosser à un mur si nécessaire.

À l’école ou devant un ordinateur, un enfant doit avoir le dos droit, les pieds à plat au sol et la tête droite. Les épaules ne doivent pas être arrondies. Prenez le temps de lui montrer la bonne façon de faire : s’assoir les fesses au fond de la chaise (pour bénéficier du support au dos) et ne pas croiser les jambes. Dites-lui aussi de ne pas enrouler les chevilles autour des pattes de sa chaise. Considérant le temps passé en position assise, alternez la chaise avec un ballon d’exercice est une bonne idée. Faites-le au moins à la maison, lors des devoirs, par exemple. Sur le divan, assurez-vous que votre enfant se tient droit et qu’il ne s’affale pas sur le sofa.

Nous avons déjà abordé par le passé le syndrome du cou du texto. Ce nouveau problème est un véritable fléau, d’autant plus qu’on ne sensibilise pas encore assez les jeunes. Lorsque votre enfant utilise un appareil mobile, rappelez-lui de le remonter à la hauteur des yeux pour éviter une flexion du cou prolongée. Proposez-lui un accessoire comme un coussin pour appuyer l’appareil lorsqu’il est assis. Montrez-lui la posture à adopter en position debout.

Des indices que quelque chose ne va pas

  • Un seul rebord de pantalon traine par terre.
  • Un soulier use plus vite que l’autre.
  • Les épaules ne sont pas à la même hauteur (mettez vos mains sur les épaules pour faire cette évaluation).
  • Vue de dos, la colonne vertébrale semble être déviée (une forme de S ou de C).
  • Les hanches ne sont pas à la même hauteur (mettez vos mains sur les hanches pour cette analyse).
  • Vue de côté, l’oreille est devant l’épaule.
  • Les épaules sont arrondies.
  • La démarche vous semble étrange (boiterie, asymétrie, pointe des pieds, etc.).

Si vous soupçonnez une anomalie, il vous est possible d’analyser rapidement la posture de votre enfant en l’observant.

Analysez vous-même la posture de votre enfant

Si vous avez de la difficulté à visualiser, prenez des photos et tracez les lignes à l’aide d’une règle.

Étape 1 : Vue de face : les épaules devraient être à la même hauteur. Appuyez les mains sur ses hanches (sur l’os du bassin), elles devraient aussi se trouver au même niveau. Il est normal que les genoux soient un peu vers l’intérieur.

Étape 2 : Vue de dos : les omoplates devraient être à la même hauteur et refermées sur la cage thoracique de façon identique. La colonne vertébrale devrait être droite et alignée avec la tête et le sillon interfessier (raie des fesses).

Étape 3 : Vue de côté : les courbes devraient être visibles, c’est-à-dire un creux pour le cou et le bas de dos, un renflement pour le dos et le bassin/sacrum. L’oreille devrait être sur la même ligne que l’épaule, le milieu du bassin et la base du 5e orteil (le petit os qui ressort sur le côté du pied). Si ce n’est pas le cas et que l’oreille se trouve devant l’épaule, il se pourrait que votre enfant soit en train de développer un port antérieur de la tête. De plus en plus fréquent, ce problème, souvent associé à l’utilisation prolongée d’appareils mobiles, peut entraîner des douleurs cervicales, des raideurs, des maux de tête et d’autres problèmes de santé. Appliquez immédiatement les conseils posturaux précédents et prenez rendez-vous avec votre chiropraticien sans tarder.

Sur cette photo vue de côté, on peut voir que la hanche du petit garçon se trouve devant la ligne rouge. Ce décalage anormal peut être transitoire chez certains enfants. Dans ce cas-ci, un chiropraticien pourrait émettre des recommandations et faire un suivi adéquat dans le but d’assurer un développement optimal.

Il est tout de même normal de voir une épaule ou une hanche plus basse que l’autre. Mais si vous apercevez des décalages significatifs, consultez un chiropraticien qui sera en mesure d’examiner votre enfant et d’analyser sa posture plus en profondeur en vue de détecter un problème, comme une scoliose.

Petit mot sur la scoliose

La scoliose est une déviation de la colonne vertébrale dont les causes sont variées. Plus tôt elle est détectée, meilleures sont les chances de ralentir ou d’arrêter la progression et ainsi réduire les impacts à long terme. Si vous soupçonnez une scoliose chez votre enfant, consultez votre chiropraticien dès que possible. Le plus tôt sera le mieux.

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Coronavirus : ce que votre chiro vous recommande

La situation exceptionnelle que nous vivons actuellement nous a tous pris par surprise. En tant que professionnels de la santé, nous avons à cœur votre bien-être et celui de votre famille.

C’est pourquoi nous vous partageons les précautions à prendre* pour éviter une propagation trop rapide de la covid-19 (coronavirus) au pays, et ce, dans le but de réduire la pression sur notre système de santé et sauver autant de vies que possible.

Bien sûr, nous y avons ajouté quelques astuces pour vous simplifier la vie et vous aider à traverser cette épreuve.

Restez chez vous!

La première action à entreprendre est celle de rester chez soi. Autant que possible, restez à la maison, symptômes ou pas. Ne sortez que pour les nécessités (épicerie, pharmacie, travail), si vous ne présentez pas de symptômes bien entendu.

Évitez les rassemblements et discutez-en avec vos ados afin qu’ils comprennent la situation. Vous avez vécu cette période aussi et savez donc que la tentation de profiter de ce congé forcé pour faire la fête et se retrouver entre amis sera forte. Sensibilisez-les aux conséquences, montrez-leur que vous comprenez ce qu’ils vivent et pourquoi ne pas leur proposer un party virtuel en utilisant une application comme Zoom?

Il a aussi été recommandé de ne pas voyager d’une région à l’autre à moins d’une nécessité liée à une raison médicale ou au travail.

Privilégiez le télétravail

Ne vous rendez au bureau que pour les obligations. Aménagez-vous un bureau temporaire à la maison si c’est possible. La conciliation travail-famille avec les enfants n’est certes pas facile. Les spécialistes de la productivité vous diront qu’il est essentiel de travailler par bloc de temps, sans distraction.

Pour être plus efficace, éteignez vos appareils et notifications et soyez clair avec les membre de votre famille. Vous pourrez accomplir plus en moins de temps.

Évitez l’urgence et les cliniques médicales

Si vous souffrez de toux ou de fièvre, ne vous présentez pas dans une clinique médicale sans avoir eu un rendez-vous.

Présentez-vous à l’urgence que si vous avez des difficultés respiratoires (difficultés à respirer au repos ou impossibilité de respirer en position couchée).

Voici ce qu’on peut lire sur le site du gouvernement : « Avant de vous rendre à l’urgence, si votre condition le permet, contactez le 418 644-4545 pour la région de Québec, le 514 644-4545 pour la région de Montréal et le 1 877 644-4545 ailleurs au Québec. Si vous êtes un voyageur de retour depuis moins de 14 jours, précisez-le. On vous dira comment vous rendre et quelles précautions prendre (port de masque, utilisation de transport personnel ou d’une ambulance, etc.). »

Respectez la quarantaine de 14 jours. À moins d’un réel état urgent (traumatisme sévère, malaise cardiaque, avc, etc.), pensez à obtenir une consultation téléphonique avec un médecin pour avoir un avis professionnel.

L’hygiène de base

Il n’aura jamais été aussi important d’appliquer les règles d’hygiène de base.

  • Lavez-vous les mains souvent – jusqu’à 20 fois par jour selon les conditions – à l’eau tiède courante et au savon pendant au moins 20 secondes. Le frottement est primordial à l’aseptisation. Chantez « Au clair de la lune » pour vous aider à évaluer le temps, cette berceuse dure 25 secondes.
  • Quoiqu’il est préférable de se laver les mains avec du savon, utilisez un désinfectant à base d’alcool (minimum 60 % d’alcool à friction) lorsque vous n’avez pas accès à l’eau et au savon. Nous vous offrons une recette de désinfectant maison à la fin du blogue. Utilisez un contenant de voyage (ceux dans lesquels on y verse du shampoing ou du gel douche) pour y mettre du savon à main. Ayez-le toujours avec vous, on ne sait jamais quand ça peut servir.
  • Lorsque vous toussez ou éternuez, couvrez-vous la bouche et le nez avec votre bras – et non la main – afin d’éviter la propagation des germes.
  • Si vous faites l’usage d’un mouchoir, jetez-le dès que possible et lavez-vous les mains.
  • Évitez de vous toucher le visage.
  • Ne portez le masque que si vous suspectez être porteur. Il donne un faux sentiment de sécurité et ne protège pas les personnes qui le portent. À vouloir le mettre, l’enlever ou le replacer, vous risquez de porter le virus à votre bouche, votre nez ou vos yeux.
  • Évitez le contact direct pour les salutations (poignée de main, accolade, etc.) et respectez les règles de distanciation sociale en gardant au moins 1, voire 2 mètres de distance avec les autres.
  • Évitez de rendre visite aux personnes vulnérables (aînés de plus de 70 ans, personnes hospitalisées, personnes hébergées en centre ou en résidence privée, malades chroniques, etc.)

Les pharmacies et autres essentiels

Les pharmacies sont les premiers endroits où se rendront les gens malades. Téléphonez d’abord à votre pharmacie pour recevoir les conseils d’un professionnel de la santé et faites livrer votre commande si ce service est offert. Utilisez des services en ligne pour les autres items non essentiels (shampoing, savon, produits d’hygiène, etc.). N’achetez que le nécessaire, évitez de faire des réserves.

Privilégiez l’achat en ligne (local si disponible) pour vos articles essentiels. Ceci dit, il est intéressant de savoir que le coronavirus survivrait 4 heures sur du cuivre, 24 heures sur du carton et 2 à 3 jours sur du plastique et du fer. Il pourrait être judicieux d’attendre 3 jours avant d’ouvrir vos colis.

Nous avons tous des défis. Le sacrifice que nous faisons et la solidarité que nous démontrons feront la différence sur le bilan final que laissera le passage du coronavirus dans notre société.

Ne cédons pas à la panique, demeurons vigilants et constants.

Vaporisateur désinfectant pour les mains maison

Dans un vaporisateur de 30 ml

  • 25 ml d’alcool à friction à 70%
  • 5 ml d’huile végétale (amande douce, abricot…)
  • 10 gouttes d’huile essentielle (lavande, arbre à thé, ravintsara)

Bien agiter avant usage.

*Certaines de ces précautions sont celles proposées par le gouvernement du Québec en date du 20 mars 2020. Pour connaître les directives les plus récentes, veuillez consulter le site web https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/.