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8 secrets pour vivre vieux et en santé

Qu’ont en commun les centenaires qui débordent d’énergie et de vitalité? Existe-t-il une recette pour vivre plus longtemps, mais surtout en santé et heureux?

Depuis son fondement, la science se penche sur la question. On fait chaque jour de nouvelles découvertes sur le vieillissement et les façons de le retarder.

Plus récemment, les chercheurs ont fait un lien entre les télomères et l’espérance de vie. Les télomères représentent les extrémités repliées des chromosomes, qui protègent en quelque sorte l’ADN. Chaque fois qu’une cellule se reproduit, le télomère raccourcit. Lorsque le télomère devient trop court, la cellule vieillit et meurt. Plus les télomères sont longs, plus la cellule pourra se diviser, ce qui est un bon indicateur d’une vie prolongée. Les saines habitudes de vie influencent positivement la longueur des télomères.

On entend souvent dire que la longévité est génétique, mais on sait désormais que c’est faux, du moins en partie. Souffler 100 chandelles, c’est environ 10 % de génétique et 90 % de style de vie (le tout mêlé à un peu de chance).

Alors, si on veut vivre vieux et en santé, on fait quoi?

  1. Alimentation saine et variée. Un régime alimentaire principalement composé de végétaux, auquel on peut ajouter un peu de protéines animales, est adopté par nombre de centenaires. Manger moins (à 80 % de sa satiété, pour permettre au signal de se rendre au cerveau) pourrait allonger la durée de vie. Évidemment, bannir les aliments transformés et la malbouffe va de soi si notre objectif est de vivre vieux et en santé.
  2. Exercice physique modéré. Une marche quotidienne d’environ 15 minutes se glisse dans la routine de nombreux centenaires. Les travaux manuels comme le jardinage ou l’ébénisterie sont souvent accomplis par les personnes qui vivent longtemps.
  3. Un sommeil suffisant et réparateur. Selon le cardiologue Dr Joël Khan, les télomères sont plus longs chez les personnes qui dorment au moins 7 heures par nuit. Pour un sommeil efficace, on se fixe un horaire et on évite autant que possible le sommeil assisté (médicament, drogue, etc.).
  4. Reconnaissance et gestion du stress. Il existe du bon stress certes, mais lorsqu’il dépasse les capacités d’adaptation du corps et qu’il devient chronique, le stress contribue au vieillissement prématuré. Divers processus chimiques, comme l’oxydation et l’inflammation, envahissent le corps et surchargent le système nerveux, ce qui conduit à un débalancement biochimique puis à la mort des cellules.
    Il est d’abord indispensable d’apprendre à reconnaître les sources de stress et à les réduire. Ensuite, il faut gérer le stress résiduel. La science a prouvé l’efficacité de plusieurs techniques : la méditation, les respirations, la prière et le yoga, par exemple. D’autres activités comme le sport, les loisirs ou les clubs sociaux peuvent aider à mieux gérer le stress.
  5. Un environnement sain et non toxique. La consommation de tabac, de drogue et d’alcool doit être évitée. On tente aussi de réduire notre exposition aux toxines environnementales comme la pollution, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, les composés cancérigènes et les parfums cachés dans les cosmétiques ou les produits ménagers. On prend des médicaments seulement si c’est vraiment nécessaire.
  6. Des liens familiaux et sociaux forts. Entretenir des relations stables, bienveillantes et satisfaisantes avec les autres est un trait commun à la plupart des centenaires. Vivre près des gens qu’on aime et poursuivre l’objectif de les rendre heureux contribue à la longévité, tout comme exprimer nos sentiments envers eux.
  7. Une attitude positive et pas trop d’ambition. Il semblerait que les gens qui vivent longtemps voient plus souvent le verre à moitié plein. Aussi, ils ont confiance en eux et en la vie, font preuve de détermination, de reconnaissance et sont authentiques. Fait intéressant : ils ont une ambition modérée. La plupart vivent une vie paisible, centrée sur le moment présent. Bien peu d’entre eux ont occupé un poste exigeant et stressant; président d’une multinationale, par exemple. Toutefois, les centenaires sont nombreux à travailler tout au long de leur vie, mais de façon équilibrée et surtout passionnée.
  8. Un système nerveux optimal. Les exercices cognitifs (comme les mots croisés ou les sudokus) sont bénéfiques pour la fonction du cerveau, mais le moyen le plus efficace d’optimiser le système nerveux demeure l’ajustement chiropratique. D’abord parce qu’il a un impact majeur sur la biomécanique de la colonne vertébrale, mais aussi parce qu’il agit directement sur la fonction du système nerveux. Le système nerveux est l’ultime responsable de l’équilibre fonctionnel du corps. Il coordonne l’ensemble des systèmes (digestif, cardiaque, pulmonaire, immunitaire, etc.).
    Les ajustements chiropratiques permettent au système nerveux de fonctionner au meilleur de sa capacité, ce qui concède au corps une adaptabilité idéale face au stress tout en facilitant le processus de guérison. Un corps équilibré, dont la fonction est optimale, combat mieux l’inflammation, les infections et l’oxydation, réduisant ainsi le vieillissement prématuré.

Plus de recherches devront être faites, mais une étude de cas (1) sur une patiente de 35 ans a démontré un allongement considérable de ses télomères après seulement cinq mois de soins chiropratiques. Une nouvelle plus qu’emballante pour la chiropratique, qui aura une fois de plus étonné la communauté scientifique.

 

1. Fedorchuk C, Lightstone DF, McCoy M, Harrison DE (2017) Increased Telomere Length and Improvements in Dysautonomia, Quality of Life, and Neck and Back Pain Following Correction of Sagittal Cervical Alignment Using Chiropractic BioPhysics® Technique. Journal of Molecular and Genetic Medecine, 11:269.
2. Arsenis NC, You T, Ogawa EF, Tinsley GM, Zuo L. Physical activity and telomere length: Impact of aging and potential mechanisms of action. Oncotarget. 2017;8(27):45008-45019.
3. Song Z, von Figura G, Liu Y, et al. Lifestyle impacts on the aging-associated expression of biomarkers of DNA damage and telomere dysfunction in human blood. Aging Cell. 2010;9(4):607-15.
4. https://spinalresearch.com.au/nine-years-younger/ (Consulté le 7 janvier 2019)
5. https://www.mindbodygreen.com/0-9028/how-to-live-to-be-100-a-cardiologist-explains.html (Consulté le 7 janvier 2019)
6. https://www.mindbodygreen.com/0-24841/how-to-sleep-better-to-live-longer-a-doctor-explains.html (Consulté le 7 janvier 2019)

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L’ABC du portage ergonomique

Le portage a connu un essor considérable au cours des dernières années. Le groupe Facebook Mamans adeptes du portage est passé de 2000 membres en 2014 à près de 30 000 membres en 2019. Les fabricants de porte-bébés tout comme les boutiques pour bébé ont dû s’adapter à cette popularité. Les parents sont de plus en plus informés et recherchent la qualité et la sécurité pour leur poupon. Alors que l’on retrouvait majoritairement des porte-bébés préformés non physiologiques sur les tablettes il y a quelques années, l’offre des versions ergonomiques est aujourd’hui beaucoup plus grande. Même que l’esthétisme et la mode ont pris une importance majeure dans le marché.

Si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure du portage, sachez qu’il existe des règles à suivre. Les chiropraticiens recommandent le portage pour de multiples raisons, mais celui-ci doit être fait de façon ergonomique (physiologique ou naturelle) afin d’éviter des problèmes de développement chez le bébé ainsi que des troubles musculo-squelettiques et posturaux chez le porteur.

Les avantages du portage

À la naissance, le bébé a besoin de proximité avec son parent et particulièrement avec sa mère. Les trois premiers mois sont cruciaux pour le développement du bébé; on parle d’un quatrième trimestre (de grossesse, mais à l’extérieur du ventre). La mère et l’enfant devraient être en contact le plus souvent possible afin de créer des liens affectifs forts, développer un sentiment de sécurité chez le bébé, réguler la température du poupon grâce au contact peau à peau et répondre adéquatement aux besoins du nouveau-né (la proximité renforce l’écoute).

Le portage permet de combler tous ces besoins, en plus de faciliter le sommeil du bébé ainsi que l’allaitement. De nombreux parents ont rapporté que le portage avait diminué les reflux gastro-œsophagiens (RGO) de leur enfant (en raison de la position verticale). D’autres porteurs affirment qu’ils ont constaté une réduction des coliques (possiblement grâce à la chaleur du corps). Le portage, parce qu’il évite la position prolongée sur le dos, réduit les risques de plagiocéphalie (tête plate).

Le portage est aussi bénéfique pour le développement neurologique du bébé. En effet, les mouvements du porteur aident le poupon à développer son équilibre et sa proprioception (perception de soi dans l’espace). De plus, la vision différente qu’offre le portage entraîne une nouvelle perspective qui stimule les divers sens.

Le portage favorise aussi une certaine liberté du porteur, qui peut vaquer à certaines occupations tout en répondant aux besoins de proximité de l’enfant. Plus tard, le portage peut devenir un moment privilégié entre le porteur et le porté et servir de moyen de transport dans les lieux où il y a plus d’obstacles (les foules ou les transports en commun).

Le portage peut être économique (entre 100 $ et 200 $ pour un bon porte-bébé préformé ergonomique ou une écharpe de qualité vs 300 $ à 1000 $ pour une poussette), mais attention de ne pas devenir accro. Certains porteurs collectionnent les écharpes et porte-bébés, les prix montent rapidement. Il s’agit d’un véritable marché de collectionneurs.

La position physiologique

La position dans laquelle vous installerez votre bébé dans le porte-bébé ou l’écharpe pourrait influencer le développement de ses hanches et de sa colonne vertébrale. Même qu’une position inadéquate pourrait mettre sa vie en péril. De plus, vous et votre bébé pourriez rapidement devenir inconfortables si la position n’est pas physiologique. Il se pourrait même que vous subissiez des blessures au cou, aux épaules ou au dos si le bébé n’est pas positionné adéquatement.

Voici les règles de bases :

  1. Le bébé doit être assis (et non suspendu par la fourche) dans une assise large (le tissu doit supporter les fesses comme le ferait une main) et idéalement face au porteur.
  2. Le dos du bébé est arrondi (la colonne vertébrale forme un C).
  3. Les genoux du porté sont plus hauts que les hanches (à la hauteur du nombril).
  4. Le bassin est basculé vers l’avant (ce qui entraîne une courbe dans le bas du dos).
  5. Les hanches doivent être positionnées de façon naturelle. Le bassin du bébé s’ouvre au fur et à mesure qu’il grandit. Le nouveau-né aura les hanches moins écartées. Vers l’âge de 4 ou 5 mois, lorsque le bébé peut prendre ses pieds dans ses mains, le bassin sera plus ouvert et vous pourrez alors installer votre poupon de façon à ce que ses jambes vous entourent.
    Petit truc : Pour savoir dans quelle position vous devez installer les hanches de votre enfant, prenez-le dans vos bras, face à vous et collé sur votre poitrine : observez sa posture naturelle. Elle devrait être la même une fois installé dans le porte-bébé ou l’écharpe.
    Lorsqu’il est suspendu par la fourche (avec certains porte-bébés préformés non ergonomiques), la tête du fémur est sortie de sa cavité alors qu’il est préférable que la tête fémorale soit emboîtée de façon optimale dans la cavité du bassin afin de favoriser son bon développement.
  6. La tête du bébé est bien alignée avec le tronc.
  7. Le bébé doit être positionné assez haut pour que vous puissiez lui donner des bisous sur le front. S’il est trop bas, vous ressentirez rapidement une fatigue dans les épaules et le cou.
  8. Le tissu qui recouvre le dos de votre bébé devrait remonter jusqu’à la nuque (deux doigts sous les oreilles). Lorsque le bébé ne tient pas encore sa tête seul ou même lorsqu’il dort, le tissu devrait soutenir le crâne afin d’éviter que la tête balance ou se retrouve en extension. Lorsque le bébé est éveillé, il doit être capable de bouger la tête librement.
  9. Les voies respiratoires de l’enfant doivent être dégagées (il est possible de mettre deux doigts entre le menton et la poitrine de bébé).
  10. Les pieds du bébé doivent TOUJOURS être à l’extérieur du porte-bébé et on doit veiller à ce que le tissu ne coupe pas la circulation sanguine sous les genoux.
  11. Si vous ressentez le besoin de soutenir votre enfant ou de le remonter avec vos bras, c’est que vous êtes mal positionnés. Refaites vos nœuds en serrant l’écharpe ou ajustez les sangles.

Les différents types de porte-bébés

  1. L’écharpe extensible (type Maman Kangourou). Cette écharpe est parfaite pour les nouveau-nés. Elle s’apprivoise facilement et s’utilise dès la naissance (s’il n’y a pas de contre-indication). Elle est relativement économique, surtout si vous l’achetez usagée. Même si elle peut supporter jusqu’à 35 livres, il est préférable d’utiliser une écharpe non extensible à compter de 15 livres, surtout pour le confort.
  2. Le chandail peau à peau. Il s’agit d’un chandail qui offre une ouverture à l’intérieur de laquelle on peut glisser le bébé. On doit choisir la grandeur qui nous convient (ils sont faits petits et serrés, choisissez une grandeur de plus que votre taille sauf s’il est usagé). Il est parfait pour les premières semaines de vie. Le chandail peau à peau peut aussi servir de chandail d’allaitement. Il est toutefois assez dispendieux.
  3. L’écharpe tissée. Il existe une panoplie d’écharpes tissées sur le marché, de plusieurs tissus (coton, lin, laine, chanvre, mélange…) et grandeurs. Chaque tissu a ses avantages et inconvénients (souplesse, douceur, soutien, chaleur…). Plus l’écharpe est longue, plus elle permet de faire différents nœuds, mais plus elle est encombrante. On la choisit selon notre gabarit et notre expérience. L’écharpe tissée offre de nombreuses possibilités et un confort accru, mais ne s’apprivoise pas aisément. On doit pratiquer lorsque bébé est calme. On peut l’utiliser dès la naissance (8 livres étant la norme minimale). Il existe des écharpes dans toutes les gammes de prix (à partir d’environ 100 $).
  4. Le porte-bébé préformé. Le plus populaire d’entre tous, le porte-bébé préformé, est aussi le plus facile d’utilisation, mais n’est pas toujours le plus confortable pour le porteur. On peut commencer à l’utiliser lorsque le bébé atteint l’âge de 4 mois environ, à moins d’avoir un insert pour nouveau-né ou un modèle évolutif (dont la largeur de l’assise se modifie). Il est recommandé de suivre les conseils du fabriquant. On choisit notre préformé ergonomique (assise large et creuse), souple, avec des bretelles larges et rembourrées ainsi que de multiples sangles qui permettent un meilleur ajustement. Attention, si le prix d’un porte-bébé vous semble très bas, il se pourrait qu’il s’agisse d’une contrefaçon. La marque Ergobaby est particulièrement touchée par ce phénomène. Informez-vous correctement auprès du fabricant avant d’acheter d’occasion ou sur un site Internet bon marché.
  5. Le sling. Il s’agit d’un tissu que l’on porte sur une seule épaule, ajusté à l’aide d’anneau. Moins confortable et moins ergonomique (parce qu’asymétrique), il est tout de même pratique puisqu’il s’ajuste rapidement. Parfait pour faire les courses ou terminer la préparation d’un repas. Il n’est pas conseillé de l’utiliser plus de 20 minutes consécutives. L’enfant doit avoir un bon tonus, on l’assoit sur notre hanche et on le soutient avec une main. Le sling offre une assistance supplémentaire. Les slings ne sont pas très dispendieux, mais sont plutôt limités. Il existe des slings d’eau, parfaits pour prendre une douche avec bébé ou pour une petite baignade en eau peu profonde.
  6. Le mei-tai. Le mei-tai est un hybride entre l’écharpe et le préformé. D’origine asiatique, il est constitué d’un carré de tissu avec des lanières aux quatre extrémités (deux pour les bretelles et deux pour la ceinture). Il est généralement plus confortable que le préformé et s’apprivoise plus facilement que l’écharpe (mais moins que le préformé). On peut porter du nouveau-né jusqu’au bambin avec ce type de porte-bébé. Son prix est semblable à ceux des préformés.
  7. Les autres. Il existe plusieurs autres porte-bébés moins connus : podeagi, pagne, rebozo…

Les façons de porter

  1. Ventrale. Il s’agit de la façon la plus populaire de porter : ventre à ventre. Elle est idéale pour les nouveau-nés et dormeurs. L’installation est plus facile, l’accès au bébé aussi. Par contre, l’enfant n’est pas en position optimale pour observer l’environnement.
  2. Au dos. Il est possible d’installer notre enfant dans notre dos (dos à ventre et non dos à dos!). On ne devrait pas installer le bébé dans cette position avant au moins 4 mois, idéalement 6 mois. Le mieux, c’est d’attendre que notre bébé soit capable de s’asseoir seul, ce qui nous prouve qu’il aura la force nécessaire pour se repositionner s’il a de la difficulté à respirer. Cette position est confortable pour le porteur (comme un sac à dos) et l’enfant a une nouvelle vision de son environnement. L’installation peut être plus ardue qu’en position ventrale et, si l’enfant s’endort, il devient difficile de contrôler sa tête. L’écharpe extensible n’est pas recommandée pour ce type de portage.
  3. Face au monde. Cette position où le bébé fait dos au ventre du porteur n’est pas idéale. D’abord, il est difficile d’atteindre une posture physiologique pour le bébé (à l’exception de quelques nœuds d’écharpe tissée en position Bouddha et de certains préformés spécifiques). Mais le problème vient surtout de la stimulation de l’enfant qui peut rapidement devenir excessive. Le bébé ne peut pas se recroqueviller contre le porteur s’il a peur ou s’il est surstimulé (dans une foule, par exemple). On peut donc utiliser cette position dans un endroit calme et intime, en s’assurant que le bébé est dans une position physiologique.

Les erreurs à éviter

  1. Installer trop rapidement le bébé sans s’assurer que le porte-bébé est intact ou que les nœuds de l’écharpe sont bien solides. On doit prendre le temps de bien faire les choses.
  2. Ne pas adapter le porte-bébé (ou le tissu de l’écharpe) et l’habillement du porté en fonction de la température. En été, on peut opter pour une écharpe plus mince, par exemple, ou encore utiliser un manteau ou un chandail de portage en saison plus froide.
  3. Utiliser le hamac. Ce type de porte-bébé, où le bébé est couché, n’est pas du tout sécuritaire. Il pourrait mettre la vie de votre enfant en danger.
  4. Ne pas dégager suffisamment les voies respiratoires.
  5. Porter trop longtemps dans la même position. Il est important de sortir le bébé régulièrement pour qu’il puisse se dégourdir les jambes et les bras.
  6. Faire des activités physiques. Il est déconseillé de faire des activités physiques en portage, surtout celles où les risques de chutes sont accrus (vélo, patin), celles avec impacts (course, Zumba, danse) et toute autre activité risquée (natation).
  7. Dormir en portage. Il peut être très dangereux de s’endormir avec bébé en portage.
  8. Être sous l’influence de drogues, d’alcool ou de médicaments.
  9. Ne pas s’informer adéquatement. Il est important de ne pas choisir son porte-bébé à la va-vite. On s’informe (et on peut même en faire l’essai dans certaines boutiques) auprès de personnes qualifiées. On peut s’inscrire à un atelier de portage afin de faire un choix plus éclairé en fonction de nos besoins (porteur, moment, âge du bébé, simplicité…). On adhère à un groupe de portage sur Facebook ou on visite un des nombreux sites internet dédiés au portage physiologique. Voici quelques bonnes adresses.

Pour en apprendre plus sur le portage :

http://www.porterlavie.com/fr/index.

Groupe Facebook Mamans adeptes du portage : un regroupement de plus de 25 000 membres où sont partagés astuces, conseils, photos, fichiers…

www.wrapyouinlove.com : tutoriels pour ceux et celles qui désirent porter en écharpe, revues de plusieurs écharpes et porte-bébés, astuces pour faciliter l’apprentissage du portage (en anglais)

Plusieurs boutiques en lignes québécoises vendent désormais des porte-bébés et des écharpes : fr.agatha.boutique, www.lechatonvert.com, www.vertlimette.com. La plupart ont des monitrices de portage certifiées pour nous aider.

Psst… Découvrez Ü Baby, ce porte-bébé innovateur, conçu au Québec par une ergothérapeute. Son système d’ancrage unique combine un harnais ajustable à des pochettes souples interchangeables. Sa conception a été approuvée par une équipe de professionnels de la santé incluant des chiropraticiens. www.ubabycarrier.com

Photo : Ü Baby

Bon portage!

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Y croyez-vous?

Je lisais récemment un article de l’Actualité du 1er décembre 2011 qui parlait de «La révolution du sur mesure». Le sous titre: «Face au cancer ou au diabète, cet enfant sera mieux armé que ses parents, promettent les chercheurs. Il aura des médicaments adaptés à ses gènes!» La journaliste enquête pour savoir si c’est de la poudre aux yeux ou une véritable avancée scientifique?

On nous laisse croire que la médecine du futur passe par là! Qu’on pourra prédire nos faiblesses (risques de maladies) et prédire nos réponses à des médicaments. On pourrait, grâce à la connaissance de notre code génétique, profiter d’une meilleure santé grâce à une meilleure utilisation des médicaments… On pourrait même faire sauver de l’argent à l’État en ayant des médicaments plus ciblés; en utilisant tout de suite et sans détour le «meilleur» produit pour vous.

Qu’en pensez-vous? Est-ce que l’utilisation de médicaments amène la santé? Est-ce qu’on a mal à la tête parce qu’on manque de Tylenol dans le sang? Est- ce que notre corps est fait pour toute cette soupe chimique? Je crois encore que la plupart du temps, le meilleur médicament c’est pas de médicament.

Pour ce qui est de faire économiser de l’argent à l’État je n’y croit pas du tout. Les produits pharmaceutiques ont un taux d’inflation qui bat tous les indices boursiers et qui est à l’abri des crises économiques. En ce moment, la part du budget de l’État qui s’engouffre dans les soins de maladie est de près de 50%. Avec le vieillissement de la population, celle-ci pourrait passer à 60%, 70% et plus. Il faut alors se demander si l’État pourra encore assumer cette facture ou bien si elle nous sera refilée. Et en attendant, est-ce que l’État oriente la recherche vers des solutions économiquement viables?

Ce que faisait remarquer le président du Consortium International de génomique du cancer en février 2011 dans le magazine Science, c’est que «les compagnies ont tenté de tirer profit des données connues actuellement en génomique, sans en connaître encore la complexité. Le bilan: bien des biomarqueurs fournissent des résultats trompeurs, repèrent des maladies là où il n’y en a pas ou orientent les médecins vers des traitements qui fonctionnent peu ou pas.»

Et les médicaments qui fonctionnent ne font souvent que prolonger la vie du patient à un stade avancé de cancer pendant quelques mois. De plus, ils sont très chers. Le dernier en lice, le Zelboraf coûte 9400$ par mois. Avant l’arrivée de ces produits spécifiques, le coût moyen du traitement contre le cancer au Canada est de 65000$. Quel sera-t-il après l’arrivée de ces médicaments supposés nous faire économiser?

Et est-ce que la solution est VRAIMENT dans la génétique? Notre code génétique est comme un livre de recettes. Il y a plein de pages (de gènes) dans ce livre qui ne serviront pas, des recettes (des maladies) qui ne nous intéressent pas. Si vous achetez de l’huile à friture, des pommes de terre, du sel et du glutamate monosodique, il est clair que vous n’êtes pas en train de préparer une salade santé. On pourrait dire que ce sont les gènes (la page du livre de recette) des maladies cardiaques qui causent la maladie mais si les seuls ingrédients qu’on achète sont ceux-là, le résultat est en conséquence. Les gènes de cette recette vont s’exprimer et on aura un plat de mauvais goût.

Les recherches les plus intéressantes en ce moment parlent plutôt d’épigénétique. Si la génétique est le livre livre, l’épigénétique en est la lecture qu’on en fait. Selon divers facteurs (environnementaux, psychologie, consommation de médicaments, alimentation, niveau d’activité physique…), les lecteurs d’un même livre n’en auront pas la même interprétation ou ne ressentirons pas les mêmes émotions; ne produiront pas exactement les mêmes plats, les mêmes maladies ou les mêmes traits physiques. C’est là qu’on a le plus de pouvoir d’agir individuellement et économiquement.

On est tous humains et on a tous pas mal le même livre de recette. Est-ce que vos habitudes de vie (alimentation, exercices, pensées) permettent à votre livre d’exprimer épigénétiquement de la santé ou bien de la maladie? Pour le même prix qu’un mois de Zelboraf, vous pouvez vous abonner au gym pour 20 ans (je crois même que si vous offrez 9400$ à votre gym, il va vous proclamer membre à vie!). Et vous savez, le plus beau dans tout ça c’est que l’activité physique et une bonne alimentation peuvent prévenir bien des cancers, des maladies cardiovasculaires, des dépressions et des diabètes (domaines dans lesquels on tente de nous vendre les bienfaits de cette «révolution»)! Alors, croyez-vous assez en votre pouvoir sur votre santé pour y consacrer temps et efforts?

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Pourquoi sommes-nous si malades?

Dernièrement, j’ai eu la chance d’aller me ressourcer dans l’un des plus magiques endroits que la nature puisse nous offrir: la plage. Dans ces occasions, au son du déferlement régulier des vagues sur le rivage, j’aime plonger mes pensées dans un bon livre. Celui que j’ai lu pour commencer l’année me faisait réfléchir sur les sources de la santé et de la maladie.

L’auteur posait les questions suivantes: Est-ce que nous sommes séparés de la nature? Est-ce que notre environnement devient plus en santé ou plus malade? Si le mode de vie des humains entraîne la maladie et la mort de certaines espèces animales, est-ce qu’on peut en être éternellement épargnés? Est-ce que les humains sont gouvernés par les mêmes lois biologiques qui gouvernent toutes les autres espèces d’animaux? Est-ce possible de polluer notre eau et nos sols et de ne pas nous polluer nous même? Est-ce que les humains ou d’autres animaux sont programmée génétiquement pour exprimer des dysfonctionnements et pour développer des maladies chroniques.

L’une des analogies qu’il faisait dans son livre est celle des Grands Lacs. Est-ce que vous vous souvenez dans les années 1970, quand des milliers de poissons se sont mis à mourir avec des tumeurs dans leurs entrailles sur les berges des Grands Lacs. Même chose avec les bélugas du St-Laurent et toutes les espèces exposées aux toxines industrielles. Est-ce que vous savez ce qui est arrivé aux oiseaux qui mangeaient ces poissons? Je me souviens de l’avoir appris dans mon cours d’écologie en secondaire 1 de la bouche de mon enseignante Lise Deslauriers qui nous parlait des dommages causés par le DDT et les BPC. Les oiseaux pondaient des œufs friables qui cassaient et qui ne produisaient pas de descendance (est-ce que vous connaissez des gens dans cette situation?). Les scientifiques et les environnementalistes étaient très inquiets de l’extinction des poissons et de ces oiseaux.

Combien de scientifiques vous pensez ont blâmé la mort de ces poissons sur une mauvaise génétique? Combien d’environnementalistes ont cru que la raison pour laquelle les poissons et les oiseaux qui mangeaient ces poissons ont développé des cancers et un lot d’autres maladies était parce qu’ils avaient une mauvaise génétique? Et combien pensez-vous ont suggéré que la solution logique serait de déverser de la chimiothérapie dans les lacs ou de construire des hôpitaux sur les berges pour pouvoir donner aux poissons médicaments, radiation et chirurgies? Aucun bien sûr!

Alors pourquoi pensez-vous que cette explication ou cette approche serait logique pour l’espèce humaine? Pourquoi serait-ce absurde de suggérer cette approche pour toutes les autres espèces animales mais presque blasphématoire de suggérer une autre approche que celle-là pour l’espèce animale qu’est l’humain?

Pourquoi lorsque notre animal de compagnie est malade ou vomit on se dit que c’est probablement quelque chose qu’il a mangé et que nous ne nous posons pas cette question pour nous-mêmes? Pourquoi on dit à nos enfants de ne pas donner de chips au chien parce que ce n’est pas bon pour lui. Est-ce que ça peut être bon pour nous et pas pour le chien? Il faisait remarquer à ce sujet une nouvelle qu’il avait vu au bulletin télé un soir qui montrait des agents de la société protectrice des animaux qui faisaient une descente dans une famille d’américains qui nourrissaient leur chien avec de la liqueur, des chips et du junk food. Leur animal de compagnie leur a été retiré sous prétexte que le nourrir ainsi représentait de la cruauté envers les animaux.

Cette famille avait aussi des enfants qui étaient nourris de la même façon et personne n’a même considéré que ça pouvait être cruel de servir le même poison lent aux enfants. Dans la société actuelle, nous mangeons, bougeons et pensons d’une façon bien différente de celle de nos ancêtres. Ces façons nouvelles sont sans contredit nuisibles à notre santé et si nous ne faisons pas les choix adéquats, nous pouvons facilement nous retrouver avec des maladies chroniques. Aujourd’hui, les enfants développent des maladies qui étaient avant réservées aux adultes et la génération actuelle a pour la première fois une espérance de vie moins longue que ses parents.

Réf: Chestnut, Dr. James L. The Wellness & Prevention Paradigm. TWP Press

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